Les parlementaires du RFD et du FNDD ont organisé aujourd’hui, à l’Assemblée nationale un sit-in en guise de protestation contre la répression policière à l’encontre des femmes, dimanche dernier, devant le siège des Nations unies.
Outre les députés et sénateurs du FNDD et du RFD, on notait la présence du chef de file de l’opposition, Ahmed Ould Daddah, de Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée nationale, de Mohamed Ould Maouloud, président en exercice du FNDD, de Jemil Ould Mansour, président du parti Tewassoul, de Bâ Mamadou Alassane, président du PLEJ, ainsi que nombre d’anciens ministres.
Ce sit-in, doublé d’une conférence de presse, était co-présidé par les députés Moustapha Ould Bedredine (UFP) et Abderrahmane Ould Mini (RFD), tous deux présidant le groupe parlementaire de sa formation politique à l’Assemblée Nationale.
Ouvrant la conférence, Moustapha Ould Bedredine, dira que «cette manifestation intervient pour dénoncer vigoureusement l’ignoble répression dont étaient victimes les parlementaires femmes du RFD et du FNDD, militant pacifiquement devant le portail des Nations Unies». «Cette agression, dira-t-il, dénote une dictature pure et simple méprisant le jeu démocratique».
De son côté le député RFD, Abderrahmane Ould Mini, accusera «le général d’avoir bafoué le droit et la morale pour réprimer sans état d’âme de faibles femmes qui n’ont fait qu’user de leurs droits garantis par la Constitution».
Le président de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir, dont la présence créa un grand brouhaha dans la salle dira que «c’est la première fois que je reviens dans ces lieux depuis la Grande Catastrophe. Ce lieu est le symbole de la République, de la Justice. C’est tout cela que Ould Abdel Aziz a balayé comme il a balayé toutes les autres valeurs. Je vous le dis ici et maintenant: la Démocratie s’arrache et ne se donne pas. Je le dis aux Parlementaires absents ou qui n’ont pas pu venir partager avec nous ce moment, les vrais droits sont ceux que garantit la Constitution. Je leur demande de venir nous rejoindre et de revenir à la raison pour se mettre sous la protection de la Constitution. Je dis que Ould Abdel Aziz ne garantit aucun droit à personne. C’est la Constitution qui assure cette garantie. Nous nous opposerons par notre sang, par nos vies à la mascarade d’élection. Nous condamnons l’agression contre les femmes, les filles, les mères dont les autorités ont été coupables. »
Pour sa part, le chef de file de l’opposition, M. Ahmed Ould Daddah déclarera qu’il est venu à l’Assemblée pour joindre sa voix à celle des autres pour exprimer son «étonnement du comportement des forces de l’ordre qui n’ont aucun respect des institutions et des valeurs humaines en agressant le président de l’Assemblée Nationale et avec lui des femmes élues du peuple». Ceci, ajoute-t-il, est «inadmissible et inacceptable».
Le président en exercice du FNDD, M. Mohamed Ould Maouloud interviendra pour souligner qu’il rend «visite pour la première fois à l’Assemblée Nationale, et que cela constitue pour lui, une fierté pour dénoncer ce hold-up de la démocratie par le général et sa répression contre la volonté du peuple». «Ce coup d’Etat, affirme-t-il, caractérise le pays à un «bilad seïba» où la femme n’a ni de respect ni de considération. En tant que président en exercice du FNDD, le président de l’UFP réaffirme, que «la nouvelle alliance d’aujourd’hui entre le RFD et le FNDD, est le meilleur gage qui fera sortir la Mauritanie de l’impasse», avant de lancer un appel à tous les mauritaniens pour venir accompagner ce nouveau bloc, seul à mesure d’amener le pays à bon port.
Le sit-in sera levé vers 16H, Moustapha Ould Bedredine annonçant à cette occasion que «c’est la première fois que les parlementaires (députés et sénateurs) des deux groupes d’opposants au coup d’Etat, à savoir le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et le FNDD, organisent une action commune, que c’est le début de la fin de la tentative de coup d’Etat qui n’a que trop duré et que d’autres actions suivront».
