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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Place à Barack Obama. Discours du 28 août 2008


«Amérique, nous pouvons faire mieux que ces huit dernières années. Nous sommes un meilleur pays que cela», a déclaré Barack Obama.
«Amérique, nous pouvons faire mieux que ces huit dernières années. Nous sommes un meilleur pays que cela», a déclaré Barack Obama.


Un grand spectacle organisé à la façon d'un concert rock, où ne manquaient ni le public en exaltation (75.000 personnes réunies dans le grand stade), ni les invités prestigieux (comme Stevie Wonder ou Sheryl Crow), ni les grands écrans, ni le pupitre escamotable, ni les feux d'artifice, mais qui n'a en rien nui à l'émotion se dégageant du discours d'Obama.

"Avec une profonde gratitude et une grande humilité, j'accepte votre nomination pour la présidence des États-Unis", a-t-il lancé dès son arrivée, salué par un grand cri de la foule, avant d'entamer, pendant trois quarts d'heure, un discours d'appel à l'unité du peuple américain, de défense et d'illustration de "la promesse américaine : "l'idée que nous sommes responsables de nous-mêmes mais aussi que nous tombons et nous relevons comme un seul pays".

Si Barack Obama, dans son discours d'acceptation de la candidature démocrate à la Maison Blanche, n'a pas repris la rhétorique du pasteur noir devenu emblématique pour tous les Afro-américains des Etats-Unis, la référence à Martin Luther King était bien présente, ce jeudi, dans le stade de Denver. Les spectateurs ont, entendu de longs extraits du discours du pasteur baptiste, Martin Luther King III, fils du révérend. Il a affirmé que son père serait "fier" d'Obama. Et c'est devant un public chauffé à blanc et tout pétri de références au rêve américain que le jeune sénateur de l'Illinois a réalisé sa prestation.

Barack Obama a une nouvelle fois laissé libre cours à son éloquence. "C'est cette promesse qui a toujours fait de ce pays un pays pas comme les autres", a-t-il notamment lancé. "Si on travaille dur et que l'on fait des sacrifices, chacun d'entre nous peut atteindre son rêve et au-delà se rassembler dans la grande famille américaine pour s'assurer que la prochaine génération pourra à son tour poursuivre ce rêve. C'est pourquoi je suis là ce soir. Parce que depuis 232 ans (depuis l'indépendance des États-Unis), à chaque fois que ce rêve a été menacé, des hommes et des femmes ordinaires, des étudiants et des soldats, des paysans et des enseignants, des infirmières et des balayeurs ont trouvé le courage de maintenir ce rêve en vie".

Barack Obama a ensuite rendu hommage aux anciens adversaires du camp Clinton : tout d'abord à Hillary, "championne de la cause des travailleurs et inspiration pour mes filles et les vôtres", puis à son mari. Il a aussi salué le sénateur vétéran Ted Kennedy. Et il n'a pas oublié le nécessaire rappel à certaines maladresses de l'adversaire présent, John McCain. Le discours social était aussi présent : "Notre gouvernement devrait travailler pour nous, pas contre nous. Il devrait nous aider, pas nous faire du mal. Il devrait ouvrir des opportunités, non pas seulement à ceux qui ont argent et influence, mais à tous ceux qui sont prêts à travailler".

Premier Noir (métis) désigné candidat d'un grand parti aux Etats-Unis, Obama a prononcé un discours d'acceptation de 43 minutes dans le stade de football des Broncos de Denver. Son intervention, coïncidait avec le 45e anniversaire d'un autre discours passé dans l'histoire, "I Have a Dream!", prononcé en 1963 par Martin Luther King, grande figure de l'histoire des Etats-Unis.

Au terme de son discours, Obama a été rejoint à la tribune par Joe Biden, son colistier, qui siège depuis 35 ans au Sénat et a une longue expérience en matière de politique étrangère. Leurs épouses se sont jointes à eux, et un feu d'artifice a embrasé le ciel nocturne au-dessus du stade, sur lequel pleuvaient des cotillons. La convention démocrate de Denver s'est dont conclue hier par le discours d'acceptation du candidat Barack Obama, qui s'est engagé à effacer les errements économiques des huit années de la présidence Bush et à rétablir la réputation des Etats-Unis dans le monde

Le discours d'acceptation d'Obama marque le coup d'envoi de deux bons mois de campagne avant l'élection présidentielle du 4 novembre face à McCain, qu'il retrouvera lors de trois débats télévisés, dont le premier aura lieu fin septembre.

