
L’avocat de l’Association des Femmes Chefs de Famille Me Ahmed Bezeid Ould El Mamy, commis pour défendre le couple Vatimétou Mint Boubakar Ould Naji et Brahim Ould Mohamed Ould Marcou a dénoncé au cours d’un point de presse certaines "irrégularités" notées dans la procédure de détention de Ould Marcou.
La situation se complique davantage pour Brahim Ould Mohamed Ould Marcou qui croupit toujours en prison alors que sa conjointe a été libérée depuis belle lurette, grâce à l’intervention de son oncle Ould Naji, Commissaire de la Police de l’aéroport.
Ce "deux poids deux mesures" n’a pas été du goût de la Présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille, Aminétou Mint Ely Moctar, qui accuse le Procureur de la République de Nouakchott, le Régisseur de la prison centrale, le juge d’instruction dans cette affaire ainsi que le Commissaire de l’Aéroport d’avoir été à l’origine du refus d’accorder à Brahim Ould Marcou la liberté provisoire.
Ce refus a fait sortir Aminétou Mint Ely Moctar de ses gongs. L’appareil judiciaire, administratif et policier, fait-elle remarquer, est détenu par "une classe féodale qui empêche toute évolution de la société mauritanienne" connue surtout par sa propension à "violer les lois" de la République qu’elle est pourtant censée protéger.
La cheville ouvrière dans cette affaire demeure le commissaire Ould Naji, accusé par Aminétou Mint Ely Moctar de vouloir "incriminer" sans fondement Brahim Ould Marcou.
Boubakar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, venu témoigner sa solidarité à Ould Marcou, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Pour lui, Ould Marcou est victime d’une "injustice flagrante" et d’un "traitement discriminatoire".
Et, au niveau de l’Association des Femmes Chefs de Famille, on s’interroge toujours sur le refus de la part du Parquet d’accorder à Ould Marcou la liberté provisoire. Pire encore, le Procureur de la République semble, lui aussi, vouloir enfoncer Ould Marcou puisque, lorsque le dossier lui a été transmis, il l’a incriminé d’atteinte aux lois de Dieu.
Non seulement, il a déclaré le mariage de Ould Marcou et Vatimétou Ould Naji d’illégal, il a ordonné aussi le dépôt en prison de Ould Marcou. Une telle attitude a été jugée par Me Ahmed Bezeid Ould El Mamy comme un acte discriminatoire.
Par ailleurs, le commissaire Ould Naji aurait torturé, selon les dires de l’avocat, sa nièce, Vatimétou Mint Boubacar Ould Naji afin de la forcer à se constituer en partie civile contre Ould Marcou, son mari.
Par ses manœuvres et ses relations, le commissaire Ould Naji aurait réussi à obtenir la liberté provisoire pour sa nièce sans l’objection du Parquet alors que le dossier était en appel devant le procureur de la République.
Quant aux avocats de Ould Marcou, leur demande de liberté provisoire pour leur client a été refusée malgré l’accord du juge d’instruction. Cette affaire est toujours en appel devant la chambre d’accusation, qui n’est pas habilitée à se saisir de ce genre de dossier.
Dès l’instant qu’il y a des documents authentifiant le mariage de Brahim Ould Marcou et Vatimétou Mint Naji, estime Me Ahmed Bezeid Ould El Mamy, la procédure pénale ne doit pas avoir lieu puisque le juge civil ne s’est pas encore déclaré.
Cette procédure pénale, pour lui, est une manière, pour le commissaire Ould Naji, de se venger de Ould Marcou dont le mariage avec sa nièce a été jugé contraire aux "lois de Dieu".
Par Babacar Baye Ndiaye
Le Rénovateur (Mauritanie)
Source:Dicko
La situation se complique davantage pour Brahim Ould Mohamed Ould Marcou qui croupit toujours en prison alors que sa conjointe a été libérée depuis belle lurette, grâce à l’intervention de son oncle Ould Naji, Commissaire de la Police de l’aéroport.
Ce "deux poids deux mesures" n’a pas été du goût de la Présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille, Aminétou Mint Ely Moctar, qui accuse le Procureur de la République de Nouakchott, le Régisseur de la prison centrale, le juge d’instruction dans cette affaire ainsi que le Commissaire de l’Aéroport d’avoir été à l’origine du refus d’accorder à Brahim Ould Marcou la liberté provisoire.
Ce refus a fait sortir Aminétou Mint Ely Moctar de ses gongs. L’appareil judiciaire, administratif et policier, fait-elle remarquer, est détenu par "une classe féodale qui empêche toute évolution de la société mauritanienne" connue surtout par sa propension à "violer les lois" de la République qu’elle est pourtant censée protéger.
La cheville ouvrière dans cette affaire demeure le commissaire Ould Naji, accusé par Aminétou Mint Ely Moctar de vouloir "incriminer" sans fondement Brahim Ould Marcou.
Boubakar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, venu témoigner sa solidarité à Ould Marcou, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Pour lui, Ould Marcou est victime d’une "injustice flagrante" et d’un "traitement discriminatoire".
Et, au niveau de l’Association des Femmes Chefs de Famille, on s’interroge toujours sur le refus de la part du Parquet d’accorder à Ould Marcou la liberté provisoire. Pire encore, le Procureur de la République semble, lui aussi, vouloir enfoncer Ould Marcou puisque, lorsque le dossier lui a été transmis, il l’a incriminé d’atteinte aux lois de Dieu.
Non seulement, il a déclaré le mariage de Ould Marcou et Vatimétou Ould Naji d’illégal, il a ordonné aussi le dépôt en prison de Ould Marcou. Une telle attitude a été jugée par Me Ahmed Bezeid Ould El Mamy comme un acte discriminatoire.
Par ailleurs, le commissaire Ould Naji aurait torturé, selon les dires de l’avocat, sa nièce, Vatimétou Mint Boubacar Ould Naji afin de la forcer à se constituer en partie civile contre Ould Marcou, son mari.
Par ses manœuvres et ses relations, le commissaire Ould Naji aurait réussi à obtenir la liberté provisoire pour sa nièce sans l’objection du Parquet alors que le dossier était en appel devant le procureur de la République.
Quant aux avocats de Ould Marcou, leur demande de liberté provisoire pour leur client a été refusée malgré l’accord du juge d’instruction. Cette affaire est toujours en appel devant la chambre d’accusation, qui n’est pas habilitée à se saisir de ce genre de dossier.
Dès l’instant qu’il y a des documents authentifiant le mariage de Brahim Ould Marcou et Vatimétou Mint Naji, estime Me Ahmed Bezeid Ould El Mamy, la procédure pénale ne doit pas avoir lieu puisque le juge civil ne s’est pas encore déclaré.
Cette procédure pénale, pour lui, est une manière, pour le commissaire Ould Naji, de se venger de Ould Marcou dont le mariage avec sa nièce a été jugé contraire aux "lois de Dieu".
Par Babacar Baye Ndiaye
Le Rénovateur (Mauritanie)
Source:Dicko