Nouakchott le 09/07/08
Réf : 2268/Sec/PDT/2008
Objet : Lettre Ouverte
Lettre ouverte
au
Président de la République
Monsieur le Président,
Je tiens à vous exprimer, par la présente lettre, ma plus vive préoccupation au regard de récents événements qui sont de nature à remettre en cause les acquis de notre jeune démocratie.
En effet, Monsieur le Président, le choix de Ould Wakef comme Premier ministre, la confiance et le soutien que vous lui avez apportés dans la constitution d’un gouvernement truffé de symboles de la gabegie est une renonciation pure et simple à l’engagement que vous avez pris et au programme pour lequel vous avez été élu.
Dans votre soutien à cet homme unanimement contesté et décrié, vous avez tenté dans votre dernier discours d’intimider les élus du peuple et de les empêcher d’exercer leur mission. Toutes ces dérives témoignent d’un retour à la période des exceptions que nous pensions avoir définitivement enterrée.
De plus, les mauritaniens sont particulièrement inquiets concernant la situation économique qui continue de se dégrader depuis votre arrivée au pouvoir. Rien n’a été fait, le chômage, la pauvreté, la dégradation du pouvoir d’achat, le mépris opposé aux grévistes, l’insécurité, le terrorisme et le trafic de drogue n’ont pas été endigués et continuent de peser sur la vie de nos populations.
Ces faits viennent notamment s’ajouter à la conjoncture internationale dont les répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens ont eu des effets dramatiques sur les familles.
Aujourd’hui, il est à craindre que la situation que nous vivons ne dégénère et entraîne le pays dans un cycle de violence incontrôlable qui affecterait la paix et la stabilité de notre pays.
Aussi et compte tenu de tout ce qui précède, je vous exhorte, Monsieur le Président, à démissionner dans l’intérêt suprême de la nation.
Monsieur le Président, ce pays, votre pays, a besoin d’un homme fort qui peut engager des reformes et veiller à leurs exécutions. Il a besoin d’un homme qui refuse toute compromission avec les hommes qui ont contribué à la faillite de ce pays. Un homme qui respecte ses engagements.
La situation actuelle requière votre démission et celle de votre premier ministre, l’homme qui a contribué la faillite de plusieurs établissements et sociétés publiques mais aussi qui a été incapable de gérer le parti qu’il a crée pour vous soutenir. Il vient encore de démontrer ses limites en constituant un gouvernement qui n’a même pas duré 2 mois. Ces faillites multidimensionnelles auraient dû vous convaincre d’écarter cet individu de la gestion des affaires publiques, mais vous l’avez reconduit contre la volonté de ceux qui vous ont élu.
Face à cet affront, notre parti a décidé de ne reconnaître aucun gouvernement qui serait dirigé par Ould Waqef, l’homme de toutes les faillites. Le PMDE luttera contre toute participation directe ou indirecte des symboles de la gabegie au futur gouvernement.
Le PMDE appelle tous les autres partis politiques à plus de vigilance et de fermeté.
Par ailleurs, permettez-moi d’interpeller certaines personnalités de votre entourage qui usent de la rumeur et de la démagogie pour faire porter la responsabilité de cette crise, aux vaillants officiers de notre armée républicaine, alors qu’il s’agit d’une crise qui oppose les élus du peuple à l’homme de toutes les faillites et aux barons de la délation à qui il a confié des responsabilités qu’ils ne méritent pas.
Il ne faut pas insulter l’histoire, il faut avoir le courage de reconnaitre les mérites de notre armée nationale qui a risqué la vie de ses hommes pour l’intérêt suprême de la Nation. Cette armée républicaine, mérite notre respect et notre considération.
Monsieur le Président c’est grâce à l’action de cette armée, le 3 août, que des élections démocratiques ont pu voir le jour et vous ont consacré à la tête de l’Etat. La raison voudrait qu’on la remercie plutôt que de tenter de la salir. Ceci est aussi valable aux vieux loups de la politique politicienne qui ne ratent aucune occasion pour se consacrer à cette sale besogne.
