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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mamadou Bocar Bâ à La Tribune : « Ibrahima n’a pas acheté de maison. Il n’a même pas 30 millions. »


« Cibler quelques familles et les indemniser, c’est insuffisant. Les gens qui n’ont pas souscrit à ce protocole ont tout le loisir de porter plainte. »


Mamadou Bocar Bâ à La Tribune : « Ibrahima n’a pas acheté de maison. Il n’a même pas 30 millions. »
2e vice président de l'Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) depuis août 2008, Mamadou Bocar BA, fait partie de cette catégorie de mauritaniens qui ont connu les geôles sous le régime de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya. Membre actif d’un comité de soutien aux détenus noirs accusés d’intelligence avec le FLAM, il sera arrêté en octobre 1986, jugé et condamné à quatre ans de prison avant d’être libéré le 14 décembre 1989 à la faveur d’une remise de peine accordée par le chef de l’Etat de l’époque aux détenus baathistes.

Exilé au Sénégal puis en France, ce militant actif du FLAM va créer en 2006 avec ses amis le mouvement FLAM/Rénovation. Et ce, dans le cadre d’une nouvelle orientation politique et dans le contexte d’une transition politique perçue comme porteuse d’espoir depuis le un certain 03 août 2005, date du renversement de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya. Rompant avec le radicalisme des FLAM, le mouvement pour la rénovation s’engage dans la dynamique de la présidentielle de 2007 et soutient le candidat Ibrahima Moktar Sarr. Celui-ci obtiendra 8% des suffrages exprimés. Depuis, Mamadou Bocar BA intègre le parti AJD qui sera baptisé par la volonté de son mouvement AJD/MR…

La Tribune : Le Président de votre parti, Ibrahima Moktar Sarr, est candidat à l’élection présidentielle du 06/06/09. Le pays vit une atmosphère politique gênante au regard de la démocratie. Tout ceci est-il rassurant pour l’AJD/MR alors même qu’il n’y a pas de consensus ?

Mamadou Bocar Bâ : Nous ne sommes pas rassurés par la situation et nous l’avons toujours exprimé. Notre président était le premier à dire que les mauritaniens devaient se concerter pour trouver une solution mauritanienne à la crise. Les positions des uns et des autres étant restées ce qu’elles sont, nous sommes dans une impasse politique. Nous aurions voulu participer à des élections apaisées où l’ensemble de la classe politique participe mais tel n’est pas le cas. Au niveau de notre parti nous avons néanmoins décidé de nous engager dans cette voie là.

En plus il faut avoir un minimum de réserve face à cette démocratie qui a été vantée chez nous. Tout le monde sait dans quelles conditions Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été élu. Il ne faut pas oublier par ailleurs que les gens qui avaient soutenu Sidi Ould Cheikh Abdellahi entre les deux tours de la présidentielle de 2007 étaient les premiers à avoir vu en lui un homme de paille sous la botte des militaires. C’est donc la conséquence de cette situation que nous vivons. Et en cela l’opposition en général a une grande part de responsabilité par certains de ses choix incompréhensibles qui ont rendu possible l’accession de Sidi à la magistrature suprême.

La Tribune : Mais la réalité est tout autre aujourd’hui. L’avenir de la Mauritanie est en jeu avec un militaire qui pourrait, après n’avoir procédé qu’à la substitution de son treillis par un costume civil, se faire élire et diriger la Mauritanie pour longtemps. Vous crédibiliserez une élection ne faisant pas l’unanimité et qui du coup risque de vous plonger dans une nouvelle et trop longue dynamique d’opposition ?

Mamadou Bocar Bâ : C’est vrai. Et nous aurions préféré que la classe politique mauritanienne trouve un consensus. Mais il se trouve que la seule issue à l’impasse politique, c’est d’aller à de nouvelles élections libres et transparentes auxquelles toute personne non empêchée constitutionnellement puisse participer. Il faut qu’on donne au peuple lui-même la possibilité de trancher. Cependant les autres (FNDD et RFD, ndlr.) ne veulent pas de cette issue. Les uns (les partis du FNDD, ndlr) veulent que Sidi revienne. Le Général veut garder le pouvoir. Et les autres (le RFD, ndlr.) ne veulent pas qu’il soit candidat. On ne s’en sort pas à ce rythme.

