
· le groupe de frondeurs qui , derrière des points de revendication fantaisiste et fallacieuse, prétend, se battre pour un idéal populaire; devenus soudainement vertueux et soucieux des intérêts du peuple les voilà qui combattent les « roumouz el vassad » c'est-à-dire les symboles de la gabegie !!!
Qui espèrent -t-ils tromper autre qu'une partie de l'opinion internationale , mal informée ?
En vérité il n'y a aucune différence entre les frondeurs et la majorité-Adil qui gouverne, tous venant du défunt Prds, recomposé en indépendants (futur Adil) , en Prdr, renouveau démocratique et Ucd; mêmes graines provenant de la même souche infectée .
Ce Prds, il faut le rappeler, avait été éclaté par la seule volonté d'Ely qui avait son agenda propre; misant sur les vices des hommes que sont l'envie, la voracité, la convoitise, l'égoisme, faisant miroiter monts et merveilles au bout du processus, Ely finira par amadouer, ainsi , un pan entier de "Prdeistes'', et jusqu'à Ould Daddah lui-même, qui ne fut pas moins apprivoisé que les autres, pendant cette transition !
Qu'on m'explique donc qu'elle différence il y'avait entre un Ba Houdou et Kane Moustapha , entre Camara Aly gueladio et Sidney Sokhna , entre Ould Zamel et Mohamed Yehdih ( de l'intérieur ), entre Ould Abeiderrahmane et Cheikh Ould Avia (Affaires étrangéres ), entre Aliou Ibra et Boydiel , enfin..
Absolument aucune , à mon avis !
Tous furent tous des vassaux devoués et zélés de Ould Taya que seule guidait la politique du ventre et de la rapine , loin des intérêts du peuple qu'ils avaient toujours floué, qui ne brillèrent ni par leur courage, ni par leur propreté.
C'est d'ailleurs pourquoi il y'avait crise; guerre interne de clans autour de la ' bouffe'' ; A la publication du gouvernement de Waghef , nos parlementaires frondeurs s'etaient sentis, simplement, frustrés, très frustrés d'avoir été privés, « injustement » du gâteau .Ils étaient d'autant plus outrés et blessés que cette part qui leur revenait « de droit » avait été cedée, anormalement, à des « étrangers honnis » .
Les frondeurs et l'attelage gouvernemental -Adil de Waguef c'est kif-kif ; avec une histoire identique, un même passé, les mêmes méthodes et les mêmes motivations sordides. Aucun des groupes ne fut jamais soucieux de l'unité nationale qu'ils contribuérent à anéantir, durablement ; aucun d'eux ne luttera, non plus, contre la gabégie et l´impunité . Réfractaires au changement ils chercheront plutôt, en dévoyant les réformes en cours, à toujours perpétuer le Système .
Passons à Ould Daddah .
Quand j'ai, récemment, entendu ould Daddah dire que les élections présidentielles n'avaient pas eté transparentes et qu'elles avaient été pilotées, en sourdine, par les militaires, quand je l'ai entendu demander la démission de Sidi sur des bases aussi légères, j'ai encore davantage compris de quoi un homme était capable, lorsqu'il était assoiffé de pouvoir, consumé et aveuglé par des ambitions du pouvoir !
En effet, qui n' avait pas aperçu -lorsqu'on est tant soit peu honnête - la main des militaires pendant ces élections ( voir article de Bara sur Flamnet- Agora : Le cheval gagnant )
Qui avait été dupe du scénario monté ? Et que ne les avait -il pas dénoncées alors , ces élections ?
Paradoxale attitude que celle de Ould Daddah . qui se mue aujourd'hui, en va-t-en guerre et en animateur, public, de la fronde contre Sidi !
Là où ould Taya, son persécuteur, l'emprisonnait à tour de bras , Sidi , au moins , lui offre la liberté de pensée et de mouvement .
Là où Ould Taya le toisait hautainement , voire le méprisait souverainement , Sidy lui octroie un statut officiel de chef de l'opposion, consulté régulièrement de surcroit !
Alors que Ould Taya lui refusait tout droit à l'expression, voilà que Sidy , lui , souffre la critique, sans risque, aucun, pour l'objecteur de conscience de se voir jeté derrière le violon.
Bref , quand il fallait se battre contre la tyrannie Ould Daddah avait tourné casaque - au moment où pourtant la base -UFD souhaitait en découdre-, et maintenant que la paix et la sécurité pour l'expression étaient assurées , le voilà qui tourne en « Assad in Libnaan. » !
Paradoxe quand tu nous tiens !
