PODOR - A Nianga, une cuvette rizicole de 645 ha emblavés de riz, les paysans ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause, ces paysans sont envahis par une vague successive d'oiseaux granivores provenant de la Mauritanie. C'est tôt le matin que ces paysans se rendent au champ sous un soleil de plomb pour mener une guerre sans merci aux oiseaux. Et pour faire face à leur assaut intempestif, ils n'ont que des pierres comme seule arme à moins de crier à tue tête pour apeurer ces oiseaux.
Boubacar Sall, président de la commission irrigation dans le périmètre rizicole, reconnaît qu’ils bénéficient de l'assistance de la Direction de la protection des végétaux. Seulement, les moyens de lutte déployés par ce service sont jugés peu efficaces. En effet, la Dpv n'a dépêché sur le terrain que des véhicules qui ne peuvent pas accéder aux lieux très enclavés qui servent de dortoirs à ces oiseaux. Selon M. Sall, la Dpv aurait été beaucoup plus efficace si elle avait eu les moyens de procéder à un traitement aérien digne de ce non, comme cela se fait en Mauritanie voisine.
La situation est d’autant plus inquiétante pour les producteurs de Nianga, selon notre interlocuteur, que ‘pour cette campagne agricole de contre-saison chaude, nous avons contracté auprès des banques de la place plus de 180 millions de francs Cfa de dettes. C'est pourquoi il urge que des actions beaucoup plus efficaces soient menées pour circonscrire rapidement le fléau et l’éradiquer’.
Abou KANE
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Source: walfadjri
(M) avomm
Boubacar Sall, président de la commission irrigation dans le périmètre rizicole, reconnaît qu’ils bénéficient de l'assistance de la Direction de la protection des végétaux. Seulement, les moyens de lutte déployés par ce service sont jugés peu efficaces. En effet, la Dpv n'a dépêché sur le terrain que des véhicules qui ne peuvent pas accéder aux lieux très enclavés qui servent de dortoirs à ces oiseaux. Selon M. Sall, la Dpv aurait été beaucoup plus efficace si elle avait eu les moyens de procéder à un traitement aérien digne de ce non, comme cela se fait en Mauritanie voisine.
La situation est d’autant plus inquiétante pour les producteurs de Nianga, selon notre interlocuteur, que ‘pour cette campagne agricole de contre-saison chaude, nous avons contracté auprès des banques de la place plus de 180 millions de francs Cfa de dettes. C'est pourquoi il urge que des actions beaucoup plus efficaces soient menées pour circonscrire rapidement le fléau et l’éradiquer’.
Abou KANE
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Source: walfadjri
(M) avomm