Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch du 6 août en Mauritanie, a demandé hier au conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) de faire pression sur la junte lors d’une réunion aujourd’hui à Addis Abeba.
"Nous demandons au CPS qui se réunit demain (aujourd’hui) à Addis Abeba, d’exercer toutes les pressions possibles sur la junte au pouvoir afin de l’amener à revenir sur son agenda électoral unilatéral prévoyant des élections le 6 juin", a déclaré M. Omar Ould Yali, président en exercice du Front.
Selon lui, "la Mauritanie vit une situation très grave pouvant mener le pays vers la guerre civile si le général (Mohamed) Ould Abdel Aziz (chef de la junte) continue sa démarche au mépris des injonctions internationales et de l’avis de la majorité de la classe politique mauritanienne".
M. Ould Yali qui affirme parler au nom de 36 organisations et partis politiques affiliés au FNDD, estime que "la mascarade électorale prévue le 6 juin 2009 reste un passage en force et une autre forme de coup d’Etat". Cela constitue un "défi aux forces démocratiques nationales et à la communauté internationale", a-t-il insisté, lors d’une conférence de presse. Le responsable du FNDD a enfin affirmé que ses amis "tendent la main pour une solution négociée de la crise" et il appelle la communauté internationale à contribuer à "préserver les chances d’un dialogue national pour trouver une solution consensuelle".
AFP(m)
"Nous demandons au CPS qui se réunit demain (aujourd’hui) à Addis Abeba, d’exercer toutes les pressions possibles sur la junte au pouvoir afin de l’amener à revenir sur son agenda électoral unilatéral prévoyant des élections le 6 juin", a déclaré M. Omar Ould Yali, président en exercice du Front.
Selon lui, "la Mauritanie vit une situation très grave pouvant mener le pays vers la guerre civile si le général (Mohamed) Ould Abdel Aziz (chef de la junte) continue sa démarche au mépris des injonctions internationales et de l’avis de la majorité de la classe politique mauritanienne".
M. Ould Yali qui affirme parler au nom de 36 organisations et partis politiques affiliés au FNDD, estime que "la mascarade électorale prévue le 6 juin 2009 reste un passage en force et une autre forme de coup d’Etat". Cela constitue un "défi aux forces démocratiques nationales et à la communauté internationale", a-t-il insisté, lors d’une conférence de presse. Le responsable du FNDD a enfin affirmé que ses amis "tendent la main pour une solution négociée de la crise" et il appelle la communauté internationale à contribuer à "préserver les chances d’un dialogue national pour trouver une solution consensuelle".
AFP(m)