Meurtrie par des années d’injustices et de violences de toutes sortes, la Mauritanie vit depuis le changement du 03 Août 2005 une période particulière de son histoire, chargée d’espoirs mais aussi d’incertitudes et d’inquiétudes.
Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie (C.M.J.D.) s’est engagé devant le peuple mauritanien et devant la communauté internationale à conduire le pays, dans un cadre concerté, vers une alternance institutionnelle démocratique dans une période n’excédant pas deux ans.
Dans cette perspective, un référendum constitutionnel aura lieu dans quelques mois, suivi d’élections municipales, législatives, sénatoriales et présidentielles auxquelles le C.M.J.D. a, très opportunément, appelé l’ensemble des Mauritaniens à participer afin de permettre à notre pays une transition crédible et paisible vers la démocratie et l’Etat de droit.
Pays d’émigration, la Mauritanie a de tout temps produit des diasporas dans les cinq continents. Mais, aussi éloignés qu’ils sont , par contrainte comme les déportés et les exilés ou par choix, les Mauritaniens de l’extérieur ont toujours vécu tournés vers leur pays et contribué, notamment par leurs apports économiques et financiers, à son évolution économique et sociale.
Aujourd’hui, à l’aube de ces consultations capitales pour l’avenir politique et institutionnel du pays, nous, Mauritaniens résidant à l’étranger:
1- Exigeons, à l’instar de nos voisins Sénégalais, Maliens, Marocains et Algériens, de participer à ces consultations auxquelles sont appelés nos compatriotes de l’intérieur. A cet effet, et considérant que la participation à ces élections est conditionnée par notre recensement administratif, demandons d’être pris en compte dans l’opération RAVEL ( Recensement Administratif à Vocation ÉLectorale ).
2- Exhortons tous les acteurs de la scène nationale, en particulier les partis politiques, à faire leur notre revendication. Nous saurons nous souvenir de l’intérêt que cette revendication revêtira pour chaque acteur politique.
3- Attirons l’attention du C.M.J.D, de l’opinion publique et en particulier des futurs législateurs sur la situation des enfants nés à l’étranger de parents Mauritaniens, qui se voient refuser la nationalité mauritanienne sous prétexte de posséder la nationalité du pays de naissance par application du droit du sol. Nous estimons que, le moment venu, une modification du code de la nationalité devra s’imposer en vue de leur reconnaître le statut de double nationalité.
Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie (C.M.J.D.) s’est engagé devant le peuple mauritanien et devant la communauté internationale à conduire le pays, dans un cadre concerté, vers une alternance institutionnelle démocratique dans une période n’excédant pas deux ans.
Dans cette perspective, un référendum constitutionnel aura lieu dans quelques mois, suivi d’élections municipales, législatives, sénatoriales et présidentielles auxquelles le C.M.J.D. a, très opportunément, appelé l’ensemble des Mauritaniens à participer afin de permettre à notre pays une transition crédible et paisible vers la démocratie et l’Etat de droit.
Pays d’émigration, la Mauritanie a de tout temps produit des diasporas dans les cinq continents. Mais, aussi éloignés qu’ils sont , par contrainte comme les déportés et les exilés ou par choix, les Mauritaniens de l’extérieur ont toujours vécu tournés vers leur pays et contribué, notamment par leurs apports économiques et financiers, à son évolution économique et sociale.
Aujourd’hui, à l’aube de ces consultations capitales pour l’avenir politique et institutionnel du pays, nous, Mauritaniens résidant à l’étranger:
1- Exigeons, à l’instar de nos voisins Sénégalais, Maliens, Marocains et Algériens, de participer à ces consultations auxquelles sont appelés nos compatriotes de l’intérieur. A cet effet, et considérant que la participation à ces élections est conditionnée par notre recensement administratif, demandons d’être pris en compte dans l’opération RAVEL ( Recensement Administratif à Vocation ÉLectorale ).
2- Exhortons tous les acteurs de la scène nationale, en particulier les partis politiques, à faire leur notre revendication. Nous saurons nous souvenir de l’intérêt que cette revendication revêtira pour chaque acteur politique.
3- Attirons l’attention du C.M.J.D, de l’opinion publique et en particulier des futurs législateurs sur la situation des enfants nés à l’étranger de parents Mauritaniens, qui se voient refuser la nationalité mauritanienne sous prétexte de posséder la nationalité du pays de naissance par application du droit du sol. Nous estimons que, le moment venu, une modification du code de la nationalité devra s’imposer en vue de leur reconnaître le statut de double nationalité.