
Le Nigeria a demandé à la junte militaire en Mauritanie de libérer immédiatement l'ex-président Sidi Mohamed Cheikh Abdullahi, renversé par un coup d'Etat militaire le 06 août 2008, rapporte ce lundi le quotidien privé "Guardian", en citant le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Alhaji Tijani Kaura.
Le ministre indique que cette requête du Nigeria est conforme aux principes internationalement reconnus d'impartialité et de respect de l'Etat de droit, indique le journal, qui cite les propos tenus par M. Kaura quand il a reçu l'ambassadeur de Mauritanie au Nigeria, Ahmedou Ould Mohamedou, dans la capitale fédérale Abuja.
Il a également qualifié l'annonce par la junte "d'un retour à la démocratie dès que possible" d'ambiguë et invité les militaires à donner immédiatement un calendrier pour un retour à la démocratie.
L'ambassadeur a pour sa part indiqué que son pays ne considérait pas le récent changement de gouvernement comme un coup d'Etat parce qu'il n'y avait pas eu d'effusion de sang.
Mais le ministre nigérian a répondu: "Un coup d'Etat est un coup d'Etat, qu'il soit sanglant ou non, s'il y a un changement de gouvernement sans passer par un processus électoral".
Au vu du manque de progrès vers le rétablissement de l'ordre constitutionnel en Mauritanie, comme l'exige le Conseil de paix et de sécurité (CPS), le président de la Commission de l'Union africaine (CUA), Jean Ping, va au moment opportun faire des propositions concrètes sur la voie à suivre.
M. Ping a invité les auteurs du coup d'Etat à reconsidérer leur position dans l'intérêt suprême de la Mauritanie et à apprécier pleinement la détermination de l'UA et de ses Etats membres à ne pas accepter "un fait accompli" concernant le changement inconstitutionnel de gouvernement dans ce pays.
Lagos - 20/10/2008
Pana
afriqueligne
Le ministre indique que cette requête du Nigeria est conforme aux principes internationalement reconnus d'impartialité et de respect de l'Etat de droit, indique le journal, qui cite les propos tenus par M. Kaura quand il a reçu l'ambassadeur de Mauritanie au Nigeria, Ahmedou Ould Mohamedou, dans la capitale fédérale Abuja.
Il a également qualifié l'annonce par la junte "d'un retour à la démocratie dès que possible" d'ambiguë et invité les militaires à donner immédiatement un calendrier pour un retour à la démocratie.
L'ambassadeur a pour sa part indiqué que son pays ne considérait pas le récent changement de gouvernement comme un coup d'Etat parce qu'il n'y avait pas eu d'effusion de sang.
Mais le ministre nigérian a répondu: "Un coup d'Etat est un coup d'Etat, qu'il soit sanglant ou non, s'il y a un changement de gouvernement sans passer par un processus électoral".
Au vu du manque de progrès vers le rétablissement de l'ordre constitutionnel en Mauritanie, comme l'exige le Conseil de paix et de sécurité (CPS), le président de la Commission de l'Union africaine (CUA), Jean Ping, va au moment opportun faire des propositions concrètes sur la voie à suivre.
M. Ping a invité les auteurs du coup d'Etat à reconsidérer leur position dans l'intérêt suprême de la Mauritanie et à apprécier pleinement la détermination de l'UA et de ses Etats membres à ne pas accepter "un fait accompli" concernant le changement inconstitutionnel de gouvernement dans ce pays.
Lagos - 20/10/2008
Pana
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