Source: ANI
Outre les députés et sénateurs du FNDD et du RFD, on notait la présence du chef de file de l’opposition, Ahmed Ould Daddah, de Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée nationale, de Mohamed Ould Maouloud, président en exercice du FNDD, de Jemil Ould Mansour, président du parti Tewassoul, de Bâ Mamadou Alassane, président du PLEJ, ainsi que nombre d’anciens ministres.
Ce sit-in, doublé d’une conférence de presse, était co-présidé par les députés Moustapha Ould Bedredine (UFP) et Abderrahmane Ould Mini (RFD), tous deux présidant le groupe parlementaire de sa formation politique à l’Assemblée Nationale.
Ouvrant la conférence, Moustapha Ould Bedredine, dira que «cette manifestation intervient pour dénoncer vigoureusement l’ignoble répression dont étaient victimes les parlementaires femmes du RFD et du FNDD, militant pacifiquement devant le portail des Nations Unies». «Cette agression, dira-t-il, dénote une dictature pure et simple méprisant le jeu démocratique».
De son côté le député RFD, Abderrahmane Ould Mini, accusera «le général d’avoir bafoué le droit et la morale pour réprimer sans état d’âme de faibles femmes qui n’ont fait qu’user de leurs droits garantis par la Constitution».
Le président de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir, dont la présence créa un grand brouhaha dans la salle dira que «c’est la première fois que je reviens dans ces lieux depuis la Grande Catastrophe. Ce lieu est le symbole de la République, de la Justice. C’est tout cela que Ould Abdel Aziz a balayé comme il a balayé toutes les autres valeurs. Je vous le dis ici et maintenant: la Démocratie s’arrache et ne se donne pas. Je le dis aux Parlementaires absents ou qui n’ont pas pu venir partager avec nous ce moment, les vrais droits sont ceux que garantit la Constitution. Je leur demande de venir nous rejoindre et de revenir à la raison pour se mettre sous la protection de la Constitution. Je dis que Ould Abdel Aziz ne garantit aucun droit à personne. C’est la Constitution qui assure cette garantie. Nous nous opposerons par notre sang, par nos vies à la mascarade d’élection. Nous condamnons l’agression contre les femmes, les filles, les mères dont les autorités ont été coupables. »
Pour sa part, le chef de file de l’opposition, M. Ahmed Ould Daddah déclarera qu’il est venu à l’Assemblée pour joindre sa voix à celle des autres pour exprimer son «étonnement du comportement des forces de l’ordre qui n’ont aucun respect des institutions et des valeurs humaines en agressant le président de l’Assemblée Nationale et avec lui des femmes élues du peuple». Ceci, ajoute-t-il, est «inadmissible et inacceptable».
Le président en exercice du FNDD, M. Mohamed Ould Maouloud interviendra pour souligner qu’il rend «visite pour la première fois à l’Assemblée Nationale, et que cela constitue pour lui, une fierté pour dénoncer ce hold-up de la démocratie par le général et sa répression contre la volonté du peuple». «Ce coup d’Etat, affirme-t-il, caractérise le pays à un «bilad seïba» où la femme n’a ni de respect ni de considération. En tant que président en exercice du FNDD, le président de l’UFP réaffirme, que «la nouvelle alliance d’aujourd’hui entre le RFD et le FNDD, est le meilleur gage qui fera sortir la Mauritanie de l’impasse», avant de lancer un appel à tous les mauritaniens pour venir accompagner ce nouveau bloc, seul à mesure d’amener le pays à bon port.
Le sit-in sera levé vers 16H, Moustapha Ould Bedredine annonçant à cette occasion que «c’est la première fois que les parlementaires (députés et sénateurs) des deux groupes d’opposants au coup d’Etat, à savoir le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et le FNDD, organisent une action commune, que c’est le début de la fin de la tentative de coup d’Etat qui n’a que trop duré et que d’autres actions suivront».
Source: ANI