
En effet, l’article premier de la DUDH stipule : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Soixante ans après l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris, la situation des droits de l’homme dans monde reste pourtant marquée par le racisme, l’exclusion, l’injustice, l’inégalité et l’impunité.
En effet, de graves et massives violations des droits humains sont quotidiennement commises. Les gouvernements n’ont pas toujours, la volonté politique d’appliquer les normes internationales auxquelles ils ont souscrit. Les engagements pris ne représentent trop souvent que des espoirs déçus pour des millions de femmes et d’hommes.
A travers la commémoration du 60e anniversaire, il s’agit de célébrer et d’honorer l’homme, l’être humain ; et comme le disait si bien Albert CAMUS : ce qui m’intéresse c’est d’être humain. Nous devrons mettre à profit cette quinzaine des droits de l’homme en Mauritanie pour mener une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation sur le respect de la dignité humaine et la justice dans notre pays.
Par ailleurs, cette commémoration intervient 4 mois après le coup d’État perpétré par la junte militaire depuis le 6 Août 2008, mettant ainsi fin aux fonctions du Président de la République démocratiquement élu. Cette situation remet en cause les acquis démocratiques que notre pays a connus à partir de la transition de 2005.
Depuis cette prise de pouvoir par la force, le pays connaît une limitation des libertés individuelles et collectives : arrestations arbitraires, interdictions des manifestations pacifiques, confiscations des medias publics au profit des partisans du coup d’État, etc.…
C’est pourquoi, le rétablissement de l’ordre constitutionnel s’impose afin de permettre le règlement des dossiers importants entre autres : la poursuite du retour des réfugiés mauritaniens encore au Sénégal et au Mali dans la dignité et le recouvrement de tous leurs droits, le règlement du passif humanitaire, le problème de l’esclavage et la lutte contre la torture et l’impunité.
Le FONADH saisit cette occasion pour exhorter les mauritaniens et la communauté internationale à soutenir la démocratie c'est-à-dire de préserver les institutions, les pratiques et valeurs démocratiques car cela est la mission de tous les défenseurs des droits de l’homme ou du droit tout court. Surtout quand il est établi que la démocratie est essentielle pour parvenir à nos objectifs fondamentaux de paix, de respect des droits de l’homme et de développement.
Nouakchott, le 10 décembre 2008
Source: pointschauds
Soixante ans après l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris, la situation des droits de l’homme dans monde reste pourtant marquée par le racisme, l’exclusion, l’injustice, l’inégalité et l’impunité.
En effet, de graves et massives violations des droits humains sont quotidiennement commises. Les gouvernements n’ont pas toujours, la volonté politique d’appliquer les normes internationales auxquelles ils ont souscrit. Les engagements pris ne représentent trop souvent que des espoirs déçus pour des millions de femmes et d’hommes.
A travers la commémoration du 60e anniversaire, il s’agit de célébrer et d’honorer l’homme, l’être humain ; et comme le disait si bien Albert CAMUS : ce qui m’intéresse c’est d’être humain. Nous devrons mettre à profit cette quinzaine des droits de l’homme en Mauritanie pour mener une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation sur le respect de la dignité humaine et la justice dans notre pays.
Par ailleurs, cette commémoration intervient 4 mois après le coup d’État perpétré par la junte militaire depuis le 6 Août 2008, mettant ainsi fin aux fonctions du Président de la République démocratiquement élu. Cette situation remet en cause les acquis démocratiques que notre pays a connus à partir de la transition de 2005.
Depuis cette prise de pouvoir par la force, le pays connaît une limitation des libertés individuelles et collectives : arrestations arbitraires, interdictions des manifestations pacifiques, confiscations des medias publics au profit des partisans du coup d’État, etc.…
C’est pourquoi, le rétablissement de l’ordre constitutionnel s’impose afin de permettre le règlement des dossiers importants entre autres : la poursuite du retour des réfugiés mauritaniens encore au Sénégal et au Mali dans la dignité et le recouvrement de tous leurs droits, le règlement du passif humanitaire, le problème de l’esclavage et la lutte contre la torture et l’impunité.
Le FONADH saisit cette occasion pour exhorter les mauritaniens et la communauté internationale à soutenir la démocratie c'est-à-dire de préserver les institutions, les pratiques et valeurs démocratiques car cela est la mission de tous les défenseurs des droits de l’homme ou du droit tout court. Surtout quand il est établi que la démocratie est essentielle pour parvenir à nos objectifs fondamentaux de paix, de respect des droits de l’homme et de développement.
Nouakchott, le 10 décembre 2008
Source: pointschauds