La Tribune : Le redécoupage électoral que vous aviez demandé en janvier 2009, durant les Etats Généraux de la Démocratie n’a pas été fait. Ce redécoupage serait très important en cas d’élections législatives. Y aurait-il un compromis tacite entre l’AJD/MR et le Général Ould Abdel Aziz pour que dans le cas où celui-ci remporte la présidentielle du 06/06/09, il y ait dissolution de l’assemblée en vue d’ouvrir la voie à votre parti pour de nouvelles consultations ?

Mamadou Bocar Bâ : Il n’y a aucun accord entre l’AJD/MR et le Général en réalité. Nous nous étions battus pour que ces élections envisagées soient des élections générales. Et nous n’avons pas été suivis. Mais tout compte fait, je ne pense pas qu’une fois au pouvoir, Ould Abdel Aziz prenne le risque de dissoudre l’assemblée où en tout cas il passe pour disposer d’une majorité confortable.

Sur ce point précis, je ne suis pas sûr que nos intérêts et ceux du Général se recoupent. Il n’y a pas d’accord du tout. Nous ne pouvons pas faire ce genre de compromis. Ça n’a pas de sens.

Cependant, nous partons du principe que si l’élection est régulière, nous aurons les moyens de l’emporter. Et si nous ne battons pas le Général, il n’y aura aucun problème puisque nous aurons le choix entre travailler dans le cadre d’une opposition saine ou alors si nous sommes d’accord avec le Général sur la base d’une bonne partie des points de notre programme et s’il a besoin de nous, nous serons prêts à travailler avec lui.

La Tribune : D’aucuns pensent et soutiennent que la candidature de votre président a été suscité et a même fait l’objet d’un marchandage pour crédibiliser l’élection fixé selon n agenda unilatéral. On parle même de l’achat d’une maison à 30 millions…Avez-vous des réponses concrètes et convaincantes à ce propos ?

Mamadou Bocar Bâ : Je crois que c’est malheureux et très bas que des hommes politiques suscitent ce débat là. Si on va jusqu’à dire des choses aussi graves sur quelqu’un, il faut être capable de les étayer avec des preuves. C’est absurde de dire qu’Ibrahima n’a pas payé ses loyers. En tant que Secrétaire Général de l’institution du chef de file de l’opposition, Ibrahima jouit de certains avantages matériels accordés aux Secrétaires Généraux des ministères. Parmi ces avantages, il y a la prise en charge de son loyer. Il n’a donc pas d’arriérés de loyers qu’il devrait payer de sa poche. Les gens disent qu’Ibrahima a acheté une maison à trente millions. Ce qui est absolument faux. Il n’a pas de terrain à plus forte raison une maison. Et puis, je ne suis pas trop surpris de cet acharnement soudain sur la personne d’Ibrahima Sarr. En effet pour les tenants du boycott il faut tout faire pour discréditer les élections, pour ce faire il faut discréditer le candidat le plus crédible à leurs yeux. Ils l'ont choisi et c'est Ibrahima Moctar Sarr.

Dans ce pays malheureusement diffamer l'adversaire pour le discréditer n'est pas nouveau car en 2006 déjà lorsqu’une délégation de Flam/Rénovation que je conduisais a rencontré le président du CMJD, il a été dit que ce dernier nous avait donné des millions et que nous avions acheté des maisons.

C'est pourquoi même si nous sommes indignés par de telles pratiques nous pensons qu'il faut parfois répondre à de telles attaques par le mépris car les mauritaniens ne sont pas bêtes.

La Tribune : Il est quand même surprenant que dans sa réaction sur You tube aux informations de Taqadoumy à son propos, qu’il n’ait poussé jusqu’au bout pour par exemple exiger des preuves à l’appui sous peine de poursuites ?

