
Décidément, le Front National pour la Défense de la Démocratie n’entend pas baisser les bras. Depuis la chute du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le Fndd multiplie les appels et supplications dans l’espoir de restaurer l’ordre constitutionnel et le rétablissement du président dans ses fonctions. Pour toutes armes, le Fndd dispose du droit à la parole et du rassemblement populaire.
C’est dans ce cadre que le Front a organisé jeudi soir un meeting nocturne dans la zone populeuse de Sebkha, en face de l’hôtel Koumbissaleh où ont pris part les personnalités du Fndd.
Devant une foule de personnes venues de plusieurs coins de Nouakchott, les différents intervenants ont réitéré leur condamnation du coup d’Etat du 6 août en appelant à la libération du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, ainsi que de son Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf et leur rétablissement dans leurs fonctions respectives.
Le Front exige aussi que Ould Sidi Baba retrouve son poste de président du Conseil économique et social. "Non au coup d’Etat, oui à la légalité". Tel était le slogan écrit sur des banderoles collées aux murs du lieu du meeting.
Les mots employés pour qualifier le coup d’Etat étaient à la hauteur de l’indignation et de la révolte qui se dégageaient du discours. Le Fndd a souligné le caractère cynique et prémédité de ce coup d’Etat qui consacre le retour au pouvoir d’exception. Les militaires ne doivent pas s’ingérer dans les affaires politiques. L’armée a pour mission la sécurité et la défense de la souveraineté nationale.
Le limogeage de hauts gradés de l’armée ne saurait en aucun cas justifier un coup d’Etat. "Le président de la République en sa qualité » de chef suprême des armées est habilité à démettre ou remettre les hommes aux commandes et non l’inverse" a déclaré Bâ Mamadou Alassane. "De toutes les façons, nous continuerons à user de tous les moyens légaux pour marquer notre désapprobation face à la violation flagrante de la légalité" poursuivent certains intervenants.
Le Fndd prend à témoin l’opinion nationale et internationale pour mettre la junte devant ses responsabilités. Le front se dit ouvert au dialogue et à la concertation comme meilleure voie de trouver une solution de sortie de crise. Il est inacceptable qu’un groupe d’officiers s’empare d’un pouvoir démocratiquement élu. "Seul le peuple a le pouvoir d’élire ou de démettre un président par la voie des urnes" ajoute un intervenant.
Malgré la fatigue due au mois de Ramadan, les militants du Fndd ont répondu à l’appel de leurs leaders jusqu’à une heure tardive de la soirée.
Amadou Diarra
source : Le Rénovateur (Mauritanie)
C’est dans ce cadre que le Front a organisé jeudi soir un meeting nocturne dans la zone populeuse de Sebkha, en face de l’hôtel Koumbissaleh où ont pris part les personnalités du Fndd.
Devant une foule de personnes venues de plusieurs coins de Nouakchott, les différents intervenants ont réitéré leur condamnation du coup d’Etat du 6 août en appelant à la libération du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, ainsi que de son Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf et leur rétablissement dans leurs fonctions respectives.
Le Front exige aussi que Ould Sidi Baba retrouve son poste de président du Conseil économique et social. "Non au coup d’Etat, oui à la légalité". Tel était le slogan écrit sur des banderoles collées aux murs du lieu du meeting.
Les mots employés pour qualifier le coup d’Etat étaient à la hauteur de l’indignation et de la révolte qui se dégageaient du discours. Le Fndd a souligné le caractère cynique et prémédité de ce coup d’Etat qui consacre le retour au pouvoir d’exception. Les militaires ne doivent pas s’ingérer dans les affaires politiques. L’armée a pour mission la sécurité et la défense de la souveraineté nationale.
Le limogeage de hauts gradés de l’armée ne saurait en aucun cas justifier un coup d’Etat. "Le président de la République en sa qualité » de chef suprême des armées est habilité à démettre ou remettre les hommes aux commandes et non l’inverse" a déclaré Bâ Mamadou Alassane. "De toutes les façons, nous continuerons à user de tous les moyens légaux pour marquer notre désapprobation face à la violation flagrante de la légalité" poursuivent certains intervenants.
Le Fndd prend à témoin l’opinion nationale et internationale pour mettre la junte devant ses responsabilités. Le front se dit ouvert au dialogue et à la concertation comme meilleure voie de trouver une solution de sortie de crise. Il est inacceptable qu’un groupe d’officiers s’empare d’un pouvoir démocratiquement élu. "Seul le peuple a le pouvoir d’élire ou de démettre un président par la voie des urnes" ajoute un intervenant.
Malgré la fatigue due au mois de Ramadan, les militants du Fndd ont répondu à l’appel de leurs leaders jusqu’à une heure tardive de la soirée.
Amadou Diarra
source : Le Rénovateur (Mauritanie)