Le pouvoir , par tous les moyens , même par les plus honteux .voilà ce qui anime Ould Daddah !
Mais attention Négro -Africains , Ould Daddah n'est pas un choix , pour ne pas dire qu'il serait le pire des choix ! Le côté tyrannique et chauvin du personnage reste encore caché.
Sur la question négro- africaine, Ahmed est toujours resté équivoque, nébuleux ,obscur.
Pour lui, comme pour beaucoup de chauvins arabo-berbéres, il ne se pose pas de question politique négro-africaine .
Il suffit, par ailleurs, de noter le vide qu'il a fait autour de lui depuis l'UFD, concernant les Négro africains et les Haratines, puis la composition ethnique de son état major pour s'en convaincre; il suffit, aussi , de se référer à ses propos , qui n'ont jamais varié dans le fond, pour comprendre que Ahmed, comme son frère Moctar, reste et demeure un partisan résolu, d'une Mauritanie arabe , essentiellement ; chose que trahit , du reste, la conclusion de son discours au congrès dernier de son parti , le Rfd : " (.) notre parti demeure profondément attentif aux problèmes majeurs et au devenir de notre continent africain ( (l'espace ) et de notre nation arabe ( le peuple )":
En d'autres termes Ould Daddah reste soucieux des problèmes des peuples arabes et de l'espace africain !!! Des peuples noirs, il s'en f. !
SIDIOCA
Sur celui-là aussi il y'a dire , même à redire .
D'abord sa naiveté face aux prédateurs éternels, que soutend une sorte de philosophie fondée sur la croyance que « chaque homme est capable d'amélioration , de dépassement » , et « qu'en chaque homme il faut considerer l'être positif .».
C'est cette approche , optimiste , qui a perdu Sidioca , car il est des défauts ou des habitudes ancrées, contractés pendant trop longtemps, qui prennent racine, et dont on ne se défait que difficilement. Cette frange d'hommes du prds, en constitue la parfaite illustration ; nourrie à la rapine, moulée dans le mensonge et la corruption, prête à tous les coups pour se maintenir , cette frange demeure absolument inapte à s'améliorer . car pour elle le changement signifierait la mort certaine, à tout le moins, un déperissement et la perte inévitable des privilèges acquis. En un mot, changer pour ce monde là, reviendrait à se faire hara-kiri !
Voilà ce que le President n'a pas compris .comme il ne comprend pas, non plus ,que la Mauritanie politique est très spéciale , qui n'entre dans aucune grille de lecture classique
Cette approche conciliatrice et trop moderée, à mon goùt, du Président vis-à-vis des prédateurs l'a conduit à commettre une seconde erreur : le refus de procéder à la rupture . qui aurait empeché à cette faune prédatrice , un moment désorientée , de se recomposer, voire de s'adapter .
Par la rupture, fermement affichée, dès le début, mais loin de l'esprit de chasse aux sorcières, le Président aurait pris , à la fois, les militaires de court, l'opposition aux mots, et . suscité , en même temps, un vaste ( et enthousiaste) mouvement d'ensemble garant du changement, que les forces rétrogrades ne pouvaient contrarier .
Mais parcequ'il a opté pour la voie contraire, c'est-à-dire celle du louvoiement et de l'hésitation, du compromis voire de la nonchalance, Sidy se retrouve, maintenant piégé par le Prds, en recomposition, et la junte militaire qui n'entend pas quitter l'espace politique, à moins d'y être forcée !
Contrairement à ce que certains pourraient croire, la guerre des clans est loin d'être close, et la tête de Sidi , loin d'être sauvée .
Quelle solution ?
A mes yeux , la moins coûteuse pour Sidy, résiderait dans la mise en place d'une majorité nouvelle, acquise foncièrement à son programme, en remplacement de celle qui lui a été imposée par la force des choses, et sur laquelle il n'a et n'aura, en réalité, aucune prise. Ce qui pré-suppose, naturellement, la dissolution du parlement , avec tous les risques encourus, tel celui d'une cohabitation future, plus tendue , et/ou d'une reconduction de parti-Etat .
Que dire de ces kwars, curieusement, toujours impassibles et passifs, qui attendent peut être la venue d'un messsie bidhaan qui les délivrerait de tous leurs problemes ?
Que dire des Militaires ?
Si les militaires persistent, encore, dans leur attitude ambiguë face au pouvoir,( ils soutiennent avoir remis le pouvoir aux civils, mais sans vouloir s'en aller ), c'est bien parcequ'ils sont assurés, quelque part, d'un soutien émanant d'une catégorie de l'opposition; celle toujours prête à tous les jeux, à toutes les compromissions, comme ce fut avec la transition de Ely , soutenue , légitimée voire plébiscitée par toute l'opposition interne, y compris Ould Daddah , surtout Ould Daddah .
