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Si les partis politiques mauritaniens ont en commun une aversion vis-à-vis des relations qu’entretiennent leur pays et Israël, il ne demeure pas moins qu’ils ne réagissent pas de la même manière vis-à-vis de la suspension des relations que vient d’entreprendre le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Récit
Certains ont cautionné le putsch, ils réclament le retour à la légalité constitutionnelle mais pas question pour eux de voir Ould Cheikh rétabli dans ses de Président de la République et pas question non plus que les militaires participent au jeu politique.
D’autres sont farouchement opposés au putsch et réclament le rétablissement de Sidi dans ses fonctions constitutionnelles. D’autres n’ont pas d’idéal ils ne réclament rien, pas la démocratie en tout cas. Cependant il y a un point qui rapproche les partis politiques mauritaniens c’est leur aversion vis-à-vis des relations qu’entretiennent notre pays d’avec Israël.
Cependant il y a un point qui rapproche les partis politiques mauritaniens c’est leur aversion vis-à-vis des relations qu’entretiennent notre pays d’avec Israël.En cas de rupture, ou même de suspension de ces relations, certains pensaient pouvaient penser que les réactions seront de plus chaudes. Eh ! bien ils ont mis à côté de la plaque.
Vingt-quatre heures après l’annonce de la suspension des relations avec Israël, les réactions par communiqués se font rares. Parmi les formations qui ont réagi officiellement, il y a le RFD, pour qui la suspension est «une étape importante mais insuffisante et ne doit pas empêcher la rupture de ces relations honteuses avec une entité hors la loi qui bafoue les religions et les conventions internationales».
Le RFD s’est gardé cependant de tisser une couronne à Ould Abdel Aziz que certains saluent comme un héros. Le RFD a rappelé son soutien indéfectible au peuple palestinien dans sa lutte et s’est félicité du sommet de Doha en espérant que la réunion économique, prévue au Koweït, lundi prochain, permette de souder les rangs arabes, rapporte l’ANI.
Tawassoul autre parti qui a réagi vis-à-vis de la suspension des relations d’avec Israël parle d’une decison qui va «dans le bon sens» comme une victoire de la rue mauritanienne, avant de réclamer «la rupture totale des relations entre la Mauritanie et Israël. «Nous appuyons fermement les initiatives populaires et les forces politiques pour qu’elles poursuivent leurs activités de soutien aux parents à Gaza», souligne un communiqué de ce parti.
De l’autre côté, le parti El Vadhila (la vertu) dont le chef est ministre dans l’actuel gouvernement a qualifié de «courageuse» la décision de gel des relations avec Tel Aviv qui datent de 1999. Il a lui aussi souhaité, dans un communiqué, aller jusqu’à mettre définitivement fin à cette relation», à en croire une dépêche de l’Agence de Presse Africaine (APA). Le Parti mauritanien pour le changement a loué cette mesure qu’il a considérée comme en parfaite «harmonie avec la position du peuple mauritanien rejetant toute forme de relations avec l’entité sioniste».
«Un non événement».
Cependant 24 heures après l’annonce de la suspension des relations avec l’Etat Hébreu, les réactions de bon nombre des partis politiques se font encore attendre. C’est le cas notamment de l’UFP comme la plupart des partis qui sont réunis sous la bannière du Front anti-putsch. «Pour sa part, M. Mohamed Ould Maouloud, président de l’Union des forces du progrès, a laissé entendre, d’après l’AMI «que sa formation a convoqué une réunion extraordinaire pour évaluer la décision de la suspension des relations avec Israël».Faudrait-il prendre cette information avec des pincettes, les médias publics étant ce qu’ils sont, des médias donnant dans l’intox, dans le contexte de crise qui secoue le pays.
Toutefois est-il que l’UFP- parti fortement opposé au maintien des relations avec l’Etat Hébreu- d’habitude prompte à monter au créneau pour définir sa position n’a publié aucun communiqué, 24 heures après l’annonce de la suspension des relations mauritano-israëliennes, en guise de réaction.
L’APP autre parti fortement opposé aux relations avec Israël qui de tout temps a réclamé à cor et à cri la rupture des relations d’avec Israël dont le leader Messouad Ould Boulkheir avait inclus la rupture des relations avec Israël parmi ses thèmes de campagne lors de la présidentielle de 2007, tarde à se faire entendre et à définir sa position.
«En somme, confie un militant de l’APP qui parle en son nom personnel, c’est que la Mauritanie peut faire de mieux c’est de rompre purement et simplement ses relations avec Israël. La suspension des relations annoncées par le général Ould Abdel Aziz est un non événement, qui vise à vendre son coup d’Etat».