Le Président
Mohamed Sidi Dellahy
P. Diado
Réf : 2268/Sec/PDT/2008
Objet : Lettre Ouverte
Lettre ouverte
au
Président de la République
Monsieur le Président,
Je tiens à vous exprimer, par la présente lettre, ma plus vive préoccupation au regard de récents événements qui sont de nature à remettre en cause les acquis de notre jeune démocratie.
En effet, Monsieur le Président, le choix de Ould Wakef comme Premier ministre, la confiance et le soutien que vous lui avez apportés dans la constitution d’un gouvernement truffé de symboles de la gabegie est une renonciation pure et simple à l’engagement que vous avez pris et au programme pour lequel vous avez été élu.
Dans votre soutien à cet homme unanimement contesté et décrié, vous avez tenté dans votre dernier discours d’intimider les élus du peuple et de les empêcher d’exercer leur mission. Toutes ces dérives témoignent d’un retour à la période des exceptions que nous pensions avoir définitivement enterrée.
De plus, les mauritaniens sont particulièrement inquiets concernant la situation économique qui continue de se dégrader depuis votre arrivée au pouvoir. Rien n’a été fait, le chômage, la pauvreté, la dégradation du pouvoir d’achat, le mépris opposé aux grévistes, l’insécurité, le terrorisme et le trafic de drogue n’ont pas été endigués et continuent de peser sur la vie de nos populations.
Ces faits viennent notamment s’ajouter à la conjoncture internationale dont les répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens ont eu des effets dramatiques sur les familles.
Aujourd’hui, il est à craindre que la situation que nous vivons ne dégénère et entraîne le pays dans un cycle de violence incontrôlable qui affecterait la paix et la stabilité de notre pays.
Aussi et compte tenu de tout ce qui précède, je vous exhorte, Monsieur le Président, à démissionner dans l’intérêt suprême de la nation.
Monsieur le Président, ce pays, votre pays, a besoin d’un homme fort qui peut engager des reformes et veiller à leurs exécutions. Il a besoin d’un homme qui refuse toute compromission avec les hommes qui ont contribué à la faillite de ce pays. Un homme qui respecte ses engagements.
La situation actuelle requière votre démission et celle de votre premier ministre, l’homme qui a contribué la faillite de plusieurs établissements et sociétés publiques mais aussi qui a été incapable de gérer le parti qu’il a crée pour vous soutenir. Il vient encore de démontrer ses limites en constituant un gouvernement qui n’a même pas duré 2 mois. Ces faillites multidimensionnelles auraient dû vous convaincre d’écarter cet individu de la gestion des affaires publiques, mais vous l’avez reconduit contre la volonté de ceux qui vous ont élu.
Face à cet affront, notre parti a décidé de ne reconnaître aucun gouvernement qui serait dirigé par Ould Waqef, l’homme de toutes les faillites. Le PMDE luttera contre toute participation directe ou indirecte des symboles de la gabegie au futur gouvernement.
Le PMDE appelle tous les autres partis politiques à plus de vigilance et de fermeté.
Par ailleurs, permettez-moi d’interpeller certaines personnalités de votre entourage qui usent de la rumeur et de la démagogie pour faire porter la responsabilité de cette crise, aux vaillants officiers de notre armée républicaine, alors qu’il s’agit d’une crise qui oppose les élus du peuple à l’homme de toutes les faillites et aux barons de la délation à qui il a confié des responsabilités qu’ils ne méritent pas.
Il ne faut pas insulter l’histoire, il faut avoir le courage de reconnaitre les mérites de notre armée nationale qui a risqué la vie de ses hommes pour l’intérêt suprême de la Nation. Cette armée républicaine, mérite notre respect et notre considération.
Monsieur le Président c’est grâce à l’action de cette armée, le 3 août, que des élections démocratiques ont pu voir le jour et vous ont consacré à la tête de l’Etat. La raison voudrait qu’on la remercie plutôt que de tenter de la salir. Ceci est aussi valable aux vieux loups de la politique politicienne qui ne ratent aucune occasion pour se consacrer à cette sale besogne.
Le Président
Mohamed Sidi Dellahy
P. Diado