Présentement , ca n'est pas l'envie qui manque à Aziz et Ghazawi de faire tomber Sidy Seule la peur, en perspective, d'une réaction négative, puissante de l'opinion internationale, aux retombées ingérables, les retient encore .
Il nous faut trouver des solutions durables afin de nous mettre à l'abri, définitivement de notre Armée. Pour ce faire nous devons nous orienter, rapidement, non seulement à la réformer, au plus vite, mais aussi rester déterminés, au niveau populaire, à marcher contre toute tentation de retour au pouvoir, direct ou maquillé, des militaires et ce, quelque soit, pour l'instant, les lacunes et insuffisances du processus démocratique en cours.
A ce niveau il nous faut, dès à présent, comprendre le sens de la politique des petits pas qui se mène et l'agenda secret de l'un d'entre eux, déjà en début d'exécution .. .. Ely Ould Mohamed Vall tente, en abusant l'opinion internationale, de se forger une image neuve et positive d'homme d'Etat, propre, intègre et démocrate . en vue de préparer son retour sur la scène politique nationale ... Nous Négro- africains -qu'il nargue en permanence - accompagnés des forces progressistes arabo- berbères , devrions, impérativement , nous y opposer ; car Ely , comme ould Taya, a sa part de responsabilité dans le génocide commis sur la communauté négro- africaine, pendant les années de braise .
Chacun , où qu'il se trouve, devra informer l'opinion internationale, les médias autour de lui, les chefs d'Etat africains et Europeens, sur la véritable nature du tortionnaire, qui, indéniablement, a contribué à ruiner l'unité nationale en mauritanie. Dénonciations, et plaintes, tout devra être mis en ?uvre pour disqualifier ce personnage à acceder à la charge suprême .
Que dire enfin du Mnd, pour conclure ?
Sauf que la claque fut si magistrale et inattendue que le Goloisme, le Maréguisme et la grande gueule de l'intérieur , frappés d'hébétude, en ont perdu la parole ! .
« Makhalla », à trop vouloir, obstinément, s'inviter à tous les festins de tous les regimes, on finit, forcement, par se faire vider comme un malpropre, ou voir la porte vous claquer, sec, sous le nez !
La lutte continue.
Bara Ba
Dakar le 14juillet 2008
Qui espèrent -t-ils tromper autre qu'une partie de l'opinion internationale , mal informée ?
En vérité il n'y a aucune différence entre les frondeurs et la majorité-Adil qui gouverne, tous venant du défunt Prds, recomposé en indépendants (futur Adil) , en Prdr, renouveau démocratique et Ucd; mêmes graines provenant de la même souche infectée .
Ce Prds, il faut le rappeler, avait été éclaté par la seule volonté d'Ely qui avait son agenda propre; misant sur les vices des hommes que sont l'envie, la voracité, la convoitise, l'égoisme, faisant miroiter monts et merveilles au bout du processus, Ely finira par amadouer, ainsi , un pan entier de "Prdeistes'', et jusqu'à Ould Daddah lui-même, qui ne fut pas moins apprivoisé que les autres, pendant cette transition !
Qu'on m'explique donc qu'elle différence il y'avait entre un Ba Houdou et Kane Moustapha , entre Camara Aly gueladio et Sidney Sokhna , entre Ould Zamel et Mohamed Yehdih ( de l'intérieur ), entre Ould Abeiderrahmane et Cheikh Ould Avia (Affaires étrangéres ), entre Aliou Ibra et Boydiel , enfin..
Absolument aucune , à mon avis !
Tous furent tous des vassaux devoués et zélés de Ould Taya que seule guidait la politique du ventre et de la rapine , loin des intérêts du peuple qu'ils avaient toujours floué, qui ne brillèrent ni par leur courage, ni par leur propreté.
C'est d'ailleurs pourquoi il y'avait crise; guerre interne de clans autour de la ' bouffe'' ; A la publication du gouvernement de Waghef , nos parlementaires frondeurs s'etaient sentis, simplement, frustrés, très frustrés d'avoir été privés, « injustement » du gâteau .Ils étaient d'autant plus outrés et blessés que cette part qui leur revenait « de droit » avait été cedée, anormalement, à des « étrangers honnis » .