L’engagement personnel de Barack Obama avec des promesses précises pour être crédibles ; dans un discours bâti autour de divers points dont…

Le rêve américain...

«Nous sommes à un de ces moments uniques, un moment où notre nation est en guerre, notre économie dans la tourmente et le rêve américain à nouveau menacé».

«La promesse américaine, c'est l'idée que nous sommes responsables de nous-mêmes mais aussi que nous tombons et nous relevons comme un seul pays. C'est cette promesse qui a toujours fait de ce pays un pays pas comme les autres. Si on travaille dur et que l'on fait des sacrifices, chacun d'entre nous peut atteindre son rêve et au-delà se rassembler dans la grande famille américaine pour s'assurer que la prochaine génération pourra à son tour poursuivre ce rêve»».

Sa Candidature...

«Je sais bien que je suis un candidat improbable. Je n'ai pas le pedigree idéal. Je n'ai pas passé ma carrière dans les allées du pouvoir».
«Mais je suis devant vous ce soir parce que dans tous les Etats-Unis, quelque chose est en train de se passer. Ce que ceux qui dénigrent ne comprennent pas, c'est que dans cette élection, il ne s'est jamais agi de moi. Il s'est agi de vous».

Son rival John Mccain...

«Le bilan est clair: John McCain a voté (au Congrès) avec George W.Bush 90% du temps. Le sénateur McCain aime bien parler de jugement, mais vraiment, qu'est-ce que veut dire votre jugement, lorsque vous pensez que George W. Bush avait raison à plus de 90%? Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas prêt à miser sur 10%».
«Je ne pense pas que le sénateur McCain se moque de ce qui se passe dans la vie des Américains. Je pense simplement qu'il ne le sait pas. Autrement, pourquoi définirait-il la classe moyenne comme (ceux) qui gagneraient moins de 5 millions de dollars par an?».

«Comment pourrait-il proposer des centaines de millions de dollars d'exonérations fiscales aux grandes entreprises et aux compagnies pétrolières, mais pas un centime d'allègements fiscaux pour plus d'une centaine de millions d'Américains? Comment pourrait-il proposer un plan de couverture maladie qui taxerait les salaires, ou un projet sur l'éducation qui ne ferait rien pour aider les familles à payer l'université, ou un plan qui privatiserait la caisse nationale de retraite et jouerait votre pension au casino?

L’ Economie...

«Contrairement à John McCain, je vais arrêter de donner des exonérations fiscales aux grandes entreprises qui délocalisent leurs postes à l'étranger, et je vais commencer à les donner à des entreprises qui créent des bons emplois, ici aux Etats-Unis».
«Je vais éliminer les impôts sur les bénéfices des petites entreprises et les start-ups qui vont créer les emplois bien payés, de haute technologie de demain».
«Je vais réduire les impôts, je le répète, réduire les impôts pour 95% des foyers de gens qui travaillent. Parce que dans une économie comme celle-ci, la dernière chose que nous devrions faire est d'augmenter les impôts de la classe moyenne».

L’ Energie...

«Pour le salut de notre économie, notre sécurité, et l'avenir de notre planète, je vais nous fixer un but clair en tant que président: en 10 ans, nous allons mettre enfin un terme à notre dépendance en pétrole venu du Moyen-Orient».
«En tant que président, je puiserai dans nos réserves de gaz naturel, j'investirai dans une technologie de charbon propre et trouverai des moyens de maîtriser l'énergie nucléaire de façon sûre».
«J'investirai 150 milliards de dollars dans la prochaine décennie dans des sources d'énergie renouvelables, bon marché, l'énergie solaire et éolienne, ainsi que les nouvelles générations de biocarburants. Un investissement qui va conduire à de nouvelles activités et cinq millions de nouveaux emplois qui paieront bien et ne pourront jamais être délocalisés».

