
Plusieurs dizaines de militants anti-putsch en Mauritanie ont organisé jeudi un sit-in devant la radio nationale à Nouakchott, près de trois mois après le coup d'Etat, pour protester contre "la partialité des médias publics" en faveur des "putschistes", a constaté l'AFP.
"Nous avons choisi la proximité de la radio pour protester contre la partialité des médias publics utilisés par les putschistes comme des porte-voix du général (Mohamed Ould Abdel Aziz), chef de la junte", a affirmé le porte-parole du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), Idoumou Ould Mophamed Lemine.
"C'est une nouvelle phase de domestication des medias utilisés pour dénigrer le président élu (Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé le 6 août, ndlr) et désinformer l'opinion sur son véritable bilan" a-t-il déclaré, au nom de la coalition de partis dénonçant le putsch.
Le sit-in s'est transformé en une marche et a été dispersé par la police qui a fait usage de lacrymogènes et de matraques.
Un autre rassemblement anti-putsch était simultanément organisé devant le Sénat, où une commission d'enquête interrogeait Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, fils aîné du président déchu, sur le financement de la Fondation KB présidée par sa mère, dont il est vice-président.
M. Ould Cheikh Abdallahi a refusé de parler "en l'absence de ses avocats", adoptant la même "stratégie de silence" que sa mère, déjà convoquée deux fois par les sénateurs. Selon sa famille, il a argué qu'il ne reconnaissait pas la légalité de la commission créée après le putsch, durant une session extraordinaire convoquée par la junte.
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Source: lemonde
(M) avomm
"Nous avons choisi la proximité de la radio pour protester contre la partialité des médias publics utilisés par les putschistes comme des porte-voix du général (Mohamed Ould Abdel Aziz), chef de la junte", a affirmé le porte-parole du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), Idoumou Ould Mophamed Lemine.
"C'est une nouvelle phase de domestication des medias utilisés pour dénigrer le président élu (Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé le 6 août, ndlr) et désinformer l'opinion sur son véritable bilan" a-t-il déclaré, au nom de la coalition de partis dénonçant le putsch.
Le sit-in s'est transformé en une marche et a été dispersé par la police qui a fait usage de lacrymogènes et de matraques.
Un autre rassemblement anti-putsch était simultanément organisé devant le Sénat, où une commission d'enquête interrogeait Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, fils aîné du président déchu, sur le financement de la Fondation KB présidée par sa mère, dont il est vice-président.
M. Ould Cheikh Abdallahi a refusé de parler "en l'absence de ses avocats", adoptant la même "stratégie de silence" que sa mère, déjà convoquée deux fois par les sénateurs. Selon sa famille, il a argué qu'il ne reconnaissait pas la légalité de la commission créée après le putsch, durant une session extraordinaire convoquée par la junte.
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Source: lemonde
(M) avomm