Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Tierno Monénembo, fais-moi Peul !


Le Prix Renaudot 2008 a été attribué au Guinéen Tierno Monénembo pour Le Roi de Kahel. Un auteur bien connu des amateurs de littérature francophone. Et sujet à polémiques...


Tierno Monénembo, fais-moi Peul !
Les (bons) écrivains d'origine africaine auraient-ils une recette pour « marabouter » le jury Renaudot ?

Après l'Ivoirien Ahmadou Kourouma en 2000 et le Franco-Congolais Alain Mabanckou en 2006, c'est en effet au tour du Guinéen Tierno Monénembo (publié au Seuil, comme les deux auteurs précités...) de se voir attribuer, cette année, l'éternel "rival" du Prix Goncourt. Si le grand public n'est pas forcément habitué à son nom, le lauréat 2008 est toutefois loin d'être un inconnu pour tous les amateurs de littérature francophone, qui le considèrent souvent comme le plus grand écrivain peul contemporain.

Né en 1947 en Guinée Conakry, Tierno Monénembo (de son vrai nom Thierno Saido Diallo) choisit de fuir (à pied) son pays à la fin des années 1960, en raison de la dictature de Sékou Touré.

Réfugié au Sénégal, puis en Côte d'Ivoire, il rejoint la France en 1973, où il obtient à Lyon un doctorat en biochimie. Passionné de sciences (il enseigna d'ailleurs en Algérie et au Maroc), Tierno Monénembo n'en est pas moins un homme de culture et, en particulier, de lettres. Il fut en effet remarqué dès la parution en 1979 de son premier roman, Les Crapauds-brousse, et, sept ans plus tard, il reçut le Grand Prix de l'Afrique noire, pour sa deuxième fiction, Les Ecailles du ciel.

Depuis, il a, entre autres, signé en 2000 L'Aîné des orphelins (autour du génocide rwandais) et la saga Peuls. Parue en 2004, l'évocation de ce peuple africain provoqua d'ailleurs une polémique sur le continent, Monénembo ayant été taxé de racisme par certains intellectuels africains non-peuls. Absent de la cérémonie du Renaudot 2008 (en raison d'une résidence d'écrivain à Cuba), il vit aujourd'hui du côté de Caen, non loin du château de Sanderval, qui lui a inspiré son roman primé, Le Roi de Kahel.

L'écrivain guinéen revient ici sur le parcours (bien réel) d'Aimé Victor Olivier, vicomte de Sanderval, l'un des premiers "africanistes" de la fin du XIXe siècle. Rêvant d'horizons lointains, ce rejeton de la bourgeoisie lyonnaise eut, dès son, plus jeune âge, une idée fixe : devenir le souverain d'un terre loin de France. Cet hurluberlu abandonna ainsi sa famille et l'Hexagone au profit d'une petite région de l'Afrique de l'Ouest, le Fouta-Djalon, afin d'en devenir le monarque (avec la monnaie à son effigie!). Surnommé Yémé, Sanderval refusait pourtant toute idée de dictature et ne voyait cette prise de pouvoir qu'en termes d'échanges équitables entre civilisations : le savoir occidental et le chemin de fer contre l'acquisition d'un domaine en terre peule. De quoi agacer l'administration française qui, après s'être moquée de ce mégalomane, chercha à calmer ses ardeurs.

Monénembo réussit ici une belle fresque populaire qui conjugue intelligemment le portrait d'un personnage extravagant et le climat politique d'une époque, le tout avec un esprit de roman d'aventures emballant le récit. Au final, Le Roi de Kahel nous interroge sur ce qu'a été et ce qu'aurait pu être la colonisation, dressant le bilan de ses méfaits comme de ses bienfaits. Scandale post-prix en perspective?


_____________
Source: lexpress
Mercredi 12 Novembre 2008 - 03:31
Mercredi 12 Novembre 2008 - 03:37
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte



1.Posté par suundeyaasin le 12/11/2008 12:39
Ajaaraama ceerno, min beeltiima e goolé ma

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 600