Samba Camara
source : Biladi
Certains ont cautionné le putsch, ils réclament le retour à la légalité constitutionnelle mais pas question pour eux de voir Ould Cheikh rétabli dans ses de Président de la République et pas question non plus que les militaires participent au jeu politique.
D’autres sont farouchement opposés au putsch et réclament le rétablissement de Sidi dans ses fonctions constitutionnelles. D’autres n’ont pas d’idéal ils ne réclament rien, pas la démocratie en tout cas. Cependant il y a un point qui rapproche les partis politiques mauritaniens c’est leur aversion vis-à-vis des relations qu’entretiennent notre pays d’avec Israël.
Cependant il y a un point qui rapproche les partis politiques mauritaniens c’est leur aversion vis-à-vis des relations qu’entretiennent notre pays d’avec Israël.En cas de rupture, ou même de suspension de ces relations, certains pensaient pouvaient penser que les réactions seront de plus chaudes. Eh ! bien ils ont mis à côté de la plaque.
Vingt-quatre heures après l’annonce de la suspension des relations avec Israël, les réactions par communiqués se font rares. Parmi les formations qui ont réagi officiellement, il y a le RFD, pour qui la suspension est «une étape importante mais insuffisante et ne doit pas empêcher la rupture de ces relations honteuses avec une entité hors la loi qui bafoue les religions et les conventions internationales».
Le RFD s’est gardé cependant de tisser une couronne à Ould Abdel Aziz que certains saluent comme un héros. Le RFD a rappelé son soutien indéfectible au peuple palestinien dans sa lutte et s’est félicité du sommet de Doha en espérant que la réunion économique, prévue au Koweït, lundi prochain, permette de souder les rangs arabes, rapporte l’ANI.
Tawassoul autre parti qui a réagi vis-à-vis de la suspension des relations d’avec Israël parle d’une decison qui va «dans le bon sens» comme une victoire de la rue mauritanienne, avant de réclamer «la rupture totale des relations entre la Mauritanie et Israël. «Nous appuyons fermement les initiatives populaires et les forces politiques pour qu’elles poursuivent leurs activités de soutien aux parents à Gaza», souligne un communiqué de ce parti.
De l’autre côté, le parti El Vadhila (la vertu) dont le chef est ministre dans l’actuel gouvernement a qualifié de «courageuse» la décision de gel des relations avec Tel Aviv qui datent de 1999. Il a lui aussi souhaité, dans un communiqué, aller jusqu’à mettre définitivement fin à cette relation», à en croire une dépêche de l’Agence de Presse Africaine (APA). Le Parti mauritanien pour le changement a loué cette mesure qu’il a considérée comme en parfaite «harmonie avec la position du peuple mauritanien rejetant toute forme de relations avec l’entité sioniste».
«Un non événement».
Cependant 24 heures après l’annonce de la suspension des relations avec l’Etat Hébreu, les réactions de bon nombre des partis politiques se font encore attendre. C’est le cas notamment de l’UFP comme la plupart des partis qui sont réunis sous la bannière du Front anti-putsch. «Pour sa part, M. Mohamed Ould Maouloud, président de l’Union des forces du progrès, a laissé entendre, d’après l’AMI «que sa formation a convoqué une réunion extraordinaire pour évaluer la décision de la suspension des relations avec Israël».Faudrait-il prendre cette information avec des pincettes, les médias publics étant ce qu’ils sont, des médias donnant dans l’intox, dans le contexte de crise qui secoue le pays.
Toutefois est-il que l’UFP- parti fortement opposé au maintien des relations avec l’Etat Hébreu- d’habitude prompte à monter au créneau pour définir sa position n’a publié aucun communiqué, 24 heures après l’annonce de la suspension des relations mauritano-israëliennes, en guise de réaction.
L’APP autre parti fortement opposé aux relations avec Israël qui de tout temps a réclamé à cor et à cri la rupture des relations d’avec Israël dont le leader Messouad Ould Boulkheir avait inclus la rupture des relations avec Israël parmi ses thèmes de campagne lors de la présidentielle de 2007, tarde à se faire entendre et à définir sa position.
«En somme, confie un militant de l’APP qui parle en son nom personnel, c’est que la Mauritanie peut faire de mieux c’est de rompre purement et simplement ses relations avec Israël. La suspension des relations annoncées par le général Ould Abdel Aziz est un non événement, qui vise à vendre son coup d’Etat».
Samba Camara
source : Biladi