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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

30 ans après le génocide, le travail de mémoire continue


Au Rwanda, tandis que le pays s’apprête à commémorer les 30 ans du génocide des tutsi, le devoir de mémoire semble toujours au centre d’une politique d’union nationale.

Au cœur de tout ce travail de mémoire, l’association Ibuka, autrement dit Souvenir en kinyarwanda, qui s’efforce de documenter le massacre de 800.000 personnes, perpétré entre avril et juillet 1994.

“Ils leur ont tiré dessus, utilisant des pistolets et des grenades, de 17h à 20h”, s'est souvenu Gilbert Gasigwa, membre de l’association Ibuka.

Depuis le sommet d’une des nombreuses collines de la capitale rwandaise où trône aujourd’hui un mémorial, il égrène le nom des centaines de victimes qui ont été massacrées à cet endroit même, le 11 avril 1994.

“Bebe, Happy, Papy, Kobwa... Kobwa qui veut dire jeune fille. La preuve que nous ne connaissons pas leurs vrais noms pour certains.”

Des dizaines de milliers de morts

Plus de 100.000 personnes sont enterrées ici. Et chaque année, de nouveaux corps, 40 en 2023, y sont apportés afin que ces inconnus reçoivent une sépulture digne de ce nom.

Pour ne pas les oublier, l’association Ibuka, créée en 1995, et ses partenaires, s’efforcent encore aujourd’hui de rassembler les éléments de preuve qui pourraient exister dans chaque recoin du pays.

“Par exemple, si une personne a été arrêtée, les personnes qui font le procès peuvent très bien venir à Ibuka afin de voir si une quelconque documentation peut aider à juger cette personne”, a expliqué Angele Nirere, archiviste de la structure.

Un devoir de mémoire qui fait aujourd’hui aussi partie de la politique de réconciliation. Et si l’opposante Victoire Ingabire reconnaît de grandes avancées, elle considère également que la réconciliation n’est que partielle et que la mémoire a été sélective.

“La rébellion à cette époque, qui est aujourd’hui au pouvoir, combattait pour accéder au pouvoir et certains de leurs soldats ont commis des crimes contre l’humanité. Et jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas d’espace pour ces victimes de crimes", a-t-elle estimé.

Quoi qu’il en soit, une large partie de la population rwandaise se recueillera dimanche pour le début des commémorations du génocide.

Paul Lorgerie

Source : Deutsche Welle (Allemagne) - Le 05 avril 2024
Samedi 6 Avril 2024 - 13:44
Samedi 6 Avril 2024 - 13:47
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