Mamadou Bocar Bâ : C’et vrai. Mais en réalité, comme je l’ai dit tantôt, quand le problème s’est posé nous nous sommes dit qu’il fallait répondre par le mépris. Car c’est celui qui dit des choses sur quelqu’un et ‘accuse qui doit apporter les preuves. Quand on accuse quelqu’un d’avoir reçu de l’argent, de s’être fait acheter il faut absolument être capable d’apporter des preuves irréfutables. Moi je défie quiconque d’apporter ces preuves. Qui a donné de l’argent, par qui cela a-t-il été fait, où et comment ? Qu’ils donnent des éléments concrets par rapport à cela !

Ce qui est sûr, c’est que nous n’avons pas voulu donner de l’importance à cela. Car nous trouvions ça tellement bas. Et peut-être même qu’ils voulaient que l’on porte plainte contre eux pour se rendre importants.

La Tribune : Dans cette situation, il s’agit précisément de l’honneur d’un homme qui va à la recherche des suffrages des mauritaniens et brigue la magistrature suprême du pays. Ne trouvez-vous pas qu’il y a eu manque de courage ou d’audace d’aller jusqu’au bout pour tirer les choses au clair ?

Mamadou Bocar Bâ : Tout à fait. Il y a eu en réalité ce débat. Ibrahima lui-même a voulu porter plainte parce que ça l’a énormément touché. Mais, à un moment donné, c’étaient les gens de Taqadoumy eux-mêmes qui avaient dit qu’ils allaient apporter un démenti à leurs allégations. Toujours est-il que pour nous, tant qu’ils n’ont pas fait ce démenti ou apporté les preuves de ce qu’ils avancent, nous pourrons porter plainte.

La Tribune : Vous attestez, donc, qu’Ibrahima Sarr n’a pas acheté de maison à 30millions…

Mamadou Bocar Bâ : Ibrahima n’a pas acheté de maison. Il n’a même pas 30 millions. Il est locataire là où il est. Il n’a rien.

Aujourd’hui, là où nous sommes, nous avons contacté des hommes d’affaires pour solliciter leur soutien à notre candidature. Mais jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune réponse. Don si on nous dit qu’on a reçu de l’argent, on ne sait pas ce que les gens veulent.

La Tribune : Je vous rappelle qu’au moins deux autres candidats, en l’occurrence Kane Hamidou Baba et Mohamed Ould Abdel Aziz ont mis en place leur attelage. Ce qui veut dire qu’ils sont matériellement prêts. Or, Ibrahima Sarr avait dit quant à lui que cette fois-ci même les arabes voteront pour lui. Cette assurance reste-t-elle encore valable au moment où vous dites n’avoir reçu financièrement aucun soutien pour démarrer ?

Mamadou Bocar Bâ : Cette campagne-là, nous l’avons toujours envisagée de cette façon : nous comptons sur nous-mêmes. Nous les militants, nous allons nous mobiliser pour faire notre campagne en fonctions des moyens dont nous disposons.

Pour ce qui est de l’assurance du vote des arabes pour notre candidat, elle reste de mise. Elle repose sur la cohérence d’un discours qui a eu une adhésion certaine. Nous sommes certes le candidat qui a le moins de moyens. Mais la constance de notre discours et de notre engagement comme notre désir de créer une Mauritanie nouvelle où tous les citoyens vivront en paix, nous donne l’assurance du succès.

La Tribune : Vous dites cohérence du discours, constance d’un engagement… En fait, les premières positions de votre parti (AJD/MR) avaient été la prise en charge du passif humanitaire, de la question des déportés, ente autres problèmes des droits humains. Et vous aviez dit, en personne, durant les Etats Généraux de la Démocratie, que les exactions commises du temps de M. Taya devront être corrigées. Allez-vous vous contenter de la formule récente du HCE : indemnisation des quelques 244 familles sur la base d’un protocole comportant le renoncement des ayant-droits à ne pas porter plainte ?

