En surfant sur le net, j’étais attiré par une ancienne chronique d’un journal local. Pas si ancienne que cela. Elle date du 4/12/O7. Et elle est toujours d’actualité. Il y est question d’un accident qui a endeuillé des familles d’Arafat. Je rends hommage aux enfants de ces familles.
En effet, c’était à l’heure de la sortie de l’école, précisément au moment où la circulation routière devient insupportable, au moment où tous les chauffeurs s’empressent pour avoir des clients, au moment où ………… ; « Quatre enfants tentaient de traverser la voie ; une voiture s’arrête, le chauffeur leur fit signe de passer. Se tenant par les mains, ils traversent en courant ; mais un autre véhicule qui suivait le premier, au lieu de s’arrêter, contourna et doubla l’autre par la droite. A l' instant où les enfants passaient. Choc terrible. Quatre victimes ; toutes mortes. Il y a deux jours, j’ai aperçu ce même individu au volant d’une autre voiture. Apparemment sans soucis. Et toujours aussi pressé et moins respectueux du code de la route. Comment se fait-il…!? ».
En fait, n’importe qui peut se procurer un permis de conduire en conduisant en toute tranquillité. Sans être dérangé.
Bizarrement, certains compatriotes en écoutant le saint coran, dans leurs véhicules, empruntent les sens interdits, comme si le coran n’incite pas à l’organisation. D’autres doublent à droite sans être inquiété. Quant au code de la route, c’est le cadet de leurs soucis. Ainsi, des cadres éveillés, soient-ils, procèdent à ces pratiques malveillantes. Ne parlons pas de chauffard de taxi.
Que tous les citoyens soient soumis à la réglementation routière. Si c’est le cas, les générations futures peuvent dire, en 2009, il y avait une mesure historique. Dans cette année, une volonté de puissance a marqué l’action des agents de l’action. Particulièrement, un changement est effectué. Nos ancêtres ont décidé de vivre dans un espace urbain. Ils ont décidé de déclencher le processus d’une révolution structurelle qui s’est concrétisée par un aménagement du territoire sans équivoque.
C’était dans la Capitale Nouakchott. Une capitale qui a été submergée à l’époque par un exode rural frappant. Elle a été victime d’afflux massifs dus essentiellement à une sécheresse affectant la totalité de nos villes. Dans cette ville, il y avait des acteurs braves, qui croyaient à la cause juste, ils croyaient à l’avenir. Saluons leur mémoire. Ils sont un mythe que nous devons incarner. Ils étaient une minorité, et ils ont transformé le cours de l’histoire en organisant une ville qui fut anarchique. Ces acteurs croyaient à un rêve qui s’appelait la Mauritanie.
A l’heure époque, le monde entier était désespéré par une instabilité et des crises économiques graves. Ces agents d’action avaient des maigres salaires, ils souffraient, mais ils avaient fait un miracle, puisqu’ils croyaient à quelque chose, à un mythe qui était tout simplement la Mauritanie. Cela a commencé dans la capitale Nouakchott, une capitale qui symbolisait et symbolise la modernité mauritanienne ……………
Mohamed Fouad Barrada
Source: www.barrada.unblog.fr