
Le président de l'Assemblée nationale mauritanienne, Messaoud Ould Boulkheir, a proposé une sortie de crise sans "vainqueur ni vaincu", après le coup d'État militaire du 6 août qui a renversé le premier président démocratiquement élu.
M. Ould Boulkheir a, dans un entretien publié par le journal mauritanien "Al Badil", estimé qu'une sortie de crise passait par le retour au pouvoir du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour superviser une élection présidentielle anticipée.
Les propos de M. Ould Boulkheir, opposé au putsch, ont été confirmés par son entourage.
Il prône "le retour au pouvoir du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi pour une période déterminée, suffisante pour l'organisation d'élections présidentielles libres et transparentes, la formation d'un gouvernement de consensus chargé de conduire les élections, une réconciliation nationale où il n'y aura ni vainqueur ni vaincu".
Il demande en outre l'adoption d'une "formule" qui garantirait un avenir aux membres de la junte au pouvoir depuis le 6 août.
La junte a promis des élections présidentielles mais n'a pas précisé de dates. Le coup de force a été condamné par la communauté internationale, notamment par l'Union africaine qui a menacé la junte de sanctions.
MAURITANIE - 9 octobre 2008 - AFP
M. Ould Boulkheir a, dans un entretien publié par le journal mauritanien "Al Badil", estimé qu'une sortie de crise passait par le retour au pouvoir du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour superviser une élection présidentielle anticipée.
Les propos de M. Ould Boulkheir, opposé au putsch, ont été confirmés par son entourage.
Il prône "le retour au pouvoir du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi pour une période déterminée, suffisante pour l'organisation d'élections présidentielles libres et transparentes, la formation d'un gouvernement de consensus chargé de conduire les élections, une réconciliation nationale où il n'y aura ni vainqueur ni vaincu".
Il demande en outre l'adoption d'une "formule" qui garantirait un avenir aux membres de la junte au pouvoir depuis le 6 août.
La junte a promis des élections présidentielles mais n'a pas précisé de dates. Le coup de force a été condamné par la communauté internationale, notamment par l'Union africaine qui a menacé la junte de sanctions.
MAURITANIE - 9 octobre 2008 - AFP