Réuni les 28, 29, 30 et 31 août, 1er et 2 septembre 2009 à Nouakchott, le Bureau National (BN) de l’UFP a adopté la présente résolution sur la situation politique du pays telle qu’elle résulte des deux principaux évènements intervenus depuis un an : le coup d’Etat du 6 août 2008 et l’élection présidentielle du 18 juillet 2009.
Le BN souhaite que soit poursuivie et approfondie la réflexion esquissée dans les débats de cette session, non seulement au sein du parti mais aussi avec les autres alliés du camp démocratique anti-putschiste afin que toute la lumière soit faite sur cette période cruciale dans l’histoire de la démocratie dans notre pays.
1. Le 6 août 2008, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a renversé par un coup d’État anachronique, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, mettant ainsi fin à la plus riche et authentique expérience démocratique de notre histoire, provoquant une profonde fracture politique interne et un isolement diplomatique sans précédent du pays.
Ce putsch est consécutif à une grave crise au sein des forces alliées au Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, se manifestant à travers la « fronde parlementaire ». Celle-ci a été provoquée et soutenue par des officiers supérieurs opposés à la politique d’ouverture et d’union nationale décidée par le Président légitime, en particulier par l’entrée de ministres issus de certaines formations politiques de l’opposition démocratique de l’époque dont l’UFP et Tawassoul.
2. Dès l’annonce du coup de force des généraux, mobilisant de larges forces politiques, des associations de la société civile -dont les principales centrales syndicales, des organisations issues de la diaspora et des citoyens de tous horizons, l’UFP a joué un rôle d’avant-garde dans la mise sur pied d’un vaste front de résistance au putsch, ayant à sa tête le FNDD.
3. En définitive, le FNDD, renforcé de façon décisive par de nombreux alliés, en particulier le RFD, va réussir, grâce à une lutte acharnée de plusieurs mois et avec le soutien essentiel de la Communauté internationale, à faire échouer, tout au moins dans sa forme initiale, le putsch du Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
4. Tout en recourant à diverses formes de luttes, bravant la répression, déjouant les manœuvres du Général Mohamed OuldAbdel Aziz, les forces démocratiques et anti-putschistes, cédant aux pressions de la Communauté Internationale, vont finir, néanmoins, par accepter la conclusion d’un compromis dont certains aspects saillants se révéleront particulièrement avantageux pour le Général, désormais considéré comme un acteur politique comme les autres.
Ce compromis va se traduire par la signature de l’Accord de Dakar, obtenu sous les auspices du Président Wade, après d’autres tentatives, tout cela dans le cadre des résolutions pertinentes du pool des Institutions Internationales, mené par l’Union Africaine.
L’Accord de Dakar, tourne essentiellement autour de l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes, en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel et dans le respect des textes fondamentaux régissant la vie publique du pays.
Il faut dire que, dans des conditions particulièrement complexes et difficiles de négociations menées sous la pressionde l’opinion nationale et de la communauté internationale et avec la confiance bienveillante de ses alliés, le rôlede l’UFP, en particulier de son Président, a été déterminant dans le règlement diplomatique de la crise entre les trois pôles constitutifs de la scène politique nationale : le FNDD, le RFD et le camp du Général Mohamed Abdel Aziz.
5. Cependant, malgré l’ampleur des concessions consenties par les deux pôles (FNDD et RFD) et leur disponibilité à éviter le pourrissement de la situation, la Communauté internationale, en dépit des engagements formels qu’elle a pris à Dakar, a failli à ses devoirs pour garantir ces engagements et s’assurer de leur mise en œuvre effective.
La France en tout premier lieu (dont l’influence en Mauritanie a toujours été décisive), ainsi que l’Allemagne et l’Espagne se sont particulièrement illustrées dans ce domaine, n’hésitant pas à renoncer au respect des principes démocratiques pour la préservation, en définitive précaire, de leurs intérêts propres.
6. C’est donc dans ces conditions désavantageuses et inéquitables, que le FNDD et le RFD ont dû se résoudre à la tenue de la Présidentielle dans des délais particulièrement étriqués, sans que les conditions retenues dans l’Accord de Dakar n’aient fait l’objet des mesures prévues pour leur mise en œuvre effective, sous le parrainage du Groupe de contact international (vérification et contrôle commun du fichier électoral, réouverture de l’inscription sur les listes électorales, démembrement de la CENI, neutralité de l’administration et non utilisation des moyens de l’Etat, contrôle conjoint des activités des deux Commissariats stratégiques…).
