Comme ils l’avaient annoncé au cours de la conférence de presse tenue lundi dernier, des partis d’opposition ont signé ce jeudi à l’hôtel Khater, une nouvelle plate forme politique. Ces partis sont regroupés au sein d’une nouvelle coordination. Il s’agit de l’APP,l’UFP, le RFD, El Bedil,l’AFCD,Adel, le PLEJ,le RPM et l’UNAD.
Prenant la parole à cette occasion, M.Messaoud Ould Boulkheir, président de l’APP a déclaré que : « Notre pays est menacé dans son unité par le comportement du nouveau régime. La démocratie est également menacée par ce comportement démagogique. La télévision de Mauritanie nous a décrit comme des gens défendant la gabegie or, tout le monde sait que tous ces hommes présents ici ont été toujours à l’avant-garde et ont réclamé cette lutte contre la gabegie. Il trompe qui ? Les mauritaniens connaissent ceux qui se sont toujours sacrifiés pour défendre leurs intérêts et ceux qui ont toujours semé la pagaille. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, nous sommes unis contre la dictature. »
M.Messaoud a poursuivi son discours en passant en revue les grands problèmes auxquels fait face le pays. Selon lui, il y a d’abord la sécurité. Là, il a minimisé les efforts menées par les autorités en disant qu’il s’agit de simples slogans. « Comment s’est-il étonné, a-t-on pu kidnappé des gens au bord de l’océan et se retrouver deux jours plus tard à l’extrême Est, au Mali c'est-à-dire, traverser toute la Mauritanie sans être inquiété ni même vu ? »
Le second problème pour Messaoud c’est l’arrestation des hommes d’affaires. Pour lui : « Ils sont emprisonnés injustement et cela touche aux intérêts du pays. Le rôle de ces personnes dans le tissu économique du pays est incontestable et leurs sociétés sont incontournables. »
M .Messaoud affirme de ce fait avoir conseillé au président de se ressaisir en lui disant : « Ce que vous faites n’est pas dans l’intérêt du pays. Vous ne pouvez pas vous en prendre à des tribus, des régions parce qu’ils ne vous ont pas soutenu. »
S’agissant du pacte signé par ces partis, il vise à sortir le pays « des graves problèmes qu’il traverse. Il permettra de renforcer leur lutte pour que les mauritaniens jouissent de la justice et de l’égalité. »
Bakari Guèye
Source : Le Divan
Prenant la parole à cette occasion, M.Messaoud Ould Boulkheir, président de l’APP a déclaré que : « Notre pays est menacé dans son unité par le comportement du nouveau régime. La démocratie est également menacée par ce comportement démagogique. La télévision de Mauritanie nous a décrit comme des gens défendant la gabegie or, tout le monde sait que tous ces hommes présents ici ont été toujours à l’avant-garde et ont réclamé cette lutte contre la gabegie. Il trompe qui ? Les mauritaniens connaissent ceux qui se sont toujours sacrifiés pour défendre leurs intérêts et ceux qui ont toujours semé la pagaille. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, nous sommes unis contre la dictature. »
M.Messaoud a poursuivi son discours en passant en revue les grands problèmes auxquels fait face le pays. Selon lui, il y a d’abord la sécurité. Là, il a minimisé les efforts menées par les autorités en disant qu’il s’agit de simples slogans. « Comment s’est-il étonné, a-t-on pu kidnappé des gens au bord de l’océan et se retrouver deux jours plus tard à l’extrême Est, au Mali c'est-à-dire, traverser toute la Mauritanie sans être inquiété ni même vu ? »
Le second problème pour Messaoud c’est l’arrestation des hommes d’affaires. Pour lui : « Ils sont emprisonnés injustement et cela touche aux intérêts du pays. Le rôle de ces personnes dans le tissu économique du pays est incontestable et leurs sociétés sont incontournables. »
M .Messaoud affirme de ce fait avoir conseillé au président de se ressaisir en lui disant : « Ce que vous faites n’est pas dans l’intérêt du pays. Vous ne pouvez pas vous en prendre à des tribus, des régions parce qu’ils ne vous ont pas soutenu. »
S’agissant du pacte signé par ces partis, il vise à sortir le pays « des graves problèmes qu’il traverse. Il permettra de renforcer leur lutte pour que les mauritaniens jouissent de la justice et de l’égalité. »
Bakari Guèye
Source : Le Divan