Selon le reporter de l’ANI, présent sur les lieux, le secrétaire général de l’Assemblée nationale a demandé aux députés de l’opposition de mettre fin à leur sit-in dans la salle de plénière de l’auguste institution, car cela ne concerne en rien la tenue de la session ordinaire ouverte ce matin.
Les députés de l’opposition ont décliné l'invitation prétextant que l’hémicycle est une salle d’un parlement démocratique et qu’ils ont droit à s’y réunir et y exprimer leurs points de vue en tant que députés élus.
Par ailleurs, le député Abderrahmane Ould Mini, président du groupe parlementaire du RFD a déclaré à l’ANI que les députés de l’opposition ont demandé de leurs collègues de la majorité parlementaire que la session qui s’ouvre aujourd’hui soit consacrée à la discussion de la crise politique qui prévaut dans le pays et que le président de la séance a refusé d’où la vive protestation conduisant à ce sit-in.
«Nous regrettons les propos et les qualificatifs qu’ils ont prononcé à notre endroit alors que nous protestions, nous accusant de violer le caractère sacré du Parlement. Nous leur rappelons qu’ils ont été les premiers à le bafouer en le transformant en caserne militaire. Ils nous ont empêché, il y a de cela quelques jours, d’entrer au Sénat. Ce sont donc eux et non pas nous, qui ont bafoué la loi et la Constitution. Nous pensons que chacun doit être conscient que ce qui sert l’intérêt public du pays, c’est une solution consensuelle et que l’agenda unilatéral n’est autre qu’une opération suicidaire vers laquelle ils vont. L’opposition, aujourd’hui, cherche le dialogue et une solution pacifique et les militaires sont engagés dans une politique de fuite en avant.»
Source: ANI
Les députés de l’opposition ont décliné l'invitation prétextant que l’hémicycle est une salle d’un parlement démocratique et qu’ils ont droit à s’y réunir et y exprimer leurs points de vue en tant que députés élus.
Par ailleurs, le député Abderrahmane Ould Mini, président du groupe parlementaire du RFD a déclaré à l’ANI que les députés de l’opposition ont demandé de leurs collègues de la majorité parlementaire que la session qui s’ouvre aujourd’hui soit consacrée à la discussion de la crise politique qui prévaut dans le pays et que le président de la séance a refusé d’où la vive protestation conduisant à ce sit-in.
«Nous regrettons les propos et les qualificatifs qu’ils ont prononcé à notre endroit alors que nous protestions, nous accusant de violer le caractère sacré du Parlement. Nous leur rappelons qu’ils ont été les premiers à le bafouer en le transformant en caserne militaire. Ils nous ont empêché, il y a de cela quelques jours, d’entrer au Sénat. Ce sont donc eux et non pas nous, qui ont bafoué la loi et la Constitution. Nous pensons que chacun doit être conscient que ce qui sert l’intérêt public du pays, c’est une solution consensuelle et que l’agenda unilatéral n’est autre qu’une opération suicidaire vers laquelle ils vont. L’opposition, aujourd’hui, cherche le dialogue et une solution pacifique et les militaires sont engagés dans une politique de fuite en avant.»
Source: ANI