
J’avais transcrit, tout récemment, une situation, une vision de la diplomatie à travers un article intitulé : Le choix de Naha Mint Mouknasse. Bizarrement, les uns m’accusent d’être contre Naha. D’autres ont réagi contrairement et violement aux premiers.
Du point de vue personnel, si l’on décrit une situation, nous sommes amenés à mettre en exergue une conception constructive de la réalité humaine. De ce fait, je suis neutre par rapport à une référence bien que subjective, elle reste, néanmoins, proche théoriquement du courant ‘interprétativiste’. Ce que j’avais décrit n’est, à cet égard, qu’une réalité illustrative.
Mint Mouknasse a été aussi attaquée par des théologiens. Sur ce sujet, l’Imam de la mosquée centrale de Nouakchott s’est acharné contre la nomination des femmes notamment Naha, prétextant qu’elles n’avaient guère le droit d’accéder aux hautes fonctions de l’Etat ; elles ne doivent jamais voyager sans leurs tuteurs ; « l’autorité, avant de prendre une décision telle celle de nommer des femmes, devait demander l’avis des érudits…». (Edito de la Tribune du lundi 17 août 2009).
Voici, par ailleurs, quatre commentaires concernant la Nomination de Naha Mint Mouknasse, qui m’ont été adressés, choisis parmi tant d’autres.
*” Naha mint Hamdi Ould Mouknass est la fille de l'ancien ministre des Affaires Etrangères de Mauritanie de 1968 à 1978 sous le régime de Moktar ould Daddah : Hamdi ould Mouknass.
Naha mint Hamdi Ould Mouknass figure au numéro 149 de la “Liste des Esclavagistes maures” élaborée par A.H.M.E. Ce qui est dit à son sujet : “ Nahë mint Mouknass, présidente de l’UDP. Elle habite à Tevragh-Zeïna (Lass Palmas) à Nouakchott.
Cette nomination constitue une régression politique parce qu'elle signifie le retour au pouvoir de la féodalité maure décomplexée, esclavagiste et raciste (…) La nomination d'une femme esclavagiste au MAEC ne constitue pas un progrès mais une régression. A ce sujet, voici une citation de Victor Schoelcher : “La liberté d'un homme est une parcelle de la liberté universelle, vous ne pouvez toucher à l'une sans compromettre l'autre tout à la fois. “.
*« J’ai vu par hasard votre article sur Cridem et malheureusement je suis déçue par le caractère de TISVAG que ce dernier revêt. Bof, je ne pensais pas que ceci viendrait d'un intello comme vous. Du moins c’est ce que j'ai cru. »
*« Je suis étonné par votre article sur Naha que vous applaudissez. À mon avis Naha représente une partie du soutien qui cherche depuis longtemps des postes? Son parti et elle même ne sont point populaire ? Peu d'expérience peu de rigueur et autres c'est le clientélisme. Voilà la réalité ».
*« Le choix de Naha à ce poste est bien raisonnable. Remarquez! Elle risque même de se régaler car la diplomatie a perdu son machisme à cause justement du terrorisme. Là, les choses sont sérieuses. C'est la bête noire de tout le monde ce terrorisme. Et pour ça, j'aurais bien voulu qu'elle soit en plus médecin. Non pas pour faire Kouchner mais pour bien appréhender qu'une respiration à l'échelle cellulaire c'est une combustion en miniature. Le reste c'est de la rigolade. »
Mohamed Fouad Barrada
[m_barrada@yahoo.fr]mail: m_barrada@yahoo.fr
source : La Tribune
via cridem
Du point de vue personnel, si l’on décrit une situation, nous sommes amenés à mettre en exergue une conception constructive de la réalité humaine. De ce fait, je suis neutre par rapport à une référence bien que subjective, elle reste, néanmoins, proche théoriquement du courant ‘interprétativiste’. Ce que j’avais décrit n’est, à cet égard, qu’une réalité illustrative.
Mint Mouknasse a été aussi attaquée par des théologiens. Sur ce sujet, l’Imam de la mosquée centrale de Nouakchott s’est acharné contre la nomination des femmes notamment Naha, prétextant qu’elles n’avaient guère le droit d’accéder aux hautes fonctions de l’Etat ; elles ne doivent jamais voyager sans leurs tuteurs ; « l’autorité, avant de prendre une décision telle celle de nommer des femmes, devait demander l’avis des érudits…». (Edito de la Tribune du lundi 17 août 2009).
Voici, par ailleurs, quatre commentaires concernant la Nomination de Naha Mint Mouknasse, qui m’ont été adressés, choisis parmi tant d’autres.
*” Naha mint Hamdi Ould Mouknass est la fille de l'ancien ministre des Affaires Etrangères de Mauritanie de 1968 à 1978 sous le régime de Moktar ould Daddah : Hamdi ould Mouknass.
Naha mint Hamdi Ould Mouknass figure au numéro 149 de la “Liste des Esclavagistes maures” élaborée par A.H.M.E. Ce qui est dit à son sujet : “ Nahë mint Mouknass, présidente de l’UDP. Elle habite à Tevragh-Zeïna (Lass Palmas) à Nouakchott.
Cette nomination constitue une régression politique parce qu'elle signifie le retour au pouvoir de la féodalité maure décomplexée, esclavagiste et raciste (…) La nomination d'une femme esclavagiste au MAEC ne constitue pas un progrès mais une régression. A ce sujet, voici une citation de Victor Schoelcher : “La liberté d'un homme est une parcelle de la liberté universelle, vous ne pouvez toucher à l'une sans compromettre l'autre tout à la fois. “.
*« J’ai vu par hasard votre article sur Cridem et malheureusement je suis déçue par le caractère de TISVAG que ce dernier revêt. Bof, je ne pensais pas que ceci viendrait d'un intello comme vous. Du moins c’est ce que j'ai cru. »
*« Je suis étonné par votre article sur Naha que vous applaudissez. À mon avis Naha représente une partie du soutien qui cherche depuis longtemps des postes? Son parti et elle même ne sont point populaire ? Peu d'expérience peu de rigueur et autres c'est le clientélisme. Voilà la réalité ».
*« Le choix de Naha à ce poste est bien raisonnable. Remarquez! Elle risque même de se régaler car la diplomatie a perdu son machisme à cause justement du terrorisme. Là, les choses sont sérieuses. C'est la bête noire de tout le monde ce terrorisme. Et pour ça, j'aurais bien voulu qu'elle soit en plus médecin. Non pas pour faire Kouchner mais pour bien appréhender qu'une respiration à l'échelle cellulaire c'est une combustion en miniature. Le reste c'est de la rigolade. »
Mohamed Fouad Barrada
[m_barrada@yahoo.fr]mail: m_barrada@yahoo.fr
source : La Tribune
via cridem