
Le relais à Londres de la flamme pour les jeux Olympiques de Pékin a été émaillé dimanche matin par plusieurs incidents violents entre la police et des manifestants anti-chinois qui ont tenté de s'emparer du flambeau ou de l'éteindre au moyen d'un extincteur.
Moins d'une heure après le début du parcours, qui se déroule sous la neige et doit s'achever vers 17h00 GMT à Greenwich (est de Londres), deux manifestants ont tenté d'éteindre la flamme au moyen d'extincteurs lors d'un passage de relais dans le quartier de Ladbroke Grove, selon une journaliste de l'AFP sur place.
Ils ont déclenché un extincteur sur lequel était inscrit la mention «extincteur de propagande», provoquant un début de panique dans la foule. Ils ont été immédiatement arrêtés sans ménagement par les policiers qui se relaient eux aussi, à pied ou à vélo, pour escorter la flamme depuis son départ du stade de Wembley, vers 9h30 GMT.
«Cette protestation ne visait pas le peuple chinois mais au contraire le régime brutal qui les dirige», avaient expliqué les deux manifestants dans un communiqué.
Dans un incident séparé montré par les télévisions, survenu dans le même quartier, un manifestant a été plaqué au sol et arrêté après avoir tenté de s'emparer de la flamme alors qu'elle était portée par une présentatrice de la BBC télévision, Konnie Huq.
Plusieurs manifestations plus pacifiques ont jalonné le passage de la flamme, des manifestants criant «Tibet Libre» et dénonçant la répression des autorités chinoises dans ce pays.
En fin de matinée, une dizaine de personnes avaient déjà été arrêtées par la police, qui a mobilisé quelque 2000 policiers pour éviter tout débordement, selon Scotland Yard.
«Absence de stratégie du gouvernement»
Un premier incident était survenu quelques minutes après le départ de la flamme de Wembley, alors que le rameur Steve Redgrave, quintuple champion olympique d'aviron, venait de transmettre le flambeau à une jeune fille de 16 ans, entouré de plusieurs jeunes sportifs et de policiers courant à ses côtés.
Scotland Yard avait prévenu que toute personne tentant de s'interposer au passage de la flamme serait arrêtée et placée en garde à vue pour le reste de la journée.
La flamme doit traverser les principaux sites londoniens, le British Museum, China town, Picadilly Circus, Downing Street --où elle sera accueillie par le premier ministre Gordon Brown vers 12h10 GMT-- ou la cathédrale Saint-Paul.
Plusieurs manifestations, notamment à l'appel des associations Free Tibet (Tibet libre), Free Burma (Birmanie) ou Reporters sans frontières (RSF), sont également prévues tout au long de la journée.
«Ce que cette flamme olympique met en lumière, c'est surtout l'absence de stratégie du gouvernement face aux questions des droits de l'Homme en Chine avant les jeux Olympiques de Pékin», a expliqué Tom Porteous, porte-parole de l'association Human Rights Watch.
L'ambassadrice de Chine en Grande-Bretagne, Fu Ying, doit assurer un relais de la flamme près du British Museum en milieu de journée. Sa participation pourrait attiser la colère de militants des droits de l'Homme protestant contre les violations des droits de l'Homme en Chine et la répression au Tibet.
Une manifestation pro-chinoise est également prévue à cette occasion.
Source: cyberpresse
(M)
Moins d'une heure après le début du parcours, qui se déroule sous la neige et doit s'achever vers 17h00 GMT à Greenwich (est de Londres), deux manifestants ont tenté d'éteindre la flamme au moyen d'extincteurs lors d'un passage de relais dans le quartier de Ladbroke Grove, selon une journaliste de l'AFP sur place.
Ils ont déclenché un extincteur sur lequel était inscrit la mention «extincteur de propagande», provoquant un début de panique dans la foule. Ils ont été immédiatement arrêtés sans ménagement par les policiers qui se relaient eux aussi, à pied ou à vélo, pour escorter la flamme depuis son départ du stade de Wembley, vers 9h30 GMT.
«Cette protestation ne visait pas le peuple chinois mais au contraire le régime brutal qui les dirige», avaient expliqué les deux manifestants dans un communiqué.
Dans un incident séparé montré par les télévisions, survenu dans le même quartier, un manifestant a été plaqué au sol et arrêté après avoir tenté de s'emparer de la flamme alors qu'elle était portée par une présentatrice de la BBC télévision, Konnie Huq.
Plusieurs manifestations plus pacifiques ont jalonné le passage de la flamme, des manifestants criant «Tibet Libre» et dénonçant la répression des autorités chinoises dans ce pays.
En fin de matinée, une dizaine de personnes avaient déjà été arrêtées par la police, qui a mobilisé quelque 2000 policiers pour éviter tout débordement, selon Scotland Yard.
«Absence de stratégie du gouvernement»
Un premier incident était survenu quelques minutes après le départ de la flamme de Wembley, alors que le rameur Steve Redgrave, quintuple champion olympique d'aviron, venait de transmettre le flambeau à une jeune fille de 16 ans, entouré de plusieurs jeunes sportifs et de policiers courant à ses côtés.
Scotland Yard avait prévenu que toute personne tentant de s'interposer au passage de la flamme serait arrêtée et placée en garde à vue pour le reste de la journée.
La flamme doit traverser les principaux sites londoniens, le British Museum, China town, Picadilly Circus, Downing Street --où elle sera accueillie par le premier ministre Gordon Brown vers 12h10 GMT-- ou la cathédrale Saint-Paul.
Plusieurs manifestations, notamment à l'appel des associations Free Tibet (Tibet libre), Free Burma (Birmanie) ou Reporters sans frontières (RSF), sont également prévues tout au long de la journée.
«Ce que cette flamme olympique met en lumière, c'est surtout l'absence de stratégie du gouvernement face aux questions des droits de l'Homme en Chine avant les jeux Olympiques de Pékin», a expliqué Tom Porteous, porte-parole de l'association Human Rights Watch.
L'ambassadrice de Chine en Grande-Bretagne, Fu Ying, doit assurer un relais de la flamme près du British Museum en milieu de journée. Sa participation pourrait attiser la colère de militants des droits de l'Homme protestant contre les violations des droits de l'Homme en Chine et la répression au Tibet.
Une manifestation pro-chinoise est également prévue à cette occasion.
Source: cyberpresse
(M)