Le non-respect des franchises universitaires est une violation grave et inadmissible des droits des étudiants à s’organiser au sein du campus. Par l’introduction dans l’espace universitaire des forces de police et l’arrestation des étudiants avec des méthodes violentes, le gouvernement de Mohamed Ould Abdoul Aziz vient de franchir une étape dans sa logique de répression et de négation des droits humains et des libertés fondamentales. Le président mauritanien est en train de devenir un champion de la violation des droits et des libertés les plus élémentaires. En plus de la politique de répression qui vise tous les manifestants, la police d’Ould Abdoul Aziz vient d’arrêter le leader du TPMN, Abdoul Birane Wane.
Face aux nombreux défis auxquels est confronté le gouvernement d’Ould Abdoul Aziz : la famine, la crise sociale et politique, les rapatriés qui sont dans des conditions difficiles, une jeunesse désespérée, l’insécurité qui gagne du terrain, le recensement à visée discriminatoire, des relations tendues avec les pays voisins, la confiance qu’il n’a pas pu conquérir auprès du peuple mauritanien, une instabilité au sein de l’Armée et de son gouvernement, Ould Abdoul Aziz est constamment dans la fuite en avant par la répression. Avec l’impopularité de ses méthodes et de ses décisions politiques, il serait temps que le président mauritanien revoie sa feuille de route et réfléchit à un programme politique, en lieu et place de ce pilotage à vue, périlleux et suicidaire. Les années Taya n’ont pas convaincu Ould Abdoul Aziz de la nature contre productive d’une politique de la répression et de l’impasse dans laquelle, cette politique tyrannique et cynique a conduit la Mauritanie.
AVOMM exige la libération immédiate des étudiants arrêtés, ainsi que celle d’Abdoul Birane Wane et le rétablissement d’une ambiance de sécurité et de sérénité au sein du campus afin que les étudiants reprennent leurs cours.
Nous en appelons aux organisations politiques, aux associations des droits humains et à la communauté internationale à obliger le président mauritanien à faire preuve de respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
Nous demandons à Mohamed Ould Abdoul Aziz à faire preuve du sens de la mesure et de bon sens pour engager notre pays dans la voie de la démocratie, de la justice et de la paix civile et sociale et du développement.
Nous en appelons à une vision respectueuse de la citoyenneté pour s’engager dans des batailles plus généreuses que la répression aveugle qui n’a servi à rien depuis les indépendances jusqu’à aujourd’hui. L’épisode tragique d’Ould Taya aurait pu servir définitivement de leçon à l’actuel occupant du palais présidentiel.
SY Hamdou Rabby
Pour le Bureau exécutif de l’AVOMM
Porte-parole et chargé de la communication
avomm.com
Face aux nombreux défis auxquels est confronté le gouvernement d’Ould Abdoul Aziz : la famine, la crise sociale et politique, les rapatriés qui sont dans des conditions difficiles, une jeunesse désespérée, l’insécurité qui gagne du terrain, le recensement à visée discriminatoire, des relations tendues avec les pays voisins, la confiance qu’il n’a pas pu conquérir auprès du peuple mauritanien, une instabilité au sein de l’Armée et de son gouvernement, Ould Abdoul Aziz est constamment dans la fuite en avant par la répression. Avec l’impopularité de ses méthodes et de ses décisions politiques, il serait temps que le président mauritanien revoie sa feuille de route et réfléchit à un programme politique, en lieu et place de ce pilotage à vue, périlleux et suicidaire. Les années Taya n’ont pas convaincu Ould Abdoul Aziz de la nature contre productive d’une politique de la répression et de l’impasse dans laquelle, cette politique tyrannique et cynique a conduit la Mauritanie.
AVOMM exige la libération immédiate des étudiants arrêtés, ainsi que celle d’Abdoul Birane Wane et le rétablissement d’une ambiance de sécurité et de sérénité au sein du campus afin que les étudiants reprennent leurs cours.
Nous en appelons aux organisations politiques, aux associations des droits humains et à la communauté internationale à obliger le président mauritanien à faire preuve de respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
Nous demandons à Mohamed Ould Abdoul Aziz à faire preuve du sens de la mesure et de bon sens pour engager notre pays dans la voie de la démocratie, de la justice et de la paix civile et sociale et du développement.
Nous en appelons à une vision respectueuse de la citoyenneté pour s’engager dans des batailles plus généreuses que la répression aveugle qui n’a servi à rien depuis les indépendances jusqu’à aujourd’hui. L’épisode tragique d’Ould Taya aurait pu servir définitivement de leçon à l’actuel occupant du palais présidentiel.
SY Hamdou Rabby
Pour le Bureau exécutif de l’AVOMM
Porte-parole et chargé de la communication
avomm.com