Une forte délégation d’officiels sénégalais, conduite par le secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur à Nouadhibou, a permis de recueillir de nombreuses doléances, comme la construction d’une école, d’un lycée, la facilitation de documents administratifs. Mieux, l’Etat mauritanien a décidé de faire passer le titre de séjour de 50 mille à 5 mille F Cfa.
Une délégation sénégalaise, conduite par Amadou Cherif Diouf, secrétaire aux Sénégalais de l’extérieur, a effectué une visite à Nouadhibou, les 27 et 28 juin derniers. Lors de cette visite, les membres de cette délégation, composée des représentants du Faise et du Baos, ont rencontré la communauté sénégalaise établie dans cette ville.
A cette occasion, différents points ont été abordés. La communauté des ressortissants sénégalais vivant à Nouadhibou a formulé la demande de disposer «d’une ambulance médicalisée pour transporter les malades au Sénégal, la construction d’une école et d’un lycée, d’une infirmerie», ainsi que l’ouverture «d’un consulat général pour la facilitation des voyages des Sénégalais qui rentrent au Sénégal, surtout lors de leur passage en cours de route aux points de contrôle de la Police et de la Gendarmerie mauritaniennes».
Lors de cette réunion, la communauté a aussi sollicité la délégation pour l’aide et le transfert «au Sénégal des prisonniers sénégalais pour qu’ils purgent leur peine au Sénégal». Pour cela, souligne-t-elle, «un accord doit être signé entre les deux gouvernements». Il a été également demandé l’octroi «de licences de pêche pour un certain type d’embarcations artisanales, la prolongation ou le renouvellement des cartes d’identité et passeports à Nouadhibou, un accord pour que les Sénégalais puissent signer des contrats de travail avec des sociétés mauritaniennes sans utilisation d’un intermédiaire fictif». Car, expliquent les membres de la communauté présente à cette rencontre, «ce document est nécessaire pour l’obtention de la carte de séjour».
Par ailleurs, «les membres de la délégation du Baos et du Faise ont informé la communauté de la mise en place d’un financement remboursable de cinquante millions de F Cfa destiné aux opérateurs sénégalais, particulièrement les femmes, pour leur permettre d’avoir une activité commerciale indépendante».
Il faut noter que la mesure la plus importante est la régularisation des travailleurs pour les titres de séjour. Et le gouvernement mauritanien a accordé son obtention à 5000 F Cfa seulement, au lieu de 50 mille F Cfa, pour les ressortissants sénégalais.
Il faut savoir qu’il y a une forte colonie de Sénégalais qui travaillent dans les domaines de la pêche artisanale, du Btp, de la gouvernance aux foyers et de la mécanique.
Dieynaba KANE
Source : Le Quotidien (Sénégal)
Une délégation sénégalaise, conduite par Amadou Cherif Diouf, secrétaire aux Sénégalais de l’extérieur, a effectué une visite à Nouadhibou, les 27 et 28 juin derniers. Lors de cette visite, les membres de cette délégation, composée des représentants du Faise et du Baos, ont rencontré la communauté sénégalaise établie dans cette ville.
A cette occasion, différents points ont été abordés. La communauté des ressortissants sénégalais vivant à Nouadhibou a formulé la demande de disposer «d’une ambulance médicalisée pour transporter les malades au Sénégal, la construction d’une école et d’un lycée, d’une infirmerie», ainsi que l’ouverture «d’un consulat général pour la facilitation des voyages des Sénégalais qui rentrent au Sénégal, surtout lors de leur passage en cours de route aux points de contrôle de la Police et de la Gendarmerie mauritaniennes».
Lors de cette réunion, la communauté a aussi sollicité la délégation pour l’aide et le transfert «au Sénégal des prisonniers sénégalais pour qu’ils purgent leur peine au Sénégal». Pour cela, souligne-t-elle, «un accord doit être signé entre les deux gouvernements». Il a été également demandé l’octroi «de licences de pêche pour un certain type d’embarcations artisanales, la prolongation ou le renouvellement des cartes d’identité et passeports à Nouadhibou, un accord pour que les Sénégalais puissent signer des contrats de travail avec des sociétés mauritaniennes sans utilisation d’un intermédiaire fictif». Car, expliquent les membres de la communauté présente à cette rencontre, «ce document est nécessaire pour l’obtention de la carte de séjour».
Par ailleurs, «les membres de la délégation du Baos et du Faise ont informé la communauté de la mise en place d’un financement remboursable de cinquante millions de F Cfa destiné aux opérateurs sénégalais, particulièrement les femmes, pour leur permettre d’avoir une activité commerciale indépendante».
Il faut noter que la mesure la plus importante est la régularisation des travailleurs pour les titres de séjour. Et le gouvernement mauritanien a accordé son obtention à 5000 F Cfa seulement, au lieu de 50 mille F Cfa, pour les ressortissants sénégalais.
Il faut savoir qu’il y a une forte colonie de Sénégalais qui travaillent dans les domaines de la pêche artisanale, du Btp, de la gouvernance aux foyers et de la mécanique.
Dieynaba KANE
Source : Le Quotidien (Sénégal)