Les frondeurs et l'attelage gouvernemental -Adil de Waguef c'est kif-kif ; avec une histoire identique, un même passé, les mêmes méthodes et les mêmes motivations sordides. Aucun des groupes ne fut jamais soucieux de l'unité nationale qu'ils contribuérent à anéantir, durablement ; aucun d'eux ne luttera, non plus, contre la gabégie et l´impunité . Réfractaires au changement ils chercheront plutôt, en dévoyant les réformes en cours, à toujours perpétuer le Système .
Passons à Ould Daddah .
Quand j'ai, récemment, entendu ould Daddah dire que les élections présidentielles n'avaient pas eté transparentes et qu'elles avaient été pilotées, en sourdine, par les militaires, quand je l'ai entendu demander la démission de Sidi sur des bases aussi légères, j'ai encore davantage compris de quoi un homme était capable, lorsqu'il était assoiffé de pouvoir, consumé et aveuglé par des ambitions du pouvoir !
En effet, qui n' avait pas aperçu -lorsqu'on est tant soit peu honnête - la main des militaires pendant ces élections ( voir article de Bara sur Flamnet- Agora : Le cheval gagnant )
Qui avait été dupe du scénario monté ? Et que ne les avait -il pas dénoncées alors , ces élections ?
Paradoxale attitude que celle de Ould Daddah . qui se mue aujourd'hui, en va-t-en guerre et en animateur, public, de la fronde contre Sidi !
Là où ould Taya, son persécuteur, l'emprisonnait à tour de bras , Sidi , au moins , lui offre la liberté de pensée et de mouvement .
Là où Ould Taya le toisait hautainement , voire le méprisait souverainement , Sidy lui octroie un statut officiel de chef de l'opposion, consulté régulièrement de surcroit !
Alors que Ould Taya lui refusait tout droit à l'expression, voilà que Sidy , lui , souffre la critique, sans risque, aucun, pour l'objecteur de conscience de se voir jeté derrière le violon.
Bref , quand il fallait se battre contre la tyrannie Ould Daddah avait tourné casaque - au moment où pourtant la base -UFD souhaitait en découdre-, et maintenant que la paix et la sécurité pour l'expression étaient assurées , le voilà qui tourne en « Assad in Libnaan. » !
Paradoxe quand tu nous tiens !
Le pouvoir , par tous les moyens , même par les plus honteux .voilà ce qui anime Ould Daddah !
Mais attention Négro -Africains , Ould Daddah n'est pas un choix , pour ne pas dire qu'il serait le pire des choix ! Le côté tyrannique et chauvin du personnage reste encore caché.
Sur la question négro- africaine, Ahmed est toujours resté équivoque, nébuleux ,obscur.
Pour lui, comme pour beaucoup de chauvins arabo-berbéres, il ne se pose pas de question politique négro-africaine .
Il suffit, par ailleurs, de noter le vide qu'il a fait autour de lui depuis l'UFD, concernant les Négro africains et les Haratines, puis la composition ethnique de son état major pour s'en convaincre; il suffit, aussi , de se référer à ses propos , qui n'ont jamais varié dans le fond, pour comprendre que Ahmed, comme son frère Moctar, reste et demeure un partisan résolu, d'une Mauritanie arabe , essentiellement ; chose que trahit , du reste, la conclusion de son discours au congrès dernier de son parti , le Rfd : " (.) notre parti demeure profondément attentif aux problèmes majeurs et au devenir de notre continent africain ( (l'espace ) et de notre nation arabe ( le peuple )":
En d'autres termes Ould Daddah reste soucieux des problèmes des peuples arabes et de l'espace africain !!! Des peuples noirs, il s'en f. !
SIDIOCA
Sur celui-là aussi il y'a dire , même à redire .
D'abord sa naiveté face aux prédateurs éternels, que soutend une sorte de philosophie fondée sur la croyance que « chaque homme est capable d'amélioration , de dépassement » , et « qu'en chaque homme il faut considerer l'être positif .».
C'est cette approche , optimiste , qui a perdu Sidioca , car il est des défauts ou des habitudes ancrées, contractés pendant trop longtemps, qui prennent racine, et dont on ne se défait que difficilement. Cette frange d'hommes du prds, en constitue la parfaite illustration ; nourrie à la rapine, moulée dans le mensonge et la corruption, prête à tous les coups pour se maintenir , cette frange demeure absolument inapte à s'améliorer . car pour elle le changement signifierait la mort certaine, à tout le moins, un déperissement et la perte inévitable des privilèges acquis. En un mot, changer pour ce monde là, reviendrait à se faire hara-kiri !
