![Le journaliste Moulay Najim devant le Tribunal pour le délibéré Le journaliste Moulay Najim devant le Tribunal pour le délibéré](https://www.avomm.com/photo/art/default/934548-1158411.jpg?v=1289455082)
Moulay Nejim, directeur Général du journal "Points Chauds" est actuellement devant la Cour correctionnelle du tribunal de Nouakchott.
Rappelons que le journaliste avait comparu le 22 du mois passé, pour l’affaire du scandale des films pornographiques, réalisés à la Maison d’arrêt centrale de Nouakchott et révélé par le journal POINTS CHAUDS en 2005.
Le journaliste a répondu aux questions du président de la chambre correctionnelle et s’est défendu convenablement comme un avocat ; l’affaire a été mise en délibéré. Le verdict devrait être prononcé aujourd’hui.
Cette comparution est suite à une interpellation qui a été faite tardivement dans la nuit, du 21 avril 2005, conséquence de laquelle ; notre Directeur s’est présenté le lendemain du 22 au parquet pour s'être vu traduit devant le Président de la Correctionnelle sans qu’il ne bénéficie de l’assistance de ses avocats.
Moulay Nejim avait déploré les procédures et protesté contre la remise tardive de sa convocation, "seulement 5 minutes avant l’ouverture du procès", alors que la loi prescrit un délai de 3 jours à cet effet.
Moulay a jugé que non seulement qu’on le juge en dehors de la loi régissant sa profession de journaliste, mais également "bizarre" que d’autres individus concernés par le même dossier n’aient été convoqués le jour de l’audience.
Car l’accusation portant "non information des autorités avant publication". Est une accusation que ni la loi régissant la liberté de presse de 1991, ni l’ordonnance 017 /2006, relative à la réforme de la presse, ne définissent comme violation ou passible de poursuite.
Ainsi a cette occasion, l’équipe rédactionnelle de "Points Chauds", informe le public –qui en sait d’ailleurs quelque chose- que tout cet acharnement sur son direction, est dû à un article d’analyse, publié dans son édition N°97 , 24 heures avant que des mains tentaculaires qui détiennent en otage aujourd’hui le pouvoir judiciaire, ne donnent les ordres de la convocation de Moulay Najim ; Comme ils n’ont pas puis convoquer le concerné pour un article d’analyse, ils se sont contentés à des manœuvres arbitraires et donc à déterrer le dossier en dormance du scandale de la prison civile de Nouakchott.
Aujourd’hui, cette manœuvre montre qu’il y a des lignes rouges pour la liberté de presse dans notre pays à ne pas enfreindre, au risque d’être poursuivi en justice par tous les moyens.
Nous lançons un appel une fois de plus , à toutes les organisations de Défense de la liberté de presse et des Droits de l’Homme à condamner vigoureusement cette attitude visant à porter préjudice à un journal qui refuse la mainmise d’un pouvoir et qui a toujours œuvré dans le cadre de sa mission à conscientiser l’opinion publique et à l’informer des affaires qui la concernent en toute honnêteté et conformité de la loi en vigueur.
Nous demandons aux organisations internationales de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse, malgré les "rapports payés", dont l’objectif final est toujours de mystifier les faits et pour donner une image flagorneuse de la liberté de la presse qui n’est pas celle qui existe réellement où le clientélisme, le favoritisme ont toujours primé dans les relations entre la presse et le pouvoir actuel.
Bachir
Source: pointschauds
(M)
Rappelons que le journaliste avait comparu le 22 du mois passé, pour l’affaire du scandale des films pornographiques, réalisés à la Maison d’arrêt centrale de Nouakchott et révélé par le journal POINTS CHAUDS en 2005.
Le journaliste a répondu aux questions du président de la chambre correctionnelle et s’est défendu convenablement comme un avocat ; l’affaire a été mise en délibéré. Le verdict devrait être prononcé aujourd’hui.
Cette comparution est suite à une interpellation qui a été faite tardivement dans la nuit, du 21 avril 2005, conséquence de laquelle ; notre Directeur s’est présenté le lendemain du 22 au parquet pour s'être vu traduit devant le Président de la Correctionnelle sans qu’il ne bénéficie de l’assistance de ses avocats.
Moulay Nejim avait déploré les procédures et protesté contre la remise tardive de sa convocation, "seulement 5 minutes avant l’ouverture du procès", alors que la loi prescrit un délai de 3 jours à cet effet.
Moulay a jugé que non seulement qu’on le juge en dehors de la loi régissant sa profession de journaliste, mais également "bizarre" que d’autres individus concernés par le même dossier n’aient été convoqués le jour de l’audience.
Car l’accusation portant "non information des autorités avant publication". Est une accusation que ni la loi régissant la liberté de presse de 1991, ni l’ordonnance 017 /2006, relative à la réforme de la presse, ne définissent comme violation ou passible de poursuite.
Ainsi a cette occasion, l’équipe rédactionnelle de "Points Chauds", informe le public –qui en sait d’ailleurs quelque chose- que tout cet acharnement sur son direction, est dû à un article d’analyse, publié dans son édition N°97 , 24 heures avant que des mains tentaculaires qui détiennent en otage aujourd’hui le pouvoir judiciaire, ne donnent les ordres de la convocation de Moulay Najim ; Comme ils n’ont pas puis convoquer le concerné pour un article d’analyse, ils se sont contentés à des manœuvres arbitraires et donc à déterrer le dossier en dormance du scandale de la prison civile de Nouakchott.
Aujourd’hui, cette manœuvre montre qu’il y a des lignes rouges pour la liberté de presse dans notre pays à ne pas enfreindre, au risque d’être poursuivi en justice par tous les moyens.
Nous lançons un appel une fois de plus , à toutes les organisations de Défense de la liberté de presse et des Droits de l’Homme à condamner vigoureusement cette attitude visant à porter préjudice à un journal qui refuse la mainmise d’un pouvoir et qui a toujours œuvré dans le cadre de sa mission à conscientiser l’opinion publique et à l’informer des affaires qui la concernent en toute honnêteté et conformité de la loi en vigueur.
Nous demandons aux organisations internationales de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse, malgré les "rapports payés", dont l’objectif final est toujours de mystifier les faits et pour donner une image flagorneuse de la liberté de la presse qui n’est pas celle qui existe réellement où le clientélisme, le favoritisme ont toujours primé dans les relations entre la presse et le pouvoir actuel.
Bachir
Source: pointschauds
(M)