
Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le Forum national des organisations de défense des droits humains (FONADH), a dénoncé mercredi la pratique de la torture en Mauritanie, exigeant l'adoption immédiate de mesures pour l'éradication de ce phénomène et contre l'impunité des auteurs présumés.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, le président du FONADH, Sarr Mamadou, et le président de l'ONG SOS Esclaves, Boubacar Ould Messaoud, ont dénoncé «la répression systématique» des manifestations et les pratiques esclavagistes en cours dans le pays malgré une loi criminalisant l'esclavage adoptée en août 2007.
Ils ont aussi dénoncé la pratique de la torture et les mauvais traitements dans les commissariats de police, les camps militaires et des villas privées.
«Tous les régimes qui se sont succédés depuis 1978 ont commandité, couvert et garanti l'impunité aux auteurs de pratiques massives de torture, de mauvais traitements et d'assassinats», ont-ils affirmé.
Le FONADH souhaite la mise en place d'une législation pénale «plus claire» érigeant les actes de torture en infractions et «un langage dépourvu d'ambiguïtés» pour que les violations des droits de l'homme ne soient plus tolérées, une éducation et une sensibilisation des agents de la force de l'ordre.
Elle demande aux autorités d'établir un plan d'actions contre la torture et les mauvais traitements en vue de leur éradication.
Le FONADH est une coalition regroupant une vingtaine d'organisations non- gouvernementales (ONG).
Nouakchott - 10/12/2008
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, le président du FONADH, Sarr Mamadou, et le président de l'ONG SOS Esclaves, Boubacar Ould Messaoud, ont dénoncé «la répression systématique» des manifestations et les pratiques esclavagistes en cours dans le pays malgré une loi criminalisant l'esclavage adoptée en août 2007.
Ils ont aussi dénoncé la pratique de la torture et les mauvais traitements dans les commissariats de police, les camps militaires et des villas privées.
«Tous les régimes qui se sont succédés depuis 1978 ont commandité, couvert et garanti l'impunité aux auteurs de pratiques massives de torture, de mauvais traitements et d'assassinats», ont-ils affirmé.
Le FONADH souhaite la mise en place d'une législation pénale «plus claire» érigeant les actes de torture en infractions et «un langage dépourvu d'ambiguïtés» pour que les violations des droits de l'homme ne soient plus tolérées, une éducation et une sensibilisation des agents de la force de l'ordre.
Elle demande aux autorités d'établir un plan d'actions contre la torture et les mauvais traitements en vue de leur éradication.
Le FONADH est une coalition regroupant une vingtaine d'organisations non- gouvernementales (ONG).
Nouakchott - 10/12/2008