La visite en France du président mauritanien Abdel Aziz, qui a rencontré ce mardi son homologue français Nicolas Sarkozy, marque la normalisation des relations entre Paris et Nouakchott. Depuis deux ans, la Mauritanie est la cible d'attaques de la mouvance d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a notamment revendiqué l'attentat-suicide perpétré en août près de l'ambassade de France à Nouakchott et dans lequel deux gendarmes avaient été légèrement blessés.
La coopération millitaire entre la France et la Mauritanie, ne date pas d'hier. A la fin des années 1970 l'armée française était régulièrement intervenue en Mauritanie pour lutter contre la guérilla du Front Polisario et sécuriser le chemin de fer qui mène aux mines de Zouérate.
Pour le ministère français de la Défense, cette visite du président Mohamed Ould Abdel Aziz va permettre d'identifier les « besoins » de la Mauritanie en matière millitaire. Après le coup d'Etat du 6 août 2008, l'Union européenne et la France avaient suspendu leur coopération avec Nouakchott.
Aujourd'hui la présence millitaire française en Mauritanie est donc « très modeste » précise le ministère de la Défense. Officiellement, il n'y a qu'un groupe de huit formateurs, dont six officiers répartis entre la capitale Nouackchott et le camp d'Atar au coeur du massif de l'Adrar à plus de 400 kilomètres de la capitale.
C'est aussi là que se trouve une base arrière des GLAT, les groupements de l'armée mauritanienne de lutte antiterroriste qui patrouillent dans le désert pour empêcher les infiltrations des millitants d'al-Qaïda pour le Maghreb islamique.
Avec la normalisation des relations entre Paris et Nouakchott, la coopération militaire entre les deux pays devrait se renforcer. Au début du mois, le chef d'état major des armées le général Jean-Louis Georgelin a fait le déplacement en Mauritanie. Déja la France a cédé quelques véhicules 4X4 de type « Land Rover » à l'armée mauritanienne.
On parle aussi d'une vente d'avions d'entraînement « Tucano ». Cet avion a été retiré de l'armée de l'Air française au mois de juillet mais il pourrait reprendre du service sous les couleurs mauritaniennes comme avion d'observation.
Source: RFI
La coopération millitaire entre la France et la Mauritanie, ne date pas d'hier. A la fin des années 1970 l'armée française était régulièrement intervenue en Mauritanie pour lutter contre la guérilla du Front Polisario et sécuriser le chemin de fer qui mène aux mines de Zouérate.
Pour le ministère français de la Défense, cette visite du président Mohamed Ould Abdel Aziz va permettre d'identifier les « besoins » de la Mauritanie en matière millitaire. Après le coup d'Etat du 6 août 2008, l'Union européenne et la France avaient suspendu leur coopération avec Nouakchott.
Aujourd'hui la présence millitaire française en Mauritanie est donc « très modeste » précise le ministère de la Défense. Officiellement, il n'y a qu'un groupe de huit formateurs, dont six officiers répartis entre la capitale Nouackchott et le camp d'Atar au coeur du massif de l'Adrar à plus de 400 kilomètres de la capitale.
C'est aussi là que se trouve une base arrière des GLAT, les groupements de l'armée mauritanienne de lutte antiterroriste qui patrouillent dans le désert pour empêcher les infiltrations des millitants d'al-Qaïda pour le Maghreb islamique.
Avec la normalisation des relations entre Paris et Nouakchott, la coopération militaire entre les deux pays devrait se renforcer. Au début du mois, le chef d'état major des armées le général Jean-Louis Georgelin a fait le déplacement en Mauritanie. Déja la France a cédé quelques véhicules 4X4 de type « Land Rover » à l'armée mauritanienne.
On parle aussi d'une vente d'avions d'entraînement « Tucano ». Cet avion a été retiré de l'armée de l'Air française au mois de juillet mais il pourrait reprendre du service sous les couleurs mauritaniennes comme avion d'observation.
Source: RFI