Un collectif de plusieurs ONG et associations dit des victimes de la répression (COVIRE) en Mauritanie a réclamé, samedi, l’adoption d’une loi d’orientation et la constitution d’une commission d’enquête indépendante et autonome sur le passif humanitaire pour faire toute la lumière sur cette période sombre de l'histoire récente du pays.
Hérité du régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya renversé le 3 août 2005, la vocable "passif humanitaire" désigne, en Mauritanie, les violations massives des droits humains, (tortures et exécutions extra-judiciaires) de militaires noirs dans les casernes entre septembre 1990 et février 1991.
S'exprimant à l'occasion de la célébration du premier anniversaire de la reconnaissance du collectif, son président, Abou Sy, s’est prononcé en faveur d’une structure indépendante représentative de toutes les forces vives du pays et dotée d’un pouvoir de décision allant au-delà du rôle consultatif.
Il a expliqué que la création de cette structure, qui sera chargée de faire respecter "le devoir de vérité, le devoir de justice, le devoir mémoire et le devoir de réconciliation nationale", passe par l’abrogation de la loi d’amnistie adoptée par le parlement mauritanien en mai 1993.
Cette loi est vivement contestée par les ONG de défense des droits humains.
Le collectif salue néanmoins "les avancées sur le chemin de la résolution du passif humanitaire" avec, notamment, le début du retour des réfugiés, tout en exhortant les autorités à plus d’efforts pour résoudre définitivement ce problème.
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Source: afriquenligne
(M) avomm
Hérité du régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya renversé le 3 août 2005, la vocable "passif humanitaire" désigne, en Mauritanie, les violations massives des droits humains, (tortures et exécutions extra-judiciaires) de militaires noirs dans les casernes entre septembre 1990 et février 1991.
S'exprimant à l'occasion de la célébration du premier anniversaire de la reconnaissance du collectif, son président, Abou Sy, s’est prononcé en faveur d’une structure indépendante représentative de toutes les forces vives du pays et dotée d’un pouvoir de décision allant au-delà du rôle consultatif.
Il a expliqué que la création de cette structure, qui sera chargée de faire respecter "le devoir de vérité, le devoir de justice, le devoir mémoire et le devoir de réconciliation nationale", passe par l’abrogation de la loi d’amnistie adoptée par le parlement mauritanien en mai 1993.
Cette loi est vivement contestée par les ONG de défense des droits humains.
Le collectif salue néanmoins "les avancées sur le chemin de la résolution du passif humanitaire" avec, notamment, le début du retour des réfugiés, tout en exhortant les autorités à plus d’efforts pour résoudre définitivement ce problème.
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Source: afriquenligne
(M) avomm