Madiambal Diagne, un journaliste critique du pouvoir et patron de presse sénégalais, qui faisait l’objet, depuis fin septembre, d’un mandat d’arrêt international, a été interpellé en France puis relâché et placé sous contrôle judiciaire, ont annoncé ses avocats dans un communiqué, mardi 21 octobre.
Mardi, « M. Diagne a été interpellé, pour se voir notifier par le parquet général de Versailles un mandat d’arrêt émis par le Sénégal », ont détaillé ses avocats sénégalais et français, dont Mes Vincent Brengarth et William Bourdon.
Ils précisent que leur client, patron du groupe de presse Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, a été par la suite libéré et placé sous contrôle judiciaire « en tenant compte de ce que [leur] client est une personnalité publique, journaliste connu, propriétaire d’un titre de presse et qu’aucun élément au dossier ne laissait penser qu’il allait se soustraire à la procédure d’extradition ».
« Caractère infondé des accusations »
Précédemment convoqué par la Division des investigations criminelles au Sénégal dans le cadre d’une enquête portant sur des transactions financières suspectes, Madiambal Diagne avait fui son pays malgré une interdiction de sortie du territoire. Le 25 septembre, le journaliste avait posté un message sur X révélant se trouver en France et vouloir « préparer [sa] défense ». Il avait assuré revenir « dans quelques jours pour faire face à ses responsabilités ».
A l’été 2024, Madiambal Diagne avait été emprisonné pendant dix-sept jours à Dakar après des accusations de « troubles à l’ordre public, d’incitation des magistrats à la rébellion et de diffusion de correspondances secrètes ». Son incarcération avait déclenché une importante mobilisation de la presse privée sénégalaise et des organisations internationales de défense de la presse. Il a bénéficié deux ans plus tard d’un non-lieu dans ce dossier.
Concernant sa récente arrestation, la procédure « doit désormais se poursuivre », conclut le communiqué de ses avocats. Le patron de presse et ses conseils « restent confiants compte tenu du caractère totalement infondé des accusations contenues dans la demande d’extradition et de son irrégularité ».
Source : Le Monde avec AFP
Mardi, « M. Diagne a été interpellé, pour se voir notifier par le parquet général de Versailles un mandat d’arrêt émis par le Sénégal », ont détaillé ses avocats sénégalais et français, dont Mes Vincent Brengarth et William Bourdon.
Ils précisent que leur client, patron du groupe de presse Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, a été par la suite libéré et placé sous contrôle judiciaire « en tenant compte de ce que [leur] client est une personnalité publique, journaliste connu, propriétaire d’un titre de presse et qu’aucun élément au dossier ne laissait penser qu’il allait se soustraire à la procédure d’extradition ».
« Caractère infondé des accusations »
Précédemment convoqué par la Division des investigations criminelles au Sénégal dans le cadre d’une enquête portant sur des transactions financières suspectes, Madiambal Diagne avait fui son pays malgré une interdiction de sortie du territoire. Le 25 septembre, le journaliste avait posté un message sur X révélant se trouver en France et vouloir « préparer [sa] défense ». Il avait assuré revenir « dans quelques jours pour faire face à ses responsabilités ».
A l’été 2024, Madiambal Diagne avait été emprisonné pendant dix-sept jours à Dakar après des accusations de « troubles à l’ordre public, d’incitation des magistrats à la rébellion et de diffusion de correspondances secrètes ». Son incarcération avait déclenché une importante mobilisation de la presse privée sénégalaise et des organisations internationales de défense de la presse. Il a bénéficié deux ans plus tard d’un non-lieu dans ce dossier.
Concernant sa récente arrestation, la procédure « doit désormais se poursuivre », conclut le communiqué de ses avocats. Le patron de presse et ses conseils « restent confiants compte tenu du caractère totalement infondé des accusations contenues dans la demande d’extradition et de son irrégularité ».
Source : Le Monde avec AFP