
Opportunité d'entente ou risque de dissension
La première session ordinaire du Parlement depuis le coup d'Etat du 6 août dernier se tiendra lundi 10 novembre prochain. En effet, selon le règlement intérieur de la Chambre basse, "la première session ordinaire de l'Assemblée nationale s'ouvre le deuxième lundi du mois de novembre et la deuxième session s'ouvre le deuxième lundi du mois de janvier ". L'ordre du jour de la session doit être établi par le conseil des présidents.
Cette session parlementaire qui s'annonce se déroulera sous une atmosphère politique marquée par de fortes dissensions au niveau interne et par des menaces d'isolement sur le plan international. Certains parlementaires de l'opposition, affiliés au Front national pour la défense de la démocratie (Fndd), hostiles au coup d'Etat, ne prendront certainement pas part aux travaux de cette session, dont notamment les présidents des deux Chambres du Parlement. Plusieurs observateurs considèrent cependant que la session à venir peut constituer un terrain propice pour le rapprochement des positions entre les deux clans adverses, comme elle peut approfondir les dissensions, entre la majorité des parlementaires qui soutient le coup d'Etat du 6 août et partant les nouvelles autorités militaires et la minorité des parlementaires qui continue de réclamer le retour à l'ordre constitutionnel et la réhabilitation des autorités légitimes, en l'occurrence le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et son Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf, tous les deux en résidence surveillée.
Face à l'absence de toute information officielle sur le contenu de l'ordre du jour de la prochaine session, les supputations vont bon train. Certains croient fermement que les parlementaires de la majorité discuteront du budget de l'Etat, d'autres affirmant que l'ordre du jour comportera certainement des points relatifs à la recherche d'autres solutions de sortie de crise intermédiaires, à même d'épargner au pays l'internationalisation de la crise mauritanienne. Ils soutiennent qu'en l'absence d'un tel consensus, le problème pourrait s'aggraver et pourrait même atteindre un stade beaucoup plus compliqué, sans compter la fracture dangereuse que le pourrissement de la situation pourrait entraîner sur le plan politique, sociale et économique. Des sources sûres parlent de la forte probabilité que le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheïr, assiste à l'ouverture de la session du 10 novembre prochain, session au cours de laquelle, il pourrait réitérer sa proposition pour une sortie de crise.
Écrit par JOB
06-11-2008
La première session ordinaire du Parlement depuis le coup d'Etat du 6 août dernier se tiendra lundi 10 novembre prochain. En effet, selon le règlement intérieur de la Chambre basse, "la première session ordinaire de l'Assemblée nationale s'ouvre le deuxième lundi du mois de novembre et la deuxième session s'ouvre le deuxième lundi du mois de janvier ". L'ordre du jour de la session doit être établi par le conseil des présidents.
Cette session parlementaire qui s'annonce se déroulera sous une atmosphère politique marquée par de fortes dissensions au niveau interne et par des menaces d'isolement sur le plan international. Certains parlementaires de l'opposition, affiliés au Front national pour la défense de la démocratie (Fndd), hostiles au coup d'Etat, ne prendront certainement pas part aux travaux de cette session, dont notamment les présidents des deux Chambres du Parlement. Plusieurs observateurs considèrent cependant que la session à venir peut constituer un terrain propice pour le rapprochement des positions entre les deux clans adverses, comme elle peut approfondir les dissensions, entre la majorité des parlementaires qui soutient le coup d'Etat du 6 août et partant les nouvelles autorités militaires et la minorité des parlementaires qui continue de réclamer le retour à l'ordre constitutionnel et la réhabilitation des autorités légitimes, en l'occurrence le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et son Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf, tous les deux en résidence surveillée.
Face à l'absence de toute information officielle sur le contenu de l'ordre du jour de la prochaine session, les supputations vont bon train. Certains croient fermement que les parlementaires de la majorité discuteront du budget de l'Etat, d'autres affirmant que l'ordre du jour comportera certainement des points relatifs à la recherche d'autres solutions de sortie de crise intermédiaires, à même d'épargner au pays l'internationalisation de la crise mauritanienne. Ils soutiennent qu'en l'absence d'un tel consensus, le problème pourrait s'aggraver et pourrait même atteindre un stade beaucoup plus compliqué, sans compter la fracture dangereuse que le pourrissement de la situation pourrait entraîner sur le plan politique, sociale et économique. Des sources sûres parlent de la forte probabilité que le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheïr, assiste à l'ouverture de la session du 10 novembre prochain, session au cours de laquelle, il pourrait réitérer sa proposition pour une sortie de crise.
Écrit par JOB
06-11-2008