Les autorités mauritaniennes ont engagé le dialogue avec les détenus islamiste prison centrale de Nouakchott, un message officiel leur ayant été adressé, a-t-on appris de sources pénitentiaires.
Dans ce message, transmis par une commission composée de trois représentants de trois ministères (justice, intérieur et orientation islamique), les autorités informent les 60 détenus salafistes islamistes de l’ouverture d’un dialogue avec eux autour des "questions liées à la stabilité et à la sécurité du pays", précise-t-on de mêmes sources.
Une première rencontre a eu lieu vendredi après-midi entre les trois envoyés officiels et dix délégués des détenus salafistes jihadistes, dont Mohamed Ould Chabarnoux concerné par le dossier de l’assassinat en 2007, prés d’Aleg de quatre touristes français, Mejlissi un théoricien fondamentaliste impliqué dans la même affaire, Taher Ould Biya, activiste salafiste prônant le dialogue et Abdallahi Ould Sidiya, recherché initialement par les services de sécurité saoudiens et impliqué dans différentes affaires liées à l’activité terroriste d’Al-Qaïda.
Au cours de la rencontre, les envoyés du gouvernement ont expliqué aux détenus l’objet de leur visite, soulignant que "les hautes autorités du pays ont décidé de leur proposer d’entrer dans un dialogue afin de prendre connaissance de leurs points de vue sur certaines questions".
La rencontre s’était déroulée dans un climat "de compréhension et d’apaisement" a précisé une source proche du groupe des détenus salafistes.
Cette rencontre intervient après la tenue à Nouakchott d’un colloque scientifique sur l’islam et la problématique de la modération et de l’extrémisme, ouvert la semaine dernière par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce colloque, qui a rassemblé des oulémas, avait recommandé l’ouverture d’un dialogue avec les islamistes.
La Mauritanie connaît une montée de la violence terroriste depuis 2005. Plusieurs attentats et enlèvements ont été perpétrés par Al-Qaïda sur le sol mauritanien, faisnat plus d’une vingtaine de victimes, dont quatre touristes français, un ressortissant américain et plusieurs soldats de l’armée mauritanienne. Cinq ressortissants européens, notamment trois humanitaires espagnols et deux touristes italiens ont été enlevé durant les mois de novembre et décembre derniers en Mauritanie.
Source: xinhua
Dans ce message, transmis par une commission composée de trois représentants de trois ministères (justice, intérieur et orientation islamique), les autorités informent les 60 détenus salafistes islamistes de l’ouverture d’un dialogue avec eux autour des "questions liées à la stabilité et à la sécurité du pays", précise-t-on de mêmes sources.
Une première rencontre a eu lieu vendredi après-midi entre les trois envoyés officiels et dix délégués des détenus salafistes jihadistes, dont Mohamed Ould Chabarnoux concerné par le dossier de l’assassinat en 2007, prés d’Aleg de quatre touristes français, Mejlissi un théoricien fondamentaliste impliqué dans la même affaire, Taher Ould Biya, activiste salafiste prônant le dialogue et Abdallahi Ould Sidiya, recherché initialement par les services de sécurité saoudiens et impliqué dans différentes affaires liées à l’activité terroriste d’Al-Qaïda.
Au cours de la rencontre, les envoyés du gouvernement ont expliqué aux détenus l’objet de leur visite, soulignant que "les hautes autorités du pays ont décidé de leur proposer d’entrer dans un dialogue afin de prendre connaissance de leurs points de vue sur certaines questions".
La rencontre s’était déroulée dans un climat "de compréhension et d’apaisement" a précisé une source proche du groupe des détenus salafistes.
Cette rencontre intervient après la tenue à Nouakchott d’un colloque scientifique sur l’islam et la problématique de la modération et de l’extrémisme, ouvert la semaine dernière par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce colloque, qui a rassemblé des oulémas, avait recommandé l’ouverture d’un dialogue avec les islamistes.
La Mauritanie connaît une montée de la violence terroriste depuis 2005. Plusieurs attentats et enlèvements ont été perpétrés par Al-Qaïda sur le sol mauritanien, faisnat plus d’une vingtaine de victimes, dont quatre touristes français, un ressortissant américain et plusieurs soldats de l’armée mauritanienne. Cinq ressortissants européens, notamment trois humanitaires espagnols et deux touristes italiens ont été enlevé durant les mois de novembre et décembre derniers en Mauritanie.
Source: xinhua