Mamadou Bocar Bâ : Je dois vous dire que par rapport à cette question, nous sommes complètement divergents avec le HCE. Même si nous avons reconnu qu’il y a eu un pas avec le Général Ould Abdel Aziz, nous ne sommes pas d’accord avec cette formule du HCE. Car nous pensons qu’il ne s’agit pas seulement d’un devoir d’indemnisation dont les victimes et ayant-droits ont besoin. Il y a plusieurs devoirs. D’abord celui de vérité : il faut que les gens sachent ce qui s’est passé. Ensuite le devoir de justice et puis le devoir de réparation. S’acquitter de ces trois devoirs-là signifie que l’on évite que ce qui s’est passé se répète.

Cibler quelques familles et les indemniser, c’est insuffisant. Les gens qui n’ont pas souscrit à ce protocole ont tout le loisir de porter plainte. Nous avions même demandé au Général d’ouvrir ce dossier à toutes les parties sans restriction dans la mesure où il engageait tous les mauritaniens. Il faut impliquer tous les mauritaniens pour qu’ils puissent en discuter dans l’intérêt de la Mauritanie. Vous savez qu’il y a des hommes qui sont honorés par République mais sur qui de lourdes présomptions pèsent. Ce qui ne peut être corrigé que par un devoir de vérité.

La Tribune : Autrement dit, l’AJD/MR serait disposé à soutenir quiconque porterait plainte contre Maouya Ould Sid’Ahmed Taya ou tout autre pour crimes…

Mamadou Bocar Bâ : Cela va de soi. Pour nous, il y a des droits qui sont du ressort des victimes. Mais en tant que parti d’avant-garde, il de notre devoir d’être du côté de celui qui est victime de l’injustice. Nous n’allons pas fuir nos responsabilités par rapport à cela. Mais nous privilégions une démarche consensuelle censée permettre aux mauritaniens de sortir de cette situation.


Propos recueillis par Kissima

Source : La Tribune - Le 06 Mai 2009
Mercredi 6 Mai 2009 - 18:13
Mercredi 6 Mai 2009 - 18:21
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1.Posté par XMANDIALLO le 06/05/2009 21:35
Votre position est claire et nette comme l'eau de roche. bravo dendi , ton interwew est instructif. Merci encore AJD/MR de votre présence sur le terrain et laissez pas le HCE faire n'importe quoi et nous avons confiance en vous pour nos intérêts.

2.Posté par ARDOU M. le 06/05/2009 22:11
J'étais contre ajd/mr aujourd'hui je suis convaincu que ce parti a sa raison de vivre à plus de 500000 ...%. Prof tu as répondu d'une manière tellement directe-honnête que personne ne peut dire que c'est faux. tout cela à l'honneur du parti à l'honneur du président du parti. IMS.

Je retiens cette phrase:'.........Tout le monde sait dans quelles conditions Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été élu. Il ne faut pas oublier par ailleurs que les gens qui avaient soutenu Sidi Ould Cheikh Abdellahi entre les deux tours de la présidentielle de 2007 étaient les premiers à avoir vu en lui un homme de paille sous la botte des militaires.'...............
Entre les 2 tours........ en effet ....... et aujourd'hui ces mêmes personnes ! est-ce qu'elles disent autre chose ou quoi?

Alors nous n'avons pas le choix c'est la vérité avant tout.
Donc voter AJD/MR et IMS. Salut.

3.Posté par Dieynaba Dijby le 06/05/2009 23:25
Rien a dire Mamadou Bocar vous avez fait une excellente intervention ce n'est un secret pour personne Sidi etait le pion des millitaires. Merci encore une fois et bonne continuation

4.Posté par Malvara le 07/05/2009 01:36
Permettez moi de réagir par rapport à l’entretien de Mr Bâ Mamadou Bocar avec le journal « La tribune », lequel entretien, je n’ai pas la même lecture par rapport à certains d’entre vous. Certains points ont retenu mon attention, en particulier une amnésie de tout ce qui a précédé le putsch, doublée d’une mauvaise foi. Ensuite, un mépris total de l’acte du citoyen encore « paternalisé » en plus de minimiser les autres candidats. Pour terminer on remarque au fil de l’entretien un réel calcul politicien.

