
Les ambassadeurs africains auprès de l'Union africaine (UA), ont entamé, lundi, leurs discussions sur les principaux sujets qui seront examinés lors du sommet des chefs d'Etat, exprimant leur vive préoccupation face à la réapparition des coups d'Etat militaires et des catastrophes naturelles sur le continent.
L'ambassadeur de la Tanzanie auprès de l'Union africaine (UA), le Dr Mohammed Maundi, a déclaré à la séance d'ouverture du Comité des représentants permanents (COREP) que les conflits déclenchés par l'homme continuaient à écarter l'Afrique de la voie du développement et de la prospérité.
"Bien que des progrès ont été faits en matière de paix et de sécurité, les troubles causés par des facteurs naturels et humains continuent à frustrer nos efforts pour arriver à la prospérité", a déclaré à ses pairs, le diplomate tanzanien, dont le pays occupe la présidence tournante de la Commission de l'Union africaine.
Les chefs d'Etat et de gouvernement africains sont attendus dans la capitale éthiopienne, Addis-Abéba, pour des discussions sur un large éventail de sujets, allant de l'administration de la Commission de l'Union africaine, à la crise politique touchant les Etats africains en passant par les sources alternatives de financement de la CUA, qu'ils examineront lorsqu'ils se réuniront en fin de semaine.
L'Afrique a été le théâtre de deux coups d'Etat et d'une tentative de putsch qui a échoué sur une période très courte, ce qui mis à jour le peu de progrès réalisés en matière de démocratisation du continent, à un moment où les facteurs politiques semblaient donner le ton d'une tendance à l'intégration politique des pays africains et à leur concentration sur la prospérité économique.
Une tentative de coup d'Etat en Guinée-Bissau a échoué après avoir été vivement condamnée par l'Union africaine mais un autre coup d'Etat en Guinée-Conakry voisine a réussi, tout comme la prise du pouvoir par les militaires en Mauritanie.
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping fait pression sur les autorités mauritaniennes et guinéennes pour un retour rapide à la démocratie et le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a effectivement annoncé la suspension de ces deux Etats après la prise du pouvoir par les militaires.
Dans une interview accordée à la PANA, le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, l'ambassadeur Ramtane Lamamra a déclaré que la suspension de ces deux pays devait servir de message fort aux autres pays africains sur le fait que l'organisation n'accepterait aucun changement inconstitutionnel de gouvernement.
"Nous travaillons selon les doctrines de l'UA. Elles ne sont comparables à celles d'aucune autre organisation dans le monde. Nous sommes les seuls qui affirmons qu'un changement inconstitutionnel de gouvernement est considéré comme une menace pour la démocratisation en Afrique", a déclaré à la PANA l'ambassadeur Lamamra.
Source: Pana
L'ambassadeur de la Tanzanie auprès de l'Union africaine (UA), le Dr Mohammed Maundi, a déclaré à la séance d'ouverture du Comité des représentants permanents (COREP) que les conflits déclenchés par l'homme continuaient à écarter l'Afrique de la voie du développement et de la prospérité.
"Bien que des progrès ont été faits en matière de paix et de sécurité, les troubles causés par des facteurs naturels et humains continuent à frustrer nos efforts pour arriver à la prospérité", a déclaré à ses pairs, le diplomate tanzanien, dont le pays occupe la présidence tournante de la Commission de l'Union africaine.
Les chefs d'Etat et de gouvernement africains sont attendus dans la capitale éthiopienne, Addis-Abéba, pour des discussions sur un large éventail de sujets, allant de l'administration de la Commission de l'Union africaine, à la crise politique touchant les Etats africains en passant par les sources alternatives de financement de la CUA, qu'ils examineront lorsqu'ils se réuniront en fin de semaine.
L'Afrique a été le théâtre de deux coups d'Etat et d'une tentative de putsch qui a échoué sur une période très courte, ce qui mis à jour le peu de progrès réalisés en matière de démocratisation du continent, à un moment où les facteurs politiques semblaient donner le ton d'une tendance à l'intégration politique des pays africains et à leur concentration sur la prospérité économique.
Une tentative de coup d'Etat en Guinée-Bissau a échoué après avoir été vivement condamnée par l'Union africaine mais un autre coup d'Etat en Guinée-Conakry voisine a réussi, tout comme la prise du pouvoir par les militaires en Mauritanie.
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping fait pression sur les autorités mauritaniennes et guinéennes pour un retour rapide à la démocratie et le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a effectivement annoncé la suspension de ces deux Etats après la prise du pouvoir par les militaires.
Dans une interview accordée à la PANA, le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, l'ambassadeur Ramtane Lamamra a déclaré que la suspension de ces deux pays devait servir de message fort aux autres pays africains sur le fait que l'organisation n'accepterait aucun changement inconstitutionnel de gouvernement.
"Nous travaillons selon les doctrines de l'UA. Elles ne sont comparables à celles d'aucune autre organisation dans le monde. Nous sommes les seuls qui affirmons qu'un changement inconstitutionnel de gouvernement est considéré comme une menace pour la démocratisation en Afrique", a déclaré à la PANA l'ambassadeur Lamamra.
Source: Pana