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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

1er Mai 2009 : Oui au syndicalisme ; Non à la politique


1er Mai 2009 : Oui au syndicalisme ; Non à la politique
L’histoire du mouvement syndical mauritanien a commencé en 1961 par le regroupement de centrales au sein de l’Union des Travailleurs de Mauritanie (UTM), qui deviendra par la suite partie intégrante du parti du peuple mauritanien (PPM) en 1973.

En 1978, les pouvoirs issus du coup d’Etat militaire ont procédé à la dissolution de toutes les institutions à l’exception de l’UTM. Cette situation lui a offert l’avantage d’être le seul cadre légal d’expression, d’organisation et de liberté, mais l’inconvénient d’être transformée en un carrefour pour toutes les sensibilités politiques l’éloignant ainsi de son objectif principal : la défense des intérêts des travailleurs.

L’entrée en vigueur de la constitution du 20 juillet 1991, permettant un pluralisme syndical, va donner naissance à plusieurs centrales syndicales, la CGTM, la CLTM, le SIPES, le SND, la CNTM, le STCT, l’USLM … mais toutes ayant des casquettes politiques qui ont souvent prédominé sur ceux du syndicalisme professionnel.

A quelques jours du 1er mai 2009, qui s’annonce exceptionnel par un climat social et politique plus vif, les salariés de la Mauritanie ont toujours des interrogations justifiées sur les réalités de multiples problèmes qui sont, pour l’essentiel, antérieurs à la phase actuelle de crise. Mais ils se trouvent de plus en plus amplifiés et ne cessent de s’aggraver provoquant un fort sentiment d’injustice sociale pour les salariés, les chômeurs et les retraités.

Le 1er Mai 2009, en Mauritanie, ne va pas constituer malheureusement pour les salariés une occasion de se mobiliser massivement, afin de se faire entendre et poser les problèmes concrets de travailleurs. Mais on assistera simplement à des slogans pros et anti putsch. C’est vraiment dommage !

Les centrales syndicales ne doivront parler que de l’emploi, de la croissance et de la réduction de la pauvreté. Elles doivent expliquer et proposer des méthodes, pour y parvenir, et demander les réformes profondes nécessaires pour sortir du statu quo : les jeunes, les plus pauvres, les chômeurs et les exclus du marché du travail, et plus généralement les classes moyennes qui ne vivent que du revenu de leur travail.

Les centrales syndicales doivent, en priorité demander la prise en charge des problèmes des travailleurs de manière à :

1. Organiser des états généraux de l’emploi par secteur de développement
2. mettre en place des fonds stratégiques de lutte contre le chômage,
3. Réviser la convention collective générale qui date de 1974,
4. Elaborer les conventions sectorielles et les accords de gestion de la main d’œuvre,
5. Elargir la couverture sanitaire, la rendre plus souple et pragmatique,
6. Intégrer les auxiliaires et autres agents à la fonction publique,
7. Elaborer un statut pour le personnel des collectivités locales,
8. Supprimer l’impôt cédulaire,
9. Attribuer les augmentations successives à toutes les catégories des travailleurs,
10. Réviser l’indice des salaires.
11. relance par la consommation, qui passe obligatoirement par une augmentation générale et significative des salaires, des retraites et des minima sociaux.
12. à développer la formation professionnelle au sein des entreprises et administrations.

Alle ould GUIG
Membre du Bureau National de l’UTM

Source: cridem


Jeudi 30 Avril 2009 - 13:49
Jeudi 30 Avril 2009 - 13:54
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1.Posté par Djibril BA le 30/04/2009 17:00
Quand vous les verrez manifester vous verrez qui ils sont ?
En 2007 apres une longue abscence du pays j'ai suivi la manifestation et la désolante constation que j'eu fut de constater que la couleur des manifestants était largement noire.
Je me suis demandé s'il n y avait que les noirs à travailler dans ce pays ou, est ce tout simplement eux qui en avait la nécessité. L'heure de vérité n'est pas loin de sonner.
Sortons de l'hypocrisie, osons nous débarrasser de nos tarres et faisons triompher la justice.
Aux Seigneurs de revenir sur terre et de descendre de leurs pied d'estal
Djibril BA

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