Mr Bâ relativise la période de SIDIOCA par ses termes « En plus il faut avoir un minimum de réserve face à cette démocratie qui a été vantée chez nous ». Pour nous mauritaniens, l’avènement de Sidi a été un grand pas dans l’édification d’une Mauritanie démocratique, certes ce processus n’avait pas atteint son apogée (lui a-t-on laissé le temps ?), cependant y égard à l’histoire du pays, on peut dire que cette phase a été un événement, il suffit de voir les tristes bilans de ses prédécesseurs.
Je souligne par ailleurs que c’est grâce à cette « démocratie » que Mr Bâ peut aujourd’hui militer auprès de son candidat de choix, pour cela il peut remercier certains au passage, c’est un minimum de reconnaissance.

S’il y’a un groupe que l’on a omis aujourd’hui dans ce que l’on appelle communément « le problème mauritanien », c’est bien le Peuple. En premier lieu, c’est son choix que l’on a remis en cause. « Peut-être » que des candidats ont été imposés, mais il a choisi sans aucun fusil derrière sa nique un homme. On peut ne pas l’aimer puisqu’il a été choisi par les militaires, mais de grâce respectons ce choix du citoyen.
Mr Bâ, nous dit « il faut que l’on donne au peuple lui-même la possibilité de trancher», sauf que le peuple a déjà fait son choix, et celui-ci n’était pas entre Sarr- général-Kane-Sghair. Son choix a été clair est il était pour 5 ans, si certains n’avaient pas avorté ce processus. Le peuple n’est pas un jouet que l’on brandit à chaque fois que l’envie nous vienne, responsabilisons et respectons le, en acceptant ses choix.

Le respect de tous ses adversaires est une vertu cardinale en politique. Durant tout l’entretien, on a l’impression qu’il n y’a que deux candidats. En aucun moment on ne met en valeur les autres. Mr Bâ ne parle que du général et de son candidat, « Si l’élection est régulière, nous aurons les moyens de l’emporter. Et si nous ne battons pas le Général…. ».En suivant ce raisonnement on aboutit à, soit son candidat l’emporte, soit le général gagne, ce qui est un manque de respect pour les autres.

Mr Bâ reconnaît que leur souhait que les élections soient généralisées n’a pas été respecté, et il reconnaît par ailleurs qu’une fois élu, le général ne va dissoudre l’assemblée qui lui sera dévouée. Suivant ces aveux, j’ai envie de poser quelques questions
Qu’elle sera l’attitude de son parti, une fois que l’élection sera irrégulière (encore « plus » irrégulière j’ai envie de dire !), et que l’assemblée n’est pas dissoute ? Fallait-il dans ce cas participer ?

5.Posté par gueye le 07/05/2009 11:19
Messieurs, tous ceux qui m'ont précédés

Ayez le sang pûr dans vos veines, il n y a rien dire ni à ajouter à l'intervention de Monsieur BA
Soyons sérieux quand bien même

6.Posté par BALA le 07/05/2009 12:10
AJD/MR assumera toutes les conséquences heureuses ou malheureuses de sa participation.
Aucun citoyen n'a le droit de dire à tel ou tel mauritanien, le candidat qu'il doit choisir ou le comportement qu'il doit avoir.Nul n'a le monopole de la VERITE.Nous devons chercher tout simplement le JUSTE MILIEU et pour cela le DIALOGUE est irremplçable.
Ne pas désirer cette démocratie sous Sidi O.Cheikh Abdallahi ne fera pas de M.Ibrahima Moctar Sarr un criminel ni un antidémocrate..
Chacun est libre de choisir camp.AJD/MR a choisi le terrain car c'est le seul lieu qu'il maîtrise.