Faut-il rappeler que, pendant presque une année, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, profitant des atermoiements de la Communauté Internationale, recourant à l’achat des consciences sur une large échelle, utilisant les ressources et moyens de l’État pour corrompre les franges les plus fragiles de la population, usant de la démagogie populiste, procédant au chantage et aux menaces de diverses sortes, a réussi à gagner ou neutraliser à son profit une partie de l’opinion publique, tandis que les forces démocratiques étaient, pour l’essentiel, retenues par leur mobilisation pour faire échec à ses plans et faire face au plus pressé.
Il est vrai que, en définitive, l’Accord de Dakar a consacré formellement l’échec du Coup d’État initial par le rétablissement, même momentané, du Président Sidi Mohamed OuId Cheikh Abdallahi dans ses prérogatives constitutionnelles.
7. Les élections elles-mêmes se sont déroulées dans des conditions particulièrement scandaleuses. Le Général, usant de la corruption à grande échelle, et combinant divers procédés de fraude dont certains inédits, notamment à travers le bidouillage informatique, à la surprise générale, va réussir le tour de force de faire proclamer des résultats sans commune mesure avec les réalités politiques et sociologiques connues de tous en Mauritanie - tout cela avec la complicité d’un Conseil constitutionnel aux ordres. Il est vrai que le dispositif de lutte contre la fraude qui avait été prévu, y compris à travers le Gouvernement d’Union nationale et la CENI, n’a pas été à la hauteur de ce que les forces anti-putschistes étaient en droit d’attendre de lui.
8. L’ensemble des observateurs avisés de la scène politique mauritanienne ont pu constater, au cours de la campagne, l’ampleur des foules que les candidats les plus en vue drainaient, notamment lors de leurs meetings et autres manifestations publiques. D’évidence, notre candidat, le candidat du FNDD, Messaoud Ould Boulkheïr, Président de l’Assemblée nationale et figure emblématique de la résistance au putsch, était donné parmi les favoris, attendu, pour le moins, à un second tour, considéré par tous comme inévitable.
La proclamation des résultats consacrant le Général élu dès le premier tour a donc pris de court l’ensemble de l’opinion publique et des observateurs tant nationaux qu’étrangers. Avec le recul, il s’avère que ces résultats sont l’expression d’un véritable hold-up électoral, en droite ligne du Coup d’Etat du 6 août 2008.
9. L’UFP, entant que parti démocratique, respectueux de la légalité, à l’instar de ses alliés du FNDD, du RFD et des autres candidats anti-putschistes, reconnaissant les institutions et les lois de la République, prend acte des conclusions du Conseil constitutionnel quant à la validation des résultats de la Présidentielle.
Néanmoins, elle dénonce avec vigueur les conditions du déroulement de ces élections qui ne furent, en définitive, ni libres, ni démocratiques, ni transparentes, de même que les conditions suspectes dans lesquelles le Conseil constitutionnel a rendu sa décision favorable au camp putschiste.
De ce fait, et en étroite collaboration avec ses alliés du FNDD, du RFD et des autres forces politiques, l’UFP dénonce la tricherie et réclame avec force la mise sur pied d’une Commission d’enquête consensuelle et neutre, chargée de faire toute la lumière sur le déroulement de ces élections. C’est l’unique gage de légitimation définitive de la Présidentielle qui vient d’avoir lieu et la seule garantie pour la sérénité des rapports entre les parties prenantes du jeu politique en vue des échéances prochaines et de la gestion apaisée des affaires publiques.
10. Sur la base de ces considérations, l’UFP affirme, solennellement, sa disposition au dialogue et, le cas échéant, à un compromis dynamique pour un jeu politique apaisé et pour le salut de la Mauritanie. L’UFP réaffirme également son engagement à poursuivre et à renforcer son alliance avec l’ensemble des forces démocratiques et anti-putschistes, en particulier le FNDD et le RFD, et appelle l’ensemble des autres forces démocratiques et patriotiques à s’engager dans cette voie.
11. Dans la conjoncture actuelle que traverse notre pays, plusieurs choix s’offrent aux autorités du pays :
- la recherche d’une solution consensuelle de sortie de crise avec l’ensemble des acteurs représentatifs de la scène, conformément à la demande de l’opinion publique (nationale et internationale), comme cela ressort, du reste, de l’Accord de Dakar en son paragraphe 7 ;
- l’entêtement dans une position sectaire, revancharde et répressive qui risque d’entraîner le pays dans l’abime ;
L’UFP espère que ceux qui exercent le pouvoir mesurent la gravité de la situation et s’engageront dans la voie salutaire de la recherche d’une solution consensuelle de sortie de crise, au succès de laquelle, pour notre part, nous ne ménagerons aucun effort.
12. Enfin, l’UFP exhorte la communauté internationale qui a accompagné notre pays durant cette longue période de crise de notre démocratie à poursuivre ses efforts pour permettre à la Mauritanie d’en sortir définitivement, conformément aux clauses pertinentes des Accords de Dakar auxquels notre parti réitère solennellement son appui et sa confiance.
