
Malgré le refus du Wali de Nouakchott d'autoriser une marche pour la Journée Internationale pour le Travail Décent; l'Intersyndicale (UTM, CGTM, CLTM, USLM, UNTM, CNTM) a organisé aujourd'hui, le 07/10/08 à 16h sa manifestation comme prévu. Le point de rassemblement était le Stade de la Capitale et l'ancienne Maison des Jeunes. Elle emprunta l'axe de la Polyclinique de la Capitale ou l'attendait la soldatesque des putschistes.
Ce regroupement des Centrales syndicales les plus représentatives en Mauritanie estime, à raison, que leur demande a été déposée dans les délais réglementaires pour user d'un droit constitutionnel.
Il importe de signaler que, depuis le coup d'État du 06 Août 2008 contre le Président Sidi Mohamed Ould Chekh Abdallahi, les libertés individuelles et collectives sont réduites comme une peau de chagrin.
Bravant l'injonction d'une administration aux ordres des putschistes, les manifestants ont été agressés par des policiers zélés, utilisant des matraques, des bombes lacrymogènes et des pistolets de types « TAZER » (arme à effet paralysant décriée par les organisations des droits humains).
A l'instant même de la fin de la journée à Nouakchott, les manifestants s'affrontent à armes inégales avec les forces de "l'ordre" dans différents points. Il y a eu plusieurs blessés des deux cotés, qui ont été acheminés vers les hôpitaux et les centres de santé.
L'intersyndicale mettra à disposition le reportage sur la barbare répression contre les travailleurs et les citoyen(NE)s, afin d'édifier l'opinion nationale et internationale sur ces pratiques d'une autre époque.
Par ces actions démocratiques, comme lors des manifestations, au tout début de l’usurpation du pouvoir par les Généraux déchus, l'écrasante majorité du peuple mauritanien, ainsi que les formations politiques et la société civile au sein du FNDD, expriment leur détermination à faire respecter ses choix.
Tous tiennent à en finir à jamais avec le cycle infernal des coups d'État et autres actes malveillants des forces d'inertie, qui prévalent dans notre pays ces dernières décennies. Et que la Mauritanie qui a été citée en exemple pour sa volonté à mette en place un processus démocratique, reprenne la place qui a toujours été la sienne en Afrique et dans le Monde.
Baba Ould Jiddou
Ce regroupement des Centrales syndicales les plus représentatives en Mauritanie estime, à raison, que leur demande a été déposée dans les délais réglementaires pour user d'un droit constitutionnel.
Il importe de signaler que, depuis le coup d'État du 06 Août 2008 contre le Président Sidi Mohamed Ould Chekh Abdallahi, les libertés individuelles et collectives sont réduites comme une peau de chagrin.
Bravant l'injonction d'une administration aux ordres des putschistes, les manifestants ont été agressés par des policiers zélés, utilisant des matraques, des bombes lacrymogènes et des pistolets de types « TAZER » (arme à effet paralysant décriée par les organisations des droits humains).
A l'instant même de la fin de la journée à Nouakchott, les manifestants s'affrontent à armes inégales avec les forces de "l'ordre" dans différents points. Il y a eu plusieurs blessés des deux cotés, qui ont été acheminés vers les hôpitaux et les centres de santé.
L'intersyndicale mettra à disposition le reportage sur la barbare répression contre les travailleurs et les citoyen(NE)s, afin d'édifier l'opinion nationale et internationale sur ces pratiques d'une autre époque.
Par ces actions démocratiques, comme lors des manifestations, au tout début de l’usurpation du pouvoir par les Généraux déchus, l'écrasante majorité du peuple mauritanien, ainsi que les formations politiques et la société civile au sein du FNDD, expriment leur détermination à faire respecter ses choix.
Tous tiennent à en finir à jamais avec le cycle infernal des coups d'État et autres actes malveillants des forces d'inertie, qui prévalent dans notre pays ces dernières décennies. Et que la Mauritanie qui a été citée en exemple pour sa volonté à mette en place un processus démocratique, reprenne la place qui a toujours été la sienne en Afrique et dans le Monde.
Baba Ould Jiddou