7.Posté par Hamady le 07/05/2009 13:25
Malvara, Monsieur Bâ ne peut pas parler des autres candidats car son objectif est que le sien l'emporte. Tu préfères qu'il dise que , si les élections sont transparentes, les autres l'emporteront? Qui prendrait au sérieux son candidat?
S'il a parlé du Général, c'est parce que tout le monde sait que ce dernier est archi-favori.

Pour ce qui de l'élection de Sidi, tout le monde sait que ce sont les militaires qui l'avaient aidé.Lui-même n'a pas nié ça. Quant les militaires ont voulu l'aider , ils ont utilisé tous les moyens dont ils disposent ( logistique, argent, etc), pour que cette aide aboutisse. Sinon, Sidi sans argent, n'aurait pas pu sillonner le pays. Si pour vous, c'est normal dans une démocratie, en ce moment l'élection de Sidi est transparente.

Ce n'est pas parce que Monsieur Bâ a dit ne vous plait pas, que vous devez le qualifier d'amnésique. Vous demandez à Monsieur Bâ, de respecter ses amis, alors que vous êtes le premier à ne pas le faire. A votre avis,est ce que dire que quelqu'un est de mauvaise foi, parce qu'il n'est pas d'accord avec vous, c'est respectueux?

8.Posté par malvara le 07/05/2009 16:24
hamady, Mr Bâ n'est pas de mauvaise foi parcequ'il n'est pas en accord avec moi, il l'est dans le sens qu'il pretend que la démocratie sous sidi est trés rélative. Si c'est le cas, cette démocratie sera d'autant plus rélative quand c'est le général qui arrivera au pouvoir. Vous comme moi, comme Mr Bâ savons que c'est la vérité. Alors arrêttons de trouver des raisons simplistes pour justifier une participation.
Sidi sans argent aurait bien pu sillonner le pays comme Mr Sarr sans argent qui sillonne le pays, camarade. Ou vous pensez que l'argent de Sarr vient des militaires? A mon avis en terme de puissance financière sidi en disposerait plus que Mr Sarr par conséquent ce dont ce dernier est capable de faire l'autre l'aurait fait sans souci.

Tout le monde ne pense pas que le général est archi favori, tout le monde est certain que le général tricherait et l'emporterait. Alors ce moment ne vaut pas d'être vécu.

BALA, personne n'a dit qu'Ibrahim est un criminel ou un anti-démocrate, on souligne juste qu'il est entrain de participer à une mascarade qui est un non sens politique. Encore heureux que l' ajd prenne en considération les conséquences de cette élection, ça ne serait pas quand même la faute des autres!

9.Posté par malvara le 07/05/2009 17:15
Monsieur, GUEYE;
Les propos de Mr Bâ ne sont pas des versets coraniques, jusqu'à preuve du contraire. Encore que certains continuent d'analyser et d'interpreter le livre saint. Je ne vois pas pourquoi cet entrtien ne peut être analyser.
Au nom des "sangs impures" d'ouvrir leurs veines!

10.Posté par Hamady le 07/05/2009 20:24
Malvara, sous prétexte, que vous êtes contre la participation aux élections, les raisons évoquées par l'AJD/MR, ne peuvent être que simplistes. Autant le FNDD a de bonnes raisons de ne pas participer aux élections, autant l'AJD/MR et les autres ont de bonnes raisons d'y participer. Ce qui vous est demandé, c'est de respecter les décisions de ceux qui ont décidé de participer aux élections.
.
S'agissant des élections de 2006, vous ne pourrez convaincre personne que sans le soutien, notamment matériel des militaires, Sidi ne serait élu Président. Lui-même a reconnu qu'il a été aidé par les militaires, dont certains seront élevés au rang de Général, en guise de remerciement.
Vous avez raison que tout le monde ne pense pas que le Général est archi-favori. Je suis d'accord avec vous.
Rassurez-vous que l'AJD/MR prendra au moment opportun les décisions qui vont dans le sens de l'intérêt général.