Nouakchott, le 2 août 2009
Le Bureau National
source : Union des Forces de Progrès
Le BN souhaite que soit poursuivie et approfondie la réflexion esquissée dans les débats de cette session, non seulement au sein du parti mais aussi avec les autres alliés du camp démocratique anti-putschiste afin que toute la lumière soit faite sur cette période cruciale dans l’histoire de la démocratie dans notre pays.
1. Le 6 août 2008, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a renversé par un coup d’État anachronique, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, mettant ainsi fin à la plus riche et authentique expérience démocratique de notre histoire, provoquant une profonde fracture politique interne et un isolement diplomatique sans précédent du pays.
Ce putsch est consécutif à une grave crise au sein des forces alliées au Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, se manifestant à travers la « fronde parlementaire ». Celle-ci a été provoquée et soutenue par des officiers supérieurs opposés à la politique d’ouverture et d’union nationale décidée par le Président légitime, en particulier par l’entrée de ministres issus de certaines formations politiques de l’opposition démocratique de l’époque dont l’UFP et Tawassoul.
2. Dès l’annonce du coup de force des généraux, mobilisant de larges forces politiques, des associations de la société civile -dont les principales centrales syndicales, des organisations issues de la diaspora et des citoyens de tous horizons, l’UFP a joué un rôle d’avant-garde dans la mise sur pied d’un vaste front de résistance au putsch, ayant à sa tête le FNDD.
3. En définitive, le FNDD, renforcé de façon décisive par de nombreux alliés, en particulier le RFD, va réussir, grâce à une lutte acharnée de plusieurs mois et avec le soutien essentiel de la Communauté internationale, à faire échouer, tout au moins dans sa forme initiale, le putsch du Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
4. Tout en recourant à diverses formes de luttes, bravant la répression, déjouant les manœuvres du Général Mohamed OuldAbdel Aziz, les forces démocratiques et anti-putschistes, cédant aux pressions de la Communauté Internationale, vont finir, néanmoins, par accepter la conclusion d’un compromis dont certains aspects saillants se révéleront particulièrement avantageux pour le Général, désormais considéré comme un acteur politique comme les autres.
Ce compromis va se traduire par la signature de l’Accord de Dakar, obtenu sous les auspices du Président Wade, après d’autres tentatives, tout cela dans le cadre des résolutions pertinentes du pool des Institutions Internationales, mené par l’Union Africaine.
L’Accord de Dakar, tourne essentiellement autour de l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes, en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel et dans le respect des textes fondamentaux régissant la vie publique du pays.
Il faut dire que, dans des conditions particulièrement complexes et difficiles de négociations menées sous la pressionde l’opinion nationale et de la communauté internationale et avec la confiance bienveillante de ses alliés, le rôlede l’UFP, en particulier de son Président, a été déterminant dans le règlement diplomatique de la crise entre les trois pôles constitutifs de la scène politique nationale : le FNDD, le RFD et le camp du Général Mohamed Abdel Aziz.
5. Cependant, malgré l’ampleur des concessions consenties par les deux pôles (FNDD et RFD) et leur disponibilité à éviter le pourrissement de la situation, la Communauté internationale, en dépit des engagements formels qu’elle a pris à Dakar, a failli à ses devoirs pour garantir ces engagements et s’assurer de leur mise en œuvre effective.
La France en tout premier lieu (dont l’influence en Mauritanie a toujours été décisive), ainsi que l’Allemagne et l’Espagne se sont particulièrement illustrées dans ce domaine, n’hésitant pas à renoncer au respect des principes démocratiques pour la préservation, en définitive précaire, de leurs intérêts propres.
6. C’est donc dans ces conditions désavantageuses et inéquitables, que le FNDD et le RFD ont dû se résoudre à la tenue de la Présidentielle dans des délais particulièrement étriqués, sans que les conditions retenues dans l’Accord de Dakar n’aient fait l’objet des mesures prévues pour leur mise en œuvre effective, sous le parrainage du Groupe de contact international (vérification et contrôle commun du fichier électoral, réouverture de l’inscription sur les listes électorales, démembrement de la CENI, neutralité de l’administration et non utilisation des moyens de l’Etat, contrôle conjoint des activités des deux Commissariats stratégiques…).
Faut-il rappeler que, pendant presque une année, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, profitant des atermoiements de la Communauté Internationale, recourant à l’achat des consciences sur une large échelle, utilisant les ressources et moyens de l’État pour corrompre les franges les plus fragiles de la population, usant de la démagogie populiste, procédant au chantage et aux menaces de diverses sortes, a réussi à gagner ou neutraliser à son profit une partie de l’opinion publique, tandis que les forces démocratiques étaient, pour l’essentiel, retenues par leur mobilisation pour faire échec à ses plans et faire face au plus pressé.
