Comme annoncé depuis quelque temps, trois partis politiques de la majorité (INSAF) et de l’opposition (RFD et UFP) ont paraphé, ce jeudi soir (21 septembre) un document dénommé un pacte républicain. Ce document visent, expliquent les signataires à régler par le dialogue et la concertation, un certains nombre de problèmes qui entravent le processus démocratique et la bonne gouvernance.
Il s’agit pour l’essentiel de la question de l’unité nationale et de ses problèmes récurrents liés à la cohabitation, à l’école, à la bonne gouvernance. Le pays est gangrené par les détournements de deniers publics, du pillage à ciel ouvert de ses ressources, faisant apparaître deux Mauritanies : l’une d’en haut (richissime) et d’en bas (les prolétaires et autres), des injustices sociales criantes et enfin des problèmes liés à la transparence des élections. Celles de mai 2023 ont démontré les limites de cette transparence, en dépit d’un consensus entre les acteurs de l’arène politique, les partis politiques du pouvoir et de l’opposition ont tous dénoncé d’énormes irrégularités ayant entaché le vote.
Le pacte républicain pourrait donc au terme des discussions trouver des solutions consensuelles. Seulement ce pacte est loin de faire l’unanimité au sein de l’opposition démocratique. Nombre de ses segments ont déploré l’absence de concertations et d’inclusion. Ils ne se sentent donc pas concernés, affirment-ils. Les questions que l’on se pose au lendemain de cette signature est de savoir quels profits politiques pourraient tirer les parties contractantes en mettant en rade le reste de l’opposition ?
Cette dernière accepterait-elle de prendre le train en marche même si le RFD et l’UFP non représentés à l’Assemblée Nationale, parlent d’une « feuille de route réactualisée ». En effet, en été dernier et dans le cadre des préparatifs d’un dialogue inclusif, la classe politique avait convenu d’une feuille de route recensant l’essentiel des questions à débattre.
Source : Le Calame (Mauritanie)
Il s’agit pour l’essentiel de la question de l’unité nationale et de ses problèmes récurrents liés à la cohabitation, à l’école, à la bonne gouvernance. Le pays est gangrené par les détournements de deniers publics, du pillage à ciel ouvert de ses ressources, faisant apparaître deux Mauritanies : l’une d’en haut (richissime) et d’en bas (les prolétaires et autres), des injustices sociales criantes et enfin des problèmes liés à la transparence des élections. Celles de mai 2023 ont démontré les limites de cette transparence, en dépit d’un consensus entre les acteurs de l’arène politique, les partis politiques du pouvoir et de l’opposition ont tous dénoncé d’énormes irrégularités ayant entaché le vote.
Le pacte républicain pourrait donc au terme des discussions trouver des solutions consensuelles. Seulement ce pacte est loin de faire l’unanimité au sein de l’opposition démocratique. Nombre de ses segments ont déploré l’absence de concertations et d’inclusion. Ils ne se sentent donc pas concernés, affirment-ils. Les questions que l’on se pose au lendemain de cette signature est de savoir quels profits politiques pourraient tirer les parties contractantes en mettant en rade le reste de l’opposition ?
Cette dernière accepterait-elle de prendre le train en marche même si le RFD et l’UFP non représentés à l’Assemblée Nationale, parlent d’une « feuille de route réactualisée ». En effet, en été dernier et dans le cadre des préparatifs d’un dialogue inclusif, la classe politique avait convenu d’une feuille de route recensant l’essentiel des questions à débattre.
Source : Le Calame (Mauritanie)