11.Posté par malvara le 07/05/2009 23:48
Je ne souhaite pas une participations aux élection, et certainement pas pour les mêmes raisons que le FNDD. Du fait tout simplement que je ne crois pas en la sincérité de certains hommes qui constituent le noyau de ce front. Je ne suis pas un partisan de Sidi non plus, si tel était le cas j'aurais voté pour lui à ce moment. Nous étions tous en ce moment derrière Ibrahim jusqu'au premier tour. Puisque pour moi, si il y'avait un choix à faire entre Ahmed et Sidi, à defaut de ne soutenir aucun, j'opterai plus pour Sidi que pour Ahmed. C'est à cet instant que je n'ai pas compris la position d'Ibrahim Sarr.
Je respecte la postion de l'AJD, mais cela ne peut m'empecher de soutenir pourquoi je ne suis pas en accord avec eux.
Pour l'instant, les positions de l'AJD vont plus dans le sens du général que de l'intérêt général.

12.Posté par XMANDIALLO le 08/05/2009 00:45
Tout le monde est devenu amnésique dans ce pays , en 2007 tout le monde criait scandale pour la candidature de Sidi imposé par les militaires. Personne ne connaissait Sidi, il ne sait jamais intéressé de ce qui se passait dans son propre pays, du moins nous l'avons jamais entendu, j'aimerai savoir il vivait dans quel planète ? Alors qu'on vient pas nous répéter le même dique qu'en 2007, nous ne savons plus par quel pied danser. sidi n'a jamais été élu démocratiquement, il n'avait aucun sou dans ses poches, en 15 mois il devient millionnaire. La différence entre lui et Ibrahim n'est même pas comparable, ibrahiml a toujours milité, il est connu par son engagement et par ces écrits, et sidi qu'est qu'il a fait, nous le savons quand il était ministre des pêches pendant taya, détournements des biens public, ce souvenir restera graver dans nos mémoires. sidi n'a rapporté que des problèmes, parce qu'il n'a jamais gouverné, il faisait parti des meubles à la présidence, il ne déciderait, il a été humulié par ces mêmes militaires qui l'avaient imposés au peuple sans défense. La vérité finit toujours par éclater. Il est parti comme il est venu.

13.Posté par Hamady le 08/05/2009 00:53
Vous dites que pour l'instant, AJD/MR est plus proche du Général que de l'intérêt général: Je ne partage pas du tout votre grille de lecture mais je la respecte quand même.

Ibrahima Sarr a donné les raisons de son soutien à Ahmed. L'histoire ne lui a pas donné tort car ce qu'il craignait s'est produit; peut-être qu'Ahmed aurait été pire. Entre Sidi qui a refusé de discuter avec lui et Ahmed qui a accepté une partie de ses doléances, Ibrahima ne pouvait soutenir que le deuxième.
Je sais le problème que certains ont avec Ahmed, c'est ce qui explique en grande partie, cette hostilité. Mais là, c'est du domaine de l'affect. On s'éloigne en peu de la politique. J'aime ou je n'aime, ce n'est plus rationnel.

En revanche, je suis tout à fait d'accord avec vous qu'en effet, ceux qui constituent le noyau dur du FNDD, nous les connaissons. Rejoint par Ahmed, c'est encore autre chose.

Conclusion: ce qui nous sépare est négligeable. C'est ce que je retiens de nos échanges.
Je te prie d'aller voter,de préférence Ibrahima Sarr, ne serait-ce que pour faire barrage au Général.

Bien à vous

14.Posté par malvara le 08/05/2009 01:57
Hamady, je ne peux pas voter puisque je ne me suis pas inscrit par principe. Rassure toi, si il y'a un choix de loin on prefère un Ibrahim qu'un Sidi ou autre. Il va de soi aujourd'hui que tout négro-africain doit être plus proche d'Ibrahim que de tous les autres candidats.

