
Depuis des années, les bonnes appelées en wolof « mbindane » se font rares dans la capitale du nord. Pour cause, la Mauritanie et les saisons hors pluies ont facilité les départs. Sinon, il y en a qui choisissent de rester au village pour éviter les salaires misérables et les tracasseries.
Dans les villages qui se trouvent aux alentours de la capitale du nord, il est rare maintenant de trouver des filles qui veulent travailler en ville. Pour cause, la plupart préfèrent rester aux villages pour appuyer leurs parents dans les nouvelles formes de culture (contre saison ou autres), si elles ne choisissent d’aller en Mauritanie pour gagner plus d’argent. Ce phénomène dérange beaucoup les chefs de ménages qui depuis des mois leur trottinent derrière en proposant des salaires plus élevés.
Les mauritaniens payent plus que les sénégalais
Sur les motifs qui ont amènent les filles à aller dans la République Islamique de Mauritanie, nos interlocutrices avancent des conditions plus avantageuses. Pour ces jeunes filles, les mauritaniens payent plus que les sénégalais. Fatou Diop est l’une d’elles. Elle explique : « Selon mes amies qui sont en Mauritanie, elles reçoivent dix fois plus de ce que je reçois chaque mois. Je suis très triste lorsque ma mère me dit que les autres envoient plus que moi. Parce que là bas, les maures payent plus que nous les sénégalais. C’est pourquoi, toutes mes voisines sont parties dans ce pays » Depuis quelques mois, ces jeunes filles émigrent par dizaine. Elles sont toutes issues des villages environnants de la ville tricentenaire.
Les cultures de contre saisons retiennent les filles aux villages
Il y aussi les cultures de contre saisons qui motivent plus. Certaines filles préfèrent rester dans les
champs avec leurs parents pour les appuyer dans plusieurs domaines. Avec cette nouvelle forme de culture, il y en a même qui ont carrément laissé tomber la domesticité. Presque la majeure partie d’entre elles, se consacre uniquement à l’agriculture. Elles sont payées chaque trimestre à raison de deux à trois milles francs par jour, compte non tenu d’autres activités après leur travail. A Rosso, Rchard Toll, Mboundom, Ronkh, Kheune et Ndiatène, les filles sont très actives dans le domaine. Par contre dans le « Walo Dièri », à l’exemple de Ndimb, Keur Momar Sarr, Golam et autres villages du Dièri, presque la totalité des filles préfèrent travailler dans les » Projets » qui, chaque année payent à hauteur de 5.000.OOO de francs CFA les centaines de filles qui travaillent pour eux. Cette nouvelle forme de travail est aussi plus rassurante du fait que chaque jour, les filles passent la nuit dans la maison familiale. Selon les « ex-mbindanes », c’est beaucoup plus facile à gagner de l’argent en famille que de se déplacer en ville ou de voyager n’importe où.
Ce faisant, les grands perdants sont les chefs de ménages qui payaient auparavant entre 20.000 et 25.000 francs CFA par mois, pour une domestique.
RIMKA AKM
Source : rewmi
Dans les villages qui se trouvent aux alentours de la capitale du nord, il est rare maintenant de trouver des filles qui veulent travailler en ville. Pour cause, la plupart préfèrent rester aux villages pour appuyer leurs parents dans les nouvelles formes de culture (contre saison ou autres), si elles ne choisissent d’aller en Mauritanie pour gagner plus d’argent. Ce phénomène dérange beaucoup les chefs de ménages qui depuis des mois leur trottinent derrière en proposant des salaires plus élevés.
Les mauritaniens payent plus que les sénégalais
Sur les motifs qui ont amènent les filles à aller dans la République Islamique de Mauritanie, nos interlocutrices avancent des conditions plus avantageuses. Pour ces jeunes filles, les mauritaniens payent plus que les sénégalais. Fatou Diop est l’une d’elles. Elle explique : « Selon mes amies qui sont en Mauritanie, elles reçoivent dix fois plus de ce que je reçois chaque mois. Je suis très triste lorsque ma mère me dit que les autres envoient plus que moi. Parce que là bas, les maures payent plus que nous les sénégalais. C’est pourquoi, toutes mes voisines sont parties dans ce pays » Depuis quelques mois, ces jeunes filles émigrent par dizaine. Elles sont toutes issues des villages environnants de la ville tricentenaire.
Les cultures de contre saisons retiennent les filles aux villages
Il y aussi les cultures de contre saisons qui motivent plus. Certaines filles préfèrent rester dans les
champs avec leurs parents pour les appuyer dans plusieurs domaines. Avec cette nouvelle forme de culture, il y en a même qui ont carrément laissé tomber la domesticité. Presque la majeure partie d’entre elles, se consacre uniquement à l’agriculture. Elles sont payées chaque trimestre à raison de deux à trois milles francs par jour, compte non tenu d’autres activités après leur travail. A Rosso, Rchard Toll, Mboundom, Ronkh, Kheune et Ndiatène, les filles sont très actives dans le domaine. Par contre dans le « Walo Dièri », à l’exemple de Ndimb, Keur Momar Sarr, Golam et autres villages du Dièri, presque la totalité des filles préfèrent travailler dans les » Projets » qui, chaque année payent à hauteur de 5.000.OOO de francs CFA les centaines de filles qui travaillent pour eux. Cette nouvelle forme de travail est aussi plus rassurante du fait que chaque jour, les filles passent la nuit dans la maison familiale. Selon les « ex-mbindanes », c’est beaucoup plus facile à gagner de l’argent en famille que de se déplacer en ville ou de voyager n’importe où.
Ce faisant, les grands perdants sont les chefs de ménages qui payaient auparavant entre 20.000 et 25.000 francs CFA par mois, pour une domestique.
RIMKA AKM
Source : rewmi