Le chef de file de l’opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah, a appelé à un « sursaut national devenu nécessaire pour empêcher que le pays tombe dans un gouffre profond », a constaté APA à Nouakchott.
«Je lance un appel à toutes les bonnes intentions pour l’organisation d’un dialogue national sincère et sérieux entre toutes les forces politiques conscientes de la gravité du maintien des structures actuelles pour gouverner le pays », a indiqué Ould Dadah dans un communiqué rendu public mercredi à Nouakchott.
Il a estimé que « l’apparition spontanée des candidatures indépendantes pendant la période de transition (août 2005 – avril 2007) et les irrégularités ayant entaché les élections avaient conduit à un parlement non homogène et à un président de la république soutenu par une majorité manquant de vision et de ligne politiques communes ».
«Il n’a pas fallu plus d’une année d’exercice du pouvoir par le président et un groupe de responsables gouvernementaux et de parlementaires pour découvrir la réalité qu’il est désormais impossible de gouverner à travers les structures actuelles des institutions », a analysé Ould Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, 17 députés sur 95).
Ces déclarations interviennent dans une atmosphère de tension politique à Nouakchott où le chef de l’Etat, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, avait menacé mardi, dans une interview avec la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, de dissoudre le Parlement.
«Je n’hésiterai pas à dissoudre le Parlement si je parviens à la conviction que je ne dispose pas d’une majorité suffisante me permettant de mettre en application le programme sur la base duquel j’ai été élu par le peuple mauritanien », a-t-il dit dans cette interview, réalisée en Espagne.
Ould Cheikh Abdallahi semblait réagir, lui, à une demande de convocation d’une session extraordinaire du Parlement, initiée par une cinquantaine de députés, alors que les parlementaires sont en vacances jusqu’en novembre prochain.
Une session dont l’ordre du jour inclut l’élection des membres de la Haute Cour de justice, qui peut juger les hauts responsables de l’Etat, et la constitution d’une commission parlementaire au sein du Sénat chargée de faire la lumière sur la gestion et les modes de financement de la Fondation Khatou Mint El Boukhari, dirigée par l’épouse du président de la république.
___________
Source: APA
(M) avomm
«Je lance un appel à toutes les bonnes intentions pour l’organisation d’un dialogue national sincère et sérieux entre toutes les forces politiques conscientes de la gravité du maintien des structures actuelles pour gouverner le pays », a indiqué Ould Dadah dans un communiqué rendu public mercredi à Nouakchott.
Il a estimé que « l’apparition spontanée des candidatures indépendantes pendant la période de transition (août 2005 – avril 2007) et les irrégularités ayant entaché les élections avaient conduit à un parlement non homogène et à un président de la république soutenu par une majorité manquant de vision et de ligne politiques communes ».
«Il n’a pas fallu plus d’une année d’exercice du pouvoir par le président et un groupe de responsables gouvernementaux et de parlementaires pour découvrir la réalité qu’il est désormais impossible de gouverner à travers les structures actuelles des institutions », a analysé Ould Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, 17 députés sur 95).
Ces déclarations interviennent dans une atmosphère de tension politique à Nouakchott où le chef de l’Etat, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, avait menacé mardi, dans une interview avec la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, de dissoudre le Parlement.
«Je n’hésiterai pas à dissoudre le Parlement si je parviens à la conviction que je ne dispose pas d’une majorité suffisante me permettant de mettre en application le programme sur la base duquel j’ai été élu par le peuple mauritanien », a-t-il dit dans cette interview, réalisée en Espagne.
Ould Cheikh Abdallahi semblait réagir, lui, à une demande de convocation d’une session extraordinaire du Parlement, initiée par une cinquantaine de députés, alors que les parlementaires sont en vacances jusqu’en novembre prochain.
Une session dont l’ordre du jour inclut l’élection des membres de la Haute Cour de justice, qui peut juger les hauts responsables de l’Etat, et la constitution d’une commission parlementaire au sein du Sénat chargée de faire la lumière sur la gestion et les modes de financement de la Fondation Khatou Mint El Boukhari, dirigée par l’épouse du président de la république.
___________
Source: APA
(M) avomm