
Le président Sidi Ould Sheyj Abdallah, le Premier ministre et le ministre de l'intérieur mauritanien sont retenus par des forces militaires dans la capitale. Un coup d'état qui tombe en pleine tension politique. Un groupe de généraux serait à la manoeuvre.
Le chef de l'Etat, premier président démocratiquement élu (en mars 2007) depuis l'indépendance du pays en 1960, a été emmené dans un lieu inconnu, et le chef du gouvernement dans une caserne près de la présidence. La radio et la télévision nationales ont cessé d'émettre mercredi après que des militaires en eurent chassé le personnel, ont indiqué des témoins qui ont fait état de mouvements de troupes dans la capitale Nouakchott. L'armée a bloqué dans la matinée les accès à la présidence, empêchant les fonctionnaires d'y accéder, selon des témoins.
La situation était calme dans la capitale, où aucun coup de feu ni barrage n'a été signalé. Des militaires étaient positionnés près de la présidence et aux environs des locaux de la radio et de la télévision.
Selon les observateurs, un changement à la tête de l'armée aurait mis le feu aux poudres. Le président mauritanien a procédé mercredi à des changements à la tête de l'armée, de la gendarmerie et de la garde nationale marqués par le départ de généraux accusés d'être derrière la crise politique en Mauritanie, avait annoncé la radio nationale. Selon un décret lu mercredi matin sur la radio nationale, le colonel Abdarrahmane Ould Boubacar a été nommé chef d'état-major de l'armée et le colonel Mohamed Ahmed Ould Ismail chef d'état-major particulier du président mauritanien.
Ces deux colonels devaient remplacer respectivement les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Mohamed Ould Abdel Aziz, deux membres du conseil militaire de transition qui avaient conduit de 2005 à 2007 la transition démocratique en Mauritanie. Selon les observateurs, les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Ould Abdel Aziz sont accusés d'être derrière la fronde des députés et sénateurs qui ont claqué la porte du parti au pouvoir lundi.
Un groupe de 25 députés et 23 sénateurs avaient annoncé lundi leur démission collective du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD), la formation présidentielle.
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Source: rtb
(M) avomm
Le chef de l'Etat, premier président démocratiquement élu (en mars 2007) depuis l'indépendance du pays en 1960, a été emmené dans un lieu inconnu, et le chef du gouvernement dans une caserne près de la présidence. La radio et la télévision nationales ont cessé d'émettre mercredi après que des militaires en eurent chassé le personnel, ont indiqué des témoins qui ont fait état de mouvements de troupes dans la capitale Nouakchott. L'armée a bloqué dans la matinée les accès à la présidence, empêchant les fonctionnaires d'y accéder, selon des témoins.
La situation était calme dans la capitale, où aucun coup de feu ni barrage n'a été signalé. Des militaires étaient positionnés près de la présidence et aux environs des locaux de la radio et de la télévision.
Selon les observateurs, un changement à la tête de l'armée aurait mis le feu aux poudres. Le président mauritanien a procédé mercredi à des changements à la tête de l'armée, de la gendarmerie et de la garde nationale marqués par le départ de généraux accusés d'être derrière la crise politique en Mauritanie, avait annoncé la radio nationale. Selon un décret lu mercredi matin sur la radio nationale, le colonel Abdarrahmane Ould Boubacar a été nommé chef d'état-major de l'armée et le colonel Mohamed Ahmed Ould Ismail chef d'état-major particulier du président mauritanien.
Ces deux colonels devaient remplacer respectivement les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Mohamed Ould Abdel Aziz, deux membres du conseil militaire de transition qui avaient conduit de 2005 à 2007 la transition démocratique en Mauritanie. Selon les observateurs, les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Ould Abdel Aziz sont accusés d'être derrière la fronde des députés et sénateurs qui ont claqué la porte du parti au pouvoir lundi.
Un groupe de 25 députés et 23 sénateurs avaient annoncé lundi leur démission collective du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD), la formation présidentielle.
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Source: rtb
(M) avomm