Quand je dis que présentement la position d'Ibrahim est plus proche des intérêts du général, ce n'est pas dire qu'Ibrahim joue la carte du général, mais c'est surtout le général profite de la présence d'Ibrahim. Personne ne pourra l'empecher de gagner et il dira qu'il avait en face de lui des candidats de "grande taille", ce qui ne serait pas faux. C'est pour eviter de donner un alibi au général, que j'aurai aimé que l'ajd ne participe pas à la mascarade.

S'agissant de sa position par rapport à Ahmed, je ne dis pas qu'il devait soutenir Sidi. Ibrahim a certainement le droit de ne pas soutenir Sidi, cependant c'est regrétable de s'allier avec Ahmed. On aime pas Ahmed car c'est juste un homme qui prime l'arabité du pays, et c'est aussi l'homme de la nationalisation de la monnaie. On a cru en lui lors de la première élection en mauritanie avec taya, mais très tot on a compris l'homme.

J'essayerai de faire barrage au général par un autre moyen, comme je ne vais pas voté, j'espère que séparement ou ensemble on reussira, tel est l'objectif.

15.Posté par malvara le 08/05/2009 02:26
Sidi comme Xmandiallo sont des citoyens qui peuvent se presenter librement aux éléctions selon la disposition des lois. Que tous les deux soient connus ou non, ils ont le DROIT, qu'ils soient soutenus par des militaires ou des sapeurs pompiers ils ont le DROIT. Comme Sidi et Xmandiallo en simple citoyens ont le DROIT de choisir qui ils veulent, personne ne les oblige à coisir tel et non l'autre. Si les pressions financières sont là je pense qu'il faut peut-être faire comme l'a dit Ibrahim Sarr " prendre son argent pour le gagner".

Vous faites une confusion, Sidi a été élu démocratiquement car le citoyen a pris sa carte et a choisi déliberement un candidat. Aucunement durant cette phase il y'a eu des KOBONI. L'élection s'est deroulée le plus librement possible, il faut l'admettre, MAIS SUROUT IL FAUT LE RESPECTER.
Il n y'a aucune comparaison entre Sidi et Ibrahim, le premier est un président élu par des xmandiallo citoyens et le second est un candidat pour une autre élection. On ne cherche pas le meilleur ou le pire, là n'est pas le débat.
Certains sont à court d'arguments et ils choissent tout de suite un racourci, si les gens demandent le retour de Sidi c'est pour le respect d'une légalité et non par sentimentalisme à l'égard de sidi. Donc je ne vois pas pourquoi dés qu'on critique la légalité de cette élection on nous propose une opposition d'hommes.

Toutes les personnes qui sont en face du général partiront comme ils sont venus mon cher!! vous pouvez en être certains. Si la vérité devait éclater, je ne pense pas qu'aujourd'hui on serait là à parler de ça. si tel était le cas: le général, serait derrière les barreaux!

16.Posté par XMANDIALLO le 09/05/2009 19:11
Xmandiallo n'a jamais voté pour Sidi heureusement et ne votera jamais pour Sidi un incapable. Malvara pourquoi insister que sidi a été élu démocratiquement alors que c'est faux et archifaux, c'est sur tu faisais parti des militants qui criaient scandale de ne pas voter sidi qui était le candidat des militaires, Hé ne nous fatigue avec ton Sidi, c'est du passé. Sidi n'était même pas fait pour être un maire de Lemden à plus forte raison Président d'un pays complexe.

17.Posté par Malvara le 10/05/2009 02:30
Comprenons d'abord le sens des mots, "xmandiallo", dans ce cas est impersonnel donc ça peut être n'importe qui. Efféctivement, j'etais de ceux qui ne voulait pas voter Sidi, puisque j'étais avec un autre candidat qui a hélas perdu. Cependant , je respecte les adversaires, ils ont choisi un autre. Le pays est complexe tout simplement parcequ'il recelle des individus qui nient l'évidence, tout comme Taya niait le génocide, tout comme Ahmed disait que la question des noirs n'éxistait pas. De grâce evitez de copier sur eux.

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