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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Réaction du RFD aux sénatoriales partielles du 8 novembre:«Le résultat des consultations … la plus franche des aberrations»


Réaction du RFD aux sénatoriales partielles du 8 novembre:«Le résultat des consultations … la plus franche des aberrations»
La réaction du premier parti de l’opposition, le RFD, battu à plate couture aux élections sénatoriales partielles du 8 novembre courant, n’a pas tardé à tomber, accusant du doigt le pouvoir en place «d’imposer un régime totalitaire, n’acceptant aucune forme de pluralisme politique et ne tolérant aucune voix discordante».

Il est vrai que l’opposition, FNDD et RFD réunis, n’a vu que feu partout y compris dans la ville natale du chef de file de l’opposition, M. Ahmed Ould Daddah, le parti au pouvoir, l’UPR obtenant, dimanche, 12 sièges sur les 17 qui étaient à pourvoir, ne perdant que 2 circonscriptions (Bir Moghrein et Tinatane au profit des indépendants), une à Kaédi remportée par l’UDP (un parti de la majorité) et un siège à Nouakchott qui est revenu à son allié Tewassoul.

Et même si la coalition du FNDD dirigée présentement par le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, n’a jusque-là pas encore réagi alors que, comme le RFD, elle a tout perdu ou presque dans ce renouvellement partiel du premier tiers du Sénat, force est de constater que la défaite de l’opposition risque de lui coûter cher.

Non seulement, la plupart des sénateurs (45 sur 56) avaient déjà soutenu le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui, grâce à cette très large victoire de l’Union pour la République (UPR) dont il a été, le temps d’une campagne présidentielle de quelques mois, le président, mais l’opposition ne fera plus le poids dans la Chambre Haute du Parlement. Ce qui permettra au Gouvernement d’avoir les coudées franches, même si le président du Sénat avait, avant-hier, à l’ouverture de la première session ordinaire 2009-2010 du Parlement, rappelé à ses collègues leur «rôle de contrôleur de l’action du gouvernement».

Ainsi, dans son communiqué de ce 10 novembre (ci-contre), le RFD qui souligne avoir participé à ces élections pour «réaffirmer son attachement à la démocratie pluraliste et aux institutions législatives nationales, malgré son expérience et sa connaissance des intentions du pouvoir en place de biaiser toute opération électorale», se veut la première victime de ce qu’il a qualifié de «recours abusif à l’achat des consciences,

L’usage des menaces, de la corruption et de la pression par tous les moyens de l’Etat afin de compenser ses tares et imposer l’élection de tous ses candidats dans les circonscriptions concernées». Ce qui «constitue, de la part du pouvoir, un démenti cinglant des slogans, sans cesse ressassés, de lutte contre la corruption et la gabegie», dira le RFD qui, visiblement cherche à se dédouaner de cet échec cuisant.

Le plus difficile sera de se relever.

Mais à y voir de plus près, cette perte de vitesse du RFD pourrait bien remonter à plus loin quand on sait que le leader du parti et chef de file de l’opposition démocratique depuis qu’il avait failli être président de la République en réalisant un score «historique» de 47% à la présidentielle de 2007 alors que son parti compte le plus de députés de l’opposition à l’assemblée nationale, a été devancé par son éternel compagnon de route dans l’opposition dite traditionnelle, M. Messaoud Ould Boulkheir, lors de la toute dernière élection présidentielle du 18 juillet 2009.

Celui-là même qui l’avait privé d’être président de la République en s’alignant sur la candidature de Sidi Ould Cheikh Abdallahi au deuxième tour de la présidentielle de 2007. Dure, dure, la «realpolitik». Messaoud Ould Boulkheir y avait joué les intérêts politiques de sa formation, exactement comme le parti Tewassoul se positionne aujourd’hui, dans l’après Accord de Dakar et l’après 18 juillet, «suivant les intérêts politiques du parti».

Un positionnement des deux hommes qui s’est toujours fait sur le dos du leader du RFD. Et comme un malheur ne vient jamais seul, M. Ahmed Ould Daddah, dont le parti jouait son va-tout dans la plus rude des batailles sénatoriales, à savoir celle de Boutilimitt, essuie un coup dur en voyant sa ville natale échapper à son parti, le RFD, au profit du candidat de l’UPR, M. Hamoud Ould Nagi qui est un ancien ministre et un ancien chef d’état-major.

Dure, dure, la «realpolitik».

Bien évidemment, la débâcle de l’opposition ne surprend personne, pas même elle-même, étant donné qu’elle avait tout au long de la campagne, dénoncé les «fortes pressions» exercées, selon elle, par le pouvoir sur les conseillers municipaux qui choisissent le sénateur de leur circonscription. Mais qu’à cela ne tienne, la pilule est passée. Et c’est à l’après-élection que le RFD semble vouloir regarder. Mais comment ?

«Par conséquent, le RFD attire l’attention de l’opinion publique sur les dangers qu’encourt le pays des suites de la persistance de la crise et des blocages politiques, signes annonciateurs d’imbroglios politiques, socio-économiques et sécuritaires. Dans le même temps, il en appelle à tous pour sortir le pays de l’impasse qu’il vit actuellement», dira le communiqué du parti qui réitère «son attachement au dialogue franc et constructif pour sortir le Pays de cette litanie de crises à répétitions».

Le hic est que le RFD insiste sur «particulièrement l’examen scientifique du bulletin électoral». Un pas en avant, deux pas en arrière! A l’opposé de son «ami» Messaoud qui déclarait dans son discours à l’ouverture de la première session ordinaire 2009-2010 de l’Assemblée nationale:

«Je considère sincèrement que les résultats issus de telles élections (ndlr : présidentielles 2009), en dépit des réserves que j’ai personnellement exprimées au lendemain de leur parution, constituent un important acquis que nous devons tous préserver et développer l'ouverture et le dialogue entre tous les courants politiques et sociaux et ce dans l’intérêt de notre pays de sa stabilité politique et de son émancipation sociale, deux conditions essentielles pour tout développement économique.» Comprendra qui pourra …

Mohamed Ould Khattat

source : Nouakchott Info
Jeudi 12 Novembre 2009 - 09:55
Jeudi 12 Novembre 2009 - 09:57
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1.Posté par amadou le 12/11/2009 13:51
là, Messaoud me deçoit

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