Des dirigeants de banques mauritaniennes, accusées d'avoir bénéficié de "transferts illicites" de la Banque centrale entre 2001 et 2002, ont accepté jeudi de faire rembourser leur établissement, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
"Des PDG de banques et un homme d'affaires ont été auditionnés par le procureur de la République dans le cadre du dossier des transferts illicites de la Banque Centrale et ont donné leur accord pour payer les montants qui leur sont réclamés", a affirmé cette source.
Le montant total de ces transferts et les noms des PDG concernés n'ont pas été précisés pour "les besoins du secret de l'enquête", selon des sources judiciaires. Durant sa campagne pour l'élection présidentielle du 18 juillet, le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait évoqué le dossier, parlant d'une somme de "plus de 15 milliards d'ouguiyas" (près de 39 millions d'euros).
Une grande partie des ces montants auraient profité à des dignitaires du régime de Maaouiya Ould Taya (1984-2005) et à des sociétés liées aux banques incriminées, indiquent par ailleurs des sources sécuritaires.
Les PDG des principales banques incriminées avaient été soumis dimanche à des interrogatoires par la police sur des "transferts illicites", moins d'une semaine après l'arrestation d'un ancien gouverneur de la Banque centrale en poste durant la période en question.
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de l'opération "lutte contre la gabegie" menée par le régime du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. L'opération a déjà permis de découvrir des détournements importants et s'est soldée par des limogeages en série de hauts responsables et directeurs de sociétés d'Etat notamment.
Lacom.com
source : Lakoom-info
via cridem
"Des PDG de banques et un homme d'affaires ont été auditionnés par le procureur de la République dans le cadre du dossier des transferts illicites de la Banque Centrale et ont donné leur accord pour payer les montants qui leur sont réclamés", a affirmé cette source.
Le montant total de ces transferts et les noms des PDG concernés n'ont pas été précisés pour "les besoins du secret de l'enquête", selon des sources judiciaires. Durant sa campagne pour l'élection présidentielle du 18 juillet, le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait évoqué le dossier, parlant d'une somme de "plus de 15 milliards d'ouguiyas" (près de 39 millions d'euros).
Une grande partie des ces montants auraient profité à des dignitaires du régime de Maaouiya Ould Taya (1984-2005) et à des sociétés liées aux banques incriminées, indiquent par ailleurs des sources sécuritaires.
Les PDG des principales banques incriminées avaient été soumis dimanche à des interrogatoires par la police sur des "transferts illicites", moins d'une semaine après l'arrestation d'un ancien gouverneur de la Banque centrale en poste durant la période en question.
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de l'opération "lutte contre la gabegie" menée par le régime du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. L'opération a déjà permis de découvrir des détournements importants et s'est soldée par des limogeages en série de hauts responsables et directeurs de sociétés d'Etat notamment.
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