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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Un caméraman d'Al-Jazira finalement libéré


Un caméraman d'Al-Jazira finalement libéré
Si la télévision satellitaire Al-Jazira forme un employé à manier la caméra, cela peut-il constituer un «entraînement terroriste»?

C'est l'une des allégations faites par les États-Unis contre Sami al-Hajj, le plus célèbre détenu de la prison secrète de Guantánamo qui vient d'être libéré après plus de six années sans avoir jamais été accusé de quoi que ce soit.

«Un réexamen de son cas en 2007 a allégué qu'il avait été formé au terrorisme», a dit son avocat, le Britannique Clive Stafford-Smith. «Mais le rapport dit en fait qu'il a été entraîné par Al-Jazira au maniement de la caméra», a-t-il ajouté.

Al-Hajj, un Soudanais de 32 ans, en pleine santé et père d'un nouveau-né, a été arrêté en décembre 2001 au Pakistan. Il est le seul journaliste d'un grand média détenu avec des «terroristes suspects» sur la base militaire des États-Unis à Cuba.

Outre sa famille, Al-Jazira et le Soudan, des groupes comme le Committee to Protect Journalists et la Fédération internationale des journalistes réclamaient qu'il soit jugé ou libéré.

Guerre de propagande

«Il était émacié et squelettique et ressemblait à un vieux de 80 ans quand il a été descendu d'avion à Khartoum», a dit son frère, Asim al-Hajj. Il a été placé sur une civière et hospitalisé.

Le Pentagone a affirmé qu'al-Hajj «n'a pas été libéré, mais transféré au Soudan», et il a choisi la Journée mondiale de la liberté d'expression pour le faire. Mais il a poursuivi la guerre de propagande en accusant le détenu «bien portant à son embarquement» d'avoir «exagéré sa faiblesse à sa descente d'avion».

Le Soudan a réfuté l'allégation. «Al-Hajj était épuisé. Son rythme cardiaque et sa pression artérielle étaient bas. Dans la culture soudanaise, un homme ne flanche jamais devant ses proches», a dit le ministre de l'Information, Kamal Obeid.

«C'est ridicule», a dit Wadah Khanfar, patron d'Al-Jazira. «Cet homme gentil a été torturé pendant plus de six ans, il a été alimenté de force pendant une grève de la faim de 16 mois où il a perdu 20 kilos, et il a été enchaîné à son siège sur un vol qui a duré 20 heures. Ils devraient s'excuser et le dédommager», a-t-il dit.

Al-Jazira ciblé

Dans des propos télévisés de son lit d'hôpital, al-Hajj a dit: «L'administration des États-Unis a violé toutes les valeurs humaines, morales et religieuses. Les rats ont droit à plus d'humanité que les détenus à Guantánamo».

«J'ai subi 130 séances d'interrogatoire. Ils voulaient que j'espionne Al-Jazira pour eux», a-t-il ajouté.

Les États-Unis ont bombardé les bureaux d'Al-Jazira à Kaboul en 2001 et à Bagdad en 2003. La chaîne leur avait transmis ses coordonnées dans les deux capitales, et Washington a parlé d'«erreurs». Mais le mémo révélé en 2006 d'une conversation entre Tony Blair et George W. Bush montre que celui-ci voulait bombarder le siège d'Al-Jazira au Qatar.

Al-Hajj a illustré la vie à Guantánamo dans des caricatures dont les autorités ont interdit la publication. L'avocat Stafford-Smith a pu en obtenir une description détaillée, et il les a fait reproduire par le caricaturiste britannique Lewis Peake. Elles sont sur le site web de Reprieve, un groupe voué à la défense des détenus de Guantánamo.


Source: cyberpresse
(M)
Lundi 12 Mai 2008 - 13:43
Lundi 12 Mai 2008 - 13:46
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