
Le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, Président du Haut Conseil d'Etat (HCE, junte) songe à mettre aux arrêts le Colonel Ely Ould Mohamed Vall, avant l'échéance de sa demande de quitter l'armée, prévue le 15 octobre 2008.
Fin août dernier, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall arrive à Nouakchott et dépose, auprès de l'Etat-major de l'Armée Nationale, une demande de libération lui permettant de revenir à la vie civile, et donc de ne plus être considéré comme un officier en activité.
Le bureau du personnel de l'Etat-major enregistre la requête le 16 septembre 2008 et fixe la date au 15 octobre, jour où l'ex chef de la transition de 2005-2007 redevient un citoyen mauritanien, libre de tout engagement militaire.
Durant le mois précédant le départ de Ould Mohamed Vall de l'armée, le Haut Conseil d'Etat (HCE) avait commencé à monter un dossier destiné à empêcher la candidature éventuelle, du citoyen Ely Ould Mohamed Vall, à la prochaine présidentielle.
Plutôt bien documenté selon une source neutre, il dossier s'articulerait, principalement, sur quatre volets :
- Acquisition contestable de cinquante parcelles de terrain, réparties entre le Ksar et Tevragh Zeina, deux quartiers résidentiels de Nouakchott, la capitale ;
- Acquisition illégale d'un terrain situé à la sortie de Nouakchott, sur la route de Nouadhibou, sur 7 kilomètre du littoral ;
- Tentatives d'acquisition frauduleuse du terrain de l'ancien Palais du Peuple ;
Les cinquante parcelles ainsi que le terrain sur la route de Nouadhibou appartiendraient à Ely Ould Mohamed Vall ; le dernier, il serait au nom de son épouse ce qui ferait du couple le premier propriétaire foncier du pays, en termes de rapport individuel au kilomètre carré.
Les lettre d'attributions seraient signé par le ministre des finances de l'époque ; quant aux décrets, ils porteraient la signature du Wali de Nouakchott; tous auraient été paraphés du temps où Ould Mohamed Vall présidait la Mauritanie d'où la prise illégale d'intérêt, l'abus de pouvoir, le népotisme aggravé, etc…
Pour ce qui est du quatrième volet, il porterait, entre autres, sur une facture de 1.200.000.000 UM (un milliard deux cents mille Ouguiya), qui concerne des meubles acheté par la Présidence de la République, début 2006.
Bien que cette facture ait été réglée par la Présidence et le matériel réceptionné au Port Autonome de Nouakchott, il n'a jamais été livré dans les locaux du Palais.
Le HCE hésite entre procéder à l'arrestation de l'officier Ely Ould Mohamed Vall, pendant qu'il fait partie de l'armée et lui demander des comptes par un tribunal militaire, sinon le laisser démissionner, transmettre le dossier à la justice et lui laisser le soin de réclamer des comptes au citoyen Ely Ould Mohamed Vall.
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Source : taqadoumy
(M) avomm
Fin août dernier, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall arrive à Nouakchott et dépose, auprès de l'Etat-major de l'Armée Nationale, une demande de libération lui permettant de revenir à la vie civile, et donc de ne plus être considéré comme un officier en activité.
Le bureau du personnel de l'Etat-major enregistre la requête le 16 septembre 2008 et fixe la date au 15 octobre, jour où l'ex chef de la transition de 2005-2007 redevient un citoyen mauritanien, libre de tout engagement militaire.
Durant le mois précédant le départ de Ould Mohamed Vall de l'armée, le Haut Conseil d'Etat (HCE) avait commencé à monter un dossier destiné à empêcher la candidature éventuelle, du citoyen Ely Ould Mohamed Vall, à la prochaine présidentielle.
Plutôt bien documenté selon une source neutre, il dossier s'articulerait, principalement, sur quatre volets :
- Acquisition contestable de cinquante parcelles de terrain, réparties entre le Ksar et Tevragh Zeina, deux quartiers résidentiels de Nouakchott, la capitale ;
- Acquisition illégale d'un terrain situé à la sortie de Nouakchott, sur la route de Nouadhibou, sur 7 kilomètre du littoral ;
- Tentatives d'acquisition frauduleuse du terrain de l'ancien Palais du Peuple ;
Les cinquante parcelles ainsi que le terrain sur la route de Nouadhibou appartiendraient à Ely Ould Mohamed Vall ; le dernier, il serait au nom de son épouse ce qui ferait du couple le premier propriétaire foncier du pays, en termes de rapport individuel au kilomètre carré.
Les lettre d'attributions seraient signé par le ministre des finances de l'époque ; quant aux décrets, ils porteraient la signature du Wali de Nouakchott; tous auraient été paraphés du temps où Ould Mohamed Vall présidait la Mauritanie d'où la prise illégale d'intérêt, l'abus de pouvoir, le népotisme aggravé, etc…
Pour ce qui est du quatrième volet, il porterait, entre autres, sur une facture de 1.200.000.000 UM (un milliard deux cents mille Ouguiya), qui concerne des meubles acheté par la Présidence de la République, début 2006.
Bien que cette facture ait été réglée par la Présidence et le matériel réceptionné au Port Autonome de Nouakchott, il n'a jamais été livré dans les locaux du Palais.
Le HCE hésite entre procéder à l'arrestation de l'officier Ely Ould Mohamed Vall, pendant qu'il fait partie de l'armée et lui demander des comptes par un tribunal militaire, sinon le laisser démissionner, transmettre le dossier à la justice et lui laisser le soin de réclamer des comptes au citoyen Ely Ould Mohamed Vall.
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Source : taqadoumy
(M) avomm