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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

34XXVe Sommet africain: pas d'économie sans droits de l'homme.


34XXVe Sommet africain: pas d'économie sans droits de l'homme.
Trois quotidiens indépendants NewsDay, The Daily News et The Daily Gazette viennent d'obtenir des licences de la part des autorités zimbabwéenne après plusieurs années d'interdiction.

Signes fragiles que l'actuel gouvernement de coalition, à Harare, malgré la très grande difficulté des deux partis au pouvoir, l'inimitié entre les deux leaders, Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai, à travailler ensemble, tente de renverser une situation de la liberté de la presse qui s'était fortement dégradée ces dernières années.

C'est également le signe parmi d'autres que loin des nouvelles habituelles et déprimantes, sur le sous développement et la corruption, les pays africains changent, se modernisent, intègrent peu à peu les liberté fondamentales comme condition incontournable de la démocratisation et du progrès humain.

En Mauritanie, depuis le renversement de la dictature de Maaouiya Ould Taya en 2005, les verrous de la censure ont été levés et règne une meilleure condition de travail des journalistes. La tenue des états généraux de la communication, du 29 au 31 mars 2010, à Niamey, ainsi que la réouverture de la Maison de la presse et l'examen d'un avant-projet de loi portant sur la dépénalisation des délits de presse sont des avancées indéniables au Niger.

La Cap Vert, le Ghana, le Mali, l'Afrique du Sud, la Namibie, le Burkina Faso, le Botswana, le Liberia, Maurice, la Tanzanie, la République centrafricaine, les Comores, le Mozambique (82e), et quelques autres figurent en bonne position dans le classement de la liberté de la presse, établi chaque année par Reporters sans frontières. En octobre 2009, quatre de ces Etats se trouvaient devant la France, placée seulement à la 43e position! Bien évidemment, la situation n'est pas rose.

Au Soudan et en Erythrée, pire pays en la matière, les journalistes peuvent se retrouver très rapidement en prison et y subir la torture. En Somalie, les professionnels de la presse qui ne partagent les convictions des milices islamistes risquent leur vie. Gambie, Guinée équatoriale, RD Congo ont des bilans effroyables dans le domaine de la liberté de la presse.

Mais sans parler de ces situations extrêmes, les pays africains sont face à de grands défis: la forte polarisation des groupes de presse, à Madagascar par exemple, où les médias ne parviennent pas à s'extraire des clivages politiques; l'affiliation ethnique dans certaines régions; le manque de formation des journalistes qui semble une constante sur tout le continent; la censure, comme récemment réintroduite en Ethiopie, au Soudan ou au Rwanda; le degré élevé de violence, en Somalie, au Nigeria, en République démocratique du Congo;

l'absence de culture démocratique chez les partisans politiques, comme en a pu faire l'expérience tout récemment le journaliste mozambicain Salomao Moyana, directeur de l'hebdomadaire Magazine Independente, victime de menaces de mort de la part de sympathisants du parti Résistance nationale du Mozambique (RENAMO); la dépénalisation des délits de presse, question cruciale illustrée par la tragédie du journaliste Germain Ngota, dit Bibi Ngota, mort en prison au Cameroun après un mois de détention préventive...

Il existe encore trop de pays où les journalistes font attention de ne pas dépasser la fameuse «ligne rouge»; trop de régimes assimilent liberté d'expression à risque d'instabilité politique!

Les pays les plus avancés en matière de la liberté de la presse ont une responsabilité. Forts de la vigueur de leur secteur de la presse et de la diversité de leur paysage médiatique, ils devraient pouvoir rendre compte de leur expérience dans le domaine de la liberté de la presse et des bénéfices sociaux et politiques qu'ils en ont tirés.

Les organisations africaines régionales devraient également faire du respect des droits fondamentaux leur priorité. A l'heure actuelle, l'UEA (Union des états africains), pour ne citer que cette dernière, semble impuissante ou indifférente au désastre dans lequel certains régimes entraînent leurs pays et sa population.

Alors qu'en cette année 2010, 17 pays africains fêtent les 50 ans de leur indépendance, reviennent sur leur histoire, reformulent leur projet d'avenir, il est tend que le continent africain trouve des modèles en lui-même. L'Afrique a beaucoup à apprendre d'elle-même.

Gilles Lordet, rédacteur en chef de RSF

source : Slate.fr
via cridem.org
Lundi 31 Mai 2010 - 12:28
Lundi 31 Mai 2010 - 12:30
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