Le Forum des Organisations Nationales des Droits Humains a organisé hier samedi 31 mai, à son siège, Ilot C à Tevragh Zeina, une conférence de presse consacrée exclusivement au passif humanitaire qui ne fait plus surface au même titre que les autres dossiers épineux et priorités des nouvelles autorités.
Le Fonadh, qui lance un appel pressant pour le règlement de cet aspect indispensable et indissociable de l’objectif d’unité et de réconciliation nationale, rappelle le grand espoir né de la tenue des "journées nationales de concertation et de mobilisation (JNC) de novembre 2007 relatives au retour des réfugiés et au règlement du passif humanitaire".
Selon cette organisation, les assises de novembre 2007 devaient conduire à l’aboutissement d’une solution consensuelle et définitive suite aux graves violations des droits humains en Mauritanie.
Le Fonadh ne peut qu’avoir l’œil vigilant sur cette question qui attendait l’avancement des opérations de retour des déportés et fait part de son suivi du "rapatriement volontaire en cours des compatriotes".
En outre, il fait noter que, à ce jour, le passif humanitaire n’a connu aucun début de recherche de solution et va jusqu’à dire que "cette situation pleine de risques constitue un énorme préjudice quant à l’unité nationale». Le Fonadh évoque les préoccupations et l’inquiétude des "personnes éprises de paix et de liberté du fait de ce très long retard".
C’est donc par fidélité aux principes de leur long combat, caractérisé par la lutte "contre l’oubli" que les organisations membres du Fonadh ont lancé un appel pressant aux autorités pour :
- la traduction rapide, selon un processus démocratique, dans les faits de la volonté politique affirmée par Monsieur le Président de la République dans son discours de fin juin 2007 et du climat de large consensus général qui a prévalu lors des JNC de novembre 2007
- l’institution imminente d’une Commission Nationale Indépendante chargée de résoudre le passif humanitaire conformément aux standards internationaux, - l’instauration d’un vaste débat démocratique sur les critères de choix basé sur les valeurs des droits humains des membres de ladite commission.
Le Fonadh, qui n’ignore pas la situation du pays, notamment le temps imparti au pouvoir pour mettre de l’ordre dans ses obligations, a peut-être voulu par cette conférence de presse mettre les autorités devant leurs responsabilités.
La non satisfaction de cette aspiration pourra de nouveau plonger le pays dans une nouvelle crise. Une rébellion politique aux conséquences désastreuses. Ce qui n’est guère souhaitable.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
__________
Source: Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie) via cridem
(M) avomm
Le Fonadh, qui lance un appel pressant pour le règlement de cet aspect indispensable et indissociable de l’objectif d’unité et de réconciliation nationale, rappelle le grand espoir né de la tenue des "journées nationales de concertation et de mobilisation (JNC) de novembre 2007 relatives au retour des réfugiés et au règlement du passif humanitaire".
Selon cette organisation, les assises de novembre 2007 devaient conduire à l’aboutissement d’une solution consensuelle et définitive suite aux graves violations des droits humains en Mauritanie.
Le Fonadh ne peut qu’avoir l’œil vigilant sur cette question qui attendait l’avancement des opérations de retour des déportés et fait part de son suivi du "rapatriement volontaire en cours des compatriotes".
En outre, il fait noter que, à ce jour, le passif humanitaire n’a connu aucun début de recherche de solution et va jusqu’à dire que "cette situation pleine de risques constitue un énorme préjudice quant à l’unité nationale». Le Fonadh évoque les préoccupations et l’inquiétude des "personnes éprises de paix et de liberté du fait de ce très long retard".
C’est donc par fidélité aux principes de leur long combat, caractérisé par la lutte "contre l’oubli" que les organisations membres du Fonadh ont lancé un appel pressant aux autorités pour :
- la traduction rapide, selon un processus démocratique, dans les faits de la volonté politique affirmée par Monsieur le Président de la République dans son discours de fin juin 2007 et du climat de large consensus général qui a prévalu lors des JNC de novembre 2007
- l’institution imminente d’une Commission Nationale Indépendante chargée de résoudre le passif humanitaire conformément aux standards internationaux, - l’instauration d’un vaste débat démocratique sur les critères de choix basé sur les valeurs des droits humains des membres de ladite commission.
Le Fonadh, qui n’ignore pas la situation du pays, notamment le temps imparti au pouvoir pour mettre de l’ordre dans ses obligations, a peut-être voulu par cette conférence de presse mettre les autorités devant leurs responsabilités.
La non satisfaction de cette aspiration pourra de nouveau plonger le pays dans une nouvelle crise. Une rébellion politique aux conséquences désastreuses. Ce qui n’est guère souhaitable.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
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Source: Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie) via cridem
(M) avomm