L’ Education...

«Je vais investir dans l'éducation dès la petite enfance. Je vais recruter une armée d'enseignants, les payer davantage et mieux les soutenir. Et en échange, je demanderai des critères plus élevés et plus de responsabilité».

La Santé...

«Le temps est désormais venu de tenir la promesse d'un système de santé bon marché et accessible à tout Américain. Si vous avez déjà une assurance maladie, mon projet fera baisser vos primes. Si vous n'en avez pas, vous pourrez obtenir la même couverture que les membres du Parlement se sont accordé».

La Sécurité Nationale...

«Si John McCain veut débattre sur la question de savoir qui a le tempérament et le discernement pour devenir le prochain commandant en chef, c'est un débat que je suis prêt à avoir».
«En tant que commandant en chef, je n'hésiterai jamais à défendre ce pays, mais j'enverrai nos soldats risquer leur vie seulement pour une mission claire et avec l'engagement sacré qu'ils auront tout l'équipement nécessaire pour combattre et qu'ils bénéficieront des soins et des aides qu'ils méritent quand ils rentreront».
«Ne me dites pas que les démocrates n'assureront pas votre sécurité. La politique étrangère des Bush et McCain a dilapidé l'héritage que des générations d'Américains, démocrates et républicains, avaient construit, et nous sommes ici pour rétablir cet héritage».

L’Afghanistan, l’Irak, le 11 Septembre, et la Georgie...

«Lorsque le sénateur McCain tournait son regard vers l'Irak juste après le 11-Septembre, je me suis levé et me suis opposé à cette guerre, sachant qu'elle allait nous faire perdre de vue les vrais dangers qui nous menacent.

«Lorsque John McCain a dit que nous pouvions nous en sortir en Afghanistan, j'ai demandé plus de ressources et de soldats afin de terminer le combat contre les vrais terroristes qui nous ont attaqué le 11-Septembre, et j'ai été clair sur le fait que nous devions éliminer Oussama Ben Laden et ses adjoints si nous les avions dans notre ligne de mire».

«Je mettrai fin à cette guerre en Irak de façon responsable, et terminerai le combat contre Al-Qaïda et les talibans en Afghanistan. Je reconstruirai notre armée pour pouvoir répondre aux futurs conflits. Mais je reprendrai aussi une diplomatie directe et sans compromis qui peut empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires et faire plier l'agression russe en Géorgie.

«On ne vainc pas un réseau terroriste qui opère en même temps dans 80 pays en occupant l'Irak. On ne protège pas Israël en dissuadant l'Iran simplement en parlant fort à Washington. On ne peut pas vraiment soutenir la Géorgie lorsqu'on a éprouvé nos alliances les plus anciennes».

Le Contrôle des Armes...

«Posséder des armes peut être différent pour des chasseurs dans les campagnes de l'Ohio où pour ceux qui souffrent de la violence des gangs à Cleveland, mais ne me dites pas que nous ne pouvons pas maintenir le deuxième amendement (de la Constitution qui autorise le droit du port d’armes, ndlr) tout en évitant que des AK-47 se retrouvent dans des mains de criminels».

L’immigration...

«L'immigration provoque des débats passionnés, mais je ne connais personne qui profite lorsqu'une mère est séparée de son bébé ou quand un employeur réduit les salaires des Américains en embauchant des travailleurs clandestins».

Les Droits des Homosexuels...

«Je sais qu'il y a des différends sur la question du mariage homosexuel, mais certainement, nous pouvons nous mettre d'accord sur le fait que nos frères homosexuels et nos soeurs lesbiennes ont le droit de rendre visite à l'hôpital à la personne qu'ils aiment et vivre libres de toute discrimination».

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Source: grioo
(M) avomm



Une femme pleure après le discours d'acceptation de Barack Obama jeudi soir à Denver
Une femme pleure après le discours d'acceptation de Barack Obama jeudi soir à Denver
Vendredi 29 Août 2008 - 14:01
Vendredi 29 Août 2008 - 14:18
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