
Le film "Les Chasseurs d'esclaves", dont vous pouvez lire la présentation ci-dessous, sera diffusé sur TSR 2 :
Dimanche 2 novembre à 20h30
Rediffusion : Lundi 3 novembre à 22h35
De même, nous diffuserons ce vendredi 31 octobre (demain) à 15h05 dans notre émission Histoire Vivante l'interview des deux réalisatrices de ce documentaire : Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Je me tiens volontiers à votre disposition pour tout complément d'information et vous transmets mes salutations les plus cordiales. Danièle ZakherAssistante de production"HISTOIRE VIVANTE"RADIO SUISSE ROMANDEAv. du Temple 401010 LausanneTel. direct : ++ 41 - 21 - 318.68.53
Les chasseurs d'esclaves
Documentaire de Sophie Janneau (France/2008) L'esclavage fait partie des terribles réalités de la Mauritanie. Dans ce pays musulman, les Maures ont - de tout temps - asservi les populations noires. C'est dans ce contexte qu'intervient SOS Esclaves, qui organise de véritables "libérations" d'esclaves. Car si officiellement la loi interdit depuis 1981 l'esclavage… les traditions ont la dent dure ! Ce film lève le voile pour la première fois sur l'esclavage en République Islamique de Mauritanie. Il s'agit d'un film inédit. Jamais réalisé. Jamais vu. Alors qu'en Mauritanie, là, aujourd'hui en 2008, l'esclavage perdure comme système. Oui, une partie de la population naît esclave, l'autre partie naît maître. Dans toutes les communautés du pays. Chez les Maures, arabophones : « les métis (maures noirs) » sont les esclaves « des maures blancs ». Chez les Négro-africains (peuls, wolofs et soninkés) : esclavage des noirs par les noirs. Il s'agit d'un esclavage de descendance, de lignée, de caste, là dans ce pays qui se situe aux confluents de l'Afrique du Nord et de l'Afrique noire. Il s'agit d'un esclavage traditionnel, coutumier, endogène. Et pas « d'esclavage moderne ! ».Les esclaves sont la propriété de leurs maîtres, leur bien, leur patrimoine : rien n'est écrit, c'est la culture qui veut ça. Les esclaves effectuent les basses besognes, les maîtres sont les poètes ou les intellectuels. Un esclavage souvent justifié à tort par la religion, par l'Islam. Les esclaves ont l'impression que s'ils quittent leurs maîtres sans leur consentement, ils brûleront en enfer. Ce, dans un pays ou l'esclavage est censé être aboli depuis 1981, pour la troisième fois de l'histoire de la Mauritanie. Ce, dans un pays qui vient à peine, là en août 2007 de promulguer une loi criminalisant l'esclavage, dans le cadre de la démocratisation. Ce film est un film fort.
source;Diko Hanoune
Dimanche 2 novembre à 20h30
Rediffusion : Lundi 3 novembre à 22h35
De même, nous diffuserons ce vendredi 31 octobre (demain) à 15h05 dans notre émission Histoire Vivante l'interview des deux réalisatrices de ce documentaire : Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Je me tiens volontiers à votre disposition pour tout complément d'information et vous transmets mes salutations les plus cordiales. Danièle ZakherAssistante de production"HISTOIRE VIVANTE"RADIO SUISSE ROMANDEAv. du Temple 401010 LausanneTel. direct : ++ 41 - 21 - 318.68.53
Les chasseurs d'esclaves
Documentaire de Sophie Janneau (France/2008) L'esclavage fait partie des terribles réalités de la Mauritanie. Dans ce pays musulman, les Maures ont - de tout temps - asservi les populations noires. C'est dans ce contexte qu'intervient SOS Esclaves, qui organise de véritables "libérations" d'esclaves. Car si officiellement la loi interdit depuis 1981 l'esclavage… les traditions ont la dent dure ! Ce film lève le voile pour la première fois sur l'esclavage en République Islamique de Mauritanie. Il s'agit d'un film inédit. Jamais réalisé. Jamais vu. Alors qu'en Mauritanie, là, aujourd'hui en 2008, l'esclavage perdure comme système. Oui, une partie de la population naît esclave, l'autre partie naît maître. Dans toutes les communautés du pays. Chez les Maures, arabophones : « les métis (maures noirs) » sont les esclaves « des maures blancs ». Chez les Négro-africains (peuls, wolofs et soninkés) : esclavage des noirs par les noirs. Il s'agit d'un esclavage de descendance, de lignée, de caste, là dans ce pays qui se situe aux confluents de l'Afrique du Nord et de l'Afrique noire. Il s'agit d'un esclavage traditionnel, coutumier, endogène. Et pas « d'esclavage moderne ! ».Les esclaves sont la propriété de leurs maîtres, leur bien, leur patrimoine : rien n'est écrit, c'est la culture qui veut ça. Les esclaves effectuent les basses besognes, les maîtres sont les poètes ou les intellectuels. Un esclavage souvent justifié à tort par la religion, par l'Islam. Les esclaves ont l'impression que s'ils quittent leurs maîtres sans leur consentement, ils brûleront en enfer. Ce, dans un pays ou l'esclavage est censé être aboli depuis 1981, pour la troisième fois de l'histoire de la Mauritanie. Ce, dans un pays qui vient à peine, là en août 2007 de promulguer une loi criminalisant l'esclavage, dans le cadre de la démocratisation. Ce film est un film fort.
source;Diko Hanoune