
L’histoire du mouvement syndical mauritanien a commencé en 1961 par le regroupement de centrales au sein de l’Union des Travailleurs de Mauritanie (UTM), qui deviendra par la suite partie intégrante du parti du peuple mauritanien (PPM) en 1973.
En 1978, les pouvoirs issus du coup d’Etat militaire ont procédé à la dissolution de toutes les institutions à l’exception de l’UTM. Cette situation lui a offert l’avantage d’être le seul cadre légal d’expression, d’organisation et de liberté, mais l’inconvénient d’être transformée en un carrefour pour toutes les sensibilités politiques l’éloignant ainsi de son objectif principal : la défense des intérêts des travailleurs.
L’entrée en vigueur de la constitution du 20 juillet 1991, permettant un pluralisme syndical, va donner naissance à plusieurs centrales syndicales, la CGTM, la CLTM, le SIPES, le SND, la CNTM, le STCT, l’USLM … mais toutes ayant des casquettes politiques qui ont souvent prédominé sur ceux du syndicalisme professionnel.
A quelques jours du 1er mai 2009, qui s’annonce exceptionnel par un climat social et politique plus vif, les salariés de la Mauritanie ont toujours des interrogations justifiées sur les réalités de multiples problèmes qui sont, pour l’essentiel, antérieurs à la phase actuelle de crise. Mais ils se trouvent de plus en plus amplifiés et ne cessent de s’aggraver provoquant un fort sentiment d’injustice sociale pour les salariés, les chômeurs et les retraités.
Le 1er Mai 2009, en Mauritanie, ne va pas constituer malheureusement pour les salariés une occasion de se mobiliser massivement, afin de se faire entendre et poser les problèmes concrets de travailleurs. Mais on assistera simplement à des slogans pros et anti putsch. C’est vraiment dommage !
Les centrales syndicales ne doivront parler que de l’emploi, de la croissance et de la réduction de la pauvreté. Elles doivent expliquer et proposer des méthodes, pour y parvenir, et demander les réformes profondes nécessaires pour sortir du statu quo : les jeunes, les plus pauvres, les chômeurs et les exclus du marché du travail, et plus généralement les classes moyennes qui ne vivent que du revenu de leur travail.
Les centrales syndicales doivent, en priorité demander la prise en charge des problèmes des travailleurs de manière à :
1. Organiser des états généraux de l’emploi par secteur de développement
2. mettre en place des fonds stratégiques de lutte contre le chômage,
3. Réviser la convention collective générale qui date de 1974,
4. Elaborer les conventions sectorielles et les accords de gestion de la main d’œuvre,
5. Elargir la couverture sanitaire, la rendre plus souple et pragmatique,
6. Intégrer les auxiliaires et autres agents à la fonction publique,
7. Elaborer un statut pour le personnel des collectivités locales,
8. Supprimer l’impôt cédulaire,
9. Attribuer les augmentations successives à toutes les catégories des travailleurs,
10. Réviser l’indice des salaires.
11. relance par la consommation, qui passe obligatoirement par une augmentation générale et significative des salaires, des retraites et des minima sociaux.
12. à développer la formation professionnelle au sein des entreprises et administrations.
Alle ould GUIG
Membre du Bureau National de l’UTM
Source: cridem
En 1978, les pouvoirs issus du coup d’Etat militaire ont procédé à la dissolution de toutes les institutions à l’exception de l’UTM. Cette situation lui a offert l’avantage d’être le seul cadre légal d’expression, d’organisation et de liberté, mais l’inconvénient d’être transformée en un carrefour pour toutes les sensibilités politiques l’éloignant ainsi de son objectif principal : la défense des intérêts des travailleurs.
L’entrée en vigueur de la constitution du 20 juillet 1991, permettant un pluralisme syndical, va donner naissance à plusieurs centrales syndicales, la CGTM, la CLTM, le SIPES, le SND, la CNTM, le STCT, l’USLM … mais toutes ayant des casquettes politiques qui ont souvent prédominé sur ceux du syndicalisme professionnel.
A quelques jours du 1er mai 2009, qui s’annonce exceptionnel par un climat social et politique plus vif, les salariés de la Mauritanie ont toujours des interrogations justifiées sur les réalités de multiples problèmes qui sont, pour l’essentiel, antérieurs à la phase actuelle de crise. Mais ils se trouvent de plus en plus amplifiés et ne cessent de s’aggraver provoquant un fort sentiment d’injustice sociale pour les salariés, les chômeurs et les retraités.
Le 1er Mai 2009, en Mauritanie, ne va pas constituer malheureusement pour les salariés une occasion de se mobiliser massivement, afin de se faire entendre et poser les problèmes concrets de travailleurs. Mais on assistera simplement à des slogans pros et anti putsch. C’est vraiment dommage !
Les centrales syndicales ne doivront parler que de l’emploi, de la croissance et de la réduction de la pauvreté. Elles doivent expliquer et proposer des méthodes, pour y parvenir, et demander les réformes profondes nécessaires pour sortir du statu quo : les jeunes, les plus pauvres, les chômeurs et les exclus du marché du travail, et plus généralement les classes moyennes qui ne vivent que du revenu de leur travail.
Les centrales syndicales doivent, en priorité demander la prise en charge des problèmes des travailleurs de manière à :
1. Organiser des états généraux de l’emploi par secteur de développement
2. mettre en place des fonds stratégiques de lutte contre le chômage,
3. Réviser la convention collective générale qui date de 1974,
4. Elaborer les conventions sectorielles et les accords de gestion de la main d’œuvre,
5. Elargir la couverture sanitaire, la rendre plus souple et pragmatique,
6. Intégrer les auxiliaires et autres agents à la fonction publique,
7. Elaborer un statut pour le personnel des collectivités locales,
8. Supprimer l’impôt cédulaire,
9. Attribuer les augmentations successives à toutes les catégories des travailleurs,
10. Réviser l’indice des salaires.
11. relance par la consommation, qui passe obligatoirement par une augmentation générale et significative des salaires, des retraites et des minima sociaux.
12. à développer la formation professionnelle au sein des entreprises et administrations.
Alle ould GUIG
Membre du Bureau National de l’UTM
Source: cridem