Il est vrai que, en définitive, l’Accord de Dakar a consacré formellement l’échec du Coup d’État initial par le rétablissement, même momentané, du Président Sidi Mohamed OuId Cheikh Abdallahi dans ses prérogatives constitutionnelles.
7. Les élections elles-mêmes se sont déroulées dans des conditions particulièrement scandaleuses. Le Général, usant de la corruption à grande échelle, et combinant divers procédés de fraude dont certains inédits, notamment à travers le bidouillage informatique, à la surprise générale, va réussir le tour de force de faire proclamer des résultats sans commune mesure avec les réalités politiques et sociologiques connues de tous en Mauritanie - tout cela avec la complicité d’un Conseil constitutionnel aux ordres. Il est vrai que le dispositif de lutte contre la fraude qui avait été prévu, y compris à travers le Gouvernement d’Union nationale et la CENI, n’a pas été à la hauteur de ce que les forces anti-putschistes étaient en droit d’attendre de lui.
8. L’ensemble des observateurs avisés de la scène politique mauritanienne ont pu constater, au cours de la campagne, l’ampleur des foules que les candidats les plus en vue drainaient, notamment lors de leurs meetings et autres manifestations publiques. D’évidence, notre candidat, le candidat du FNDD, Messaoud Ould Boulkheïr, Président de l’Assemblée nationale et figure emblématique de la résistance au putsch, était donné parmi les favoris, attendu, pour le moins, à un second tour, considéré par tous comme inévitable.
La proclamation des résultats consacrant le Général élu dès le premier tour a donc pris de court l’ensemble de l’opinion publique et des observateurs tant nationaux qu’étrangers. Avec le recul, il s’avère que ces résultats sont l’expression d’un véritable hold-up électoral, en droite ligne du Coup d’Etat du 6 août 2008.
9. L’UFP, entant que parti démocratique, respectueux de la légalité, à l’instar de ses alliés du FNDD, du RFD et des autres candidats anti-putschistes, reconnaissant les institutions et les lois de la République, prend acte des conclusions du Conseil constitutionnel quant à la validation des résultats de la Présidentielle.
Néanmoins, elle dénonce avec vigueur les conditions du déroulement de ces élections qui ne furent, en définitive, ni libres, ni démocratiques, ni transparentes, de même que les conditions suspectes dans lesquelles le Conseil constitutionnel a rendu sa décision favorable au camp putschiste.
De ce fait, et en étroite collaboration avec ses alliés du FNDD, du RFD et des autres forces politiques, l’UFP dénonce la tricherie et réclame avec force la mise sur pied d’une Commission d’enquête consensuelle et neutre, chargée de faire toute la lumière sur le déroulement de ces élections. C’est l’unique gage de légitimation définitive de la Présidentielle qui vient d’avoir lieu et la seule garantie pour la sérénité des rapports entre les parties prenantes du jeu politique en vue des échéances prochaines et de la gestion apaisée des affaires publiques.
10. Sur la base de ces considérations, l’UFP affirme, solennellement, sa disposition au dialogue et, le cas échéant, à un compromis dynamique pour un jeu politique apaisé et pour le salut de la Mauritanie. L’UFP réaffirme également son engagement à poursuivre et à renforcer son alliance avec l’ensemble des forces démocratiques et anti-putschistes, en particulier le FNDD et le RFD, et appelle l’ensemble des autres forces démocratiques et patriotiques à s’engager dans cette voie.
11. Dans la conjoncture actuelle que traverse notre pays, plusieurs choix s’offrent aux autorités du pays :
- la recherche d’une solution consensuelle de sortie de crise avec l’ensemble des acteurs représentatifs de la scène, conformément à la demande de l’opinion publique (nationale et internationale), comme cela ressort, du reste, de l’Accord de Dakar en son paragraphe 7 ;
- l’entêtement dans une position sectaire, revancharde et répressive qui risque d’entraîner le pays dans l’abime ;
L’UFP espère que ceux qui exercent le pouvoir mesurent la gravité de la situation et s’engageront dans la voie salutaire de la recherche d’une solution consensuelle de sortie de crise, au succès de laquelle, pour notre part, nous ne ménagerons aucun effort.
12. Enfin, l’UFP exhorte la communauté internationale qui a accompagné notre pays durant cette longue période de crise de notre démocratie à poursuivre ses efforts pour permettre à la Mauritanie d’en sortir définitivement, conformément aux clauses pertinentes des Accords de Dakar auxquels notre parti réitère solennellement son appui et sa confiance.
Nouakchott, le 2 août 2009
Le Bureau National
source : Union des Forces de Progrès