Voilà ce que le President n'a pas compris .comme il ne comprend pas, non plus ,que la Mauritanie politique est très spéciale , qui n'entre dans aucune grille de lecture classique
Cette approche conciliatrice et trop moderée, à mon goùt, du Président vis-à-vis des prédateurs l'a conduit à commettre une seconde erreur : le refus de procéder à la rupture . qui aurait empeché à cette faune prédatrice , un moment désorientée , de se recomposer, voire de s'adapter .
Par la rupture, fermement affichée, dès le début, mais loin de l'esprit de chasse aux sorcières, le Président aurait pris , à la fois, les militaires de court, l'opposition aux mots, et . suscité , en même temps, un vaste ( et enthousiaste) mouvement d'ensemble garant du changement, que les forces rétrogrades ne pouvaient contrarier .
Mais parcequ'il a opté pour la voie contraire, c'est-à-dire celle du louvoiement et de l'hésitation, du compromis voire de la nonchalance, Sidy se retrouve, maintenant piégé par le Prds, en recomposition, et la junte militaire qui n'entend pas quitter l'espace politique, à moins d'y être forcée !
Contrairement à ce que certains pourraient croire, la guerre des clans est loin d'être close, et la tête de Sidi , loin d'être sauvée .
Quelle solution ?
A mes yeux , la moins coûteuse pour Sidy, résiderait dans la mise en place d'une majorité nouvelle, acquise foncièrement à son programme, en remplacement de celle qui lui a été imposée par la force des choses, et sur laquelle il n'a et n'aura, en réalité, aucune prise. Ce qui pré-suppose, naturellement, la dissolution du parlement , avec tous les risques encourus, tel celui d'une cohabitation future, plus tendue , et/ou d'une reconduction de parti-Etat .
Que dire de ces kwars, curieusement, toujours impassibles et passifs, qui attendent peut être la venue d'un messsie bidhaan qui les délivrerait de tous leurs problemes ?
Que dire des Militaires ?
Si les militaires persistent, encore, dans leur attitude ambiguë face au pouvoir,( ils soutiennent avoir remis le pouvoir aux civils, mais sans vouloir s'en aller ), c'est bien parcequ'ils sont assurés, quelque part, d'un soutien émanant d'une catégorie de l'opposition; celle toujours prête à tous les jeux, à toutes les compromissions, comme ce fut avec la transition de Ely , soutenue , légitimée voire plébiscitée par toute l'opposition interne, y compris Ould Daddah , surtout Ould Daddah .
Présentement , ca n'est pas l'envie qui manque à Aziz et Ghazawi de faire tomber Sidy Seule la peur, en perspective, d'une réaction négative, puissante de l'opinion internationale, aux retombées ingérables, les retient encore .
Il nous faut trouver des solutions durables afin de nous mettre à l'abri, définitivement de notre Armée. Pour ce faire nous devons nous orienter, rapidement, non seulement à la réformer, au plus vite, mais aussi rester déterminés, au niveau populaire, à marcher contre toute tentation de retour au pouvoir, direct ou maquillé, des militaires et ce, quelque soit, pour l'instant, les lacunes et insuffisances du processus démocratique en cours.
A ce niveau il nous faut, dès à présent, comprendre le sens de la politique des petits pas qui se mène et l'agenda secret de l'un d'entre eux, déjà en début d'exécution .. .. Ely Ould Mohamed Vall tente, en abusant l'opinion internationale, de se forger une image neuve et positive d'homme d'Etat, propre, intègre et démocrate . en vue de préparer son retour sur la scène politique nationale ... Nous Négro- africains -qu'il nargue en permanence - accompagnés des forces progressistes arabo- berbères , devrions, impérativement , nous y opposer ; car Ely , comme ould Taya, a sa part de responsabilité dans le génocide commis sur la communauté négro- africaine, pendant les années de braise .
Chacun , où qu'il se trouve, devra informer l'opinion internationale, les médias autour de lui, les chefs d'Etat africains et Europeens, sur la véritable nature du tortionnaire, qui, indéniablement, a contribué à ruiner l'unité nationale en mauritanie. Dénonciations, et plaintes, tout devra être mis en ?uvre pour disqualifier ce personnage à acceder à la charge suprême .
Que dire enfin du Mnd, pour conclure ?
Sauf que la claque fut si magistrale et inattendue que le Goloisme, le Maréguisme et la grande gueule de l'intérieur , frappés d'hébétude, en ont perdu la parole ! .
« Makhalla », à trop vouloir, obstinément, s'inviter à tous les festins de tous les regimes, on finit, forcement, par se faire vider comme un malpropre, ou voir la porte vous claquer, sec, sous le nez !
La lutte continue.
Bara Ba
Dakar le 14juillet 2008