
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée ce 3 mai 2008, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie , rappelle d’emblée « qu’il n’y a pas de paix sans démocratie et qu’il n’y a pas de démocratie sans journalistes libres, crédibles et professionnels ». « Les processus de sortie de crise et de démocratisation dans les pays les plus vulnérables ne pourront progresser et connaître des succès durables que s’ils prennent en comptent l’indépendance et le pluralisme des médias, la professionnalisation des journalistes, le respect d’une éthique et la viabilité économique des entreprises de presse », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général appelle la Communauté francophone à se mobiliser et à accroître son action contre la répression et la censure et à intervenir avec détermination en faveur de la protection des journalistes et du respect de la liberté de la presse. Il exprime sa solidarité avec tous les journalistes emprisonnés arbitrairement à ce jour dans le monde au seul motif d’avoir exercé librement leur profession, notamment sur Internet. Abdou Diouf rappelle les engagements pris à ce titre par les Etats et gouvernements membres de l’OIF dans la Déclaration de Bamako en novembre 2000, ainsi que dans la Déclaration de Saint-Boniface, en mai 2006, et réaffirmés lors du XIe Sommet de la Francophonie, à Bucarest, en septembre 2006.
L’OIF a engagé une réflexion sur certaines questions prioritaires et marquées par le sceau de l’urgence, dont la dépénalisation des délits de presse, la protection des journalistes en temps de crise ou de guerre et les emprisonnements abusifs. Les questions de liberté de la presse seront notamment inscrites à l’ordre du jour du prochain Sommet de la Francophonie, organisé dans la ville de Québec du 17 au 19 octobre 2008.
L’Organisation internationale de la Francophonie développe, en liaison avec les associations professionnelles, des programmes spécifiques d’appui aux médias et aux journalistes du Sud destinés à améliorer les conditions dans lesquelles s’exercent les métiers de l’information. Elle a notamment soutenu à ce jour plus de 100 publications francophones à travers le monde, installé près de 65 radios communautaires, formé des centaines de journalistes, numérisé les archives de nombre de télévisions et de publications du Sud et accompagné les instances de régulation et d’autorégulation en temps de paix comme en temps de guerre.
L’OIF compte 55 Etats et gouvernements membres, et 13 pays observateurs.
Source: presseafricaine
(M)
Le Secrétaire général appelle la Communauté francophone à se mobiliser et à accroître son action contre la répression et la censure et à intervenir avec détermination en faveur de la protection des journalistes et du respect de la liberté de la presse. Il exprime sa solidarité avec tous les journalistes emprisonnés arbitrairement à ce jour dans le monde au seul motif d’avoir exercé librement leur profession, notamment sur Internet. Abdou Diouf rappelle les engagements pris à ce titre par les Etats et gouvernements membres de l’OIF dans la Déclaration de Bamako en novembre 2000, ainsi que dans la Déclaration de Saint-Boniface, en mai 2006, et réaffirmés lors du XIe Sommet de la Francophonie, à Bucarest, en septembre 2006.
L’OIF a engagé une réflexion sur certaines questions prioritaires et marquées par le sceau de l’urgence, dont la dépénalisation des délits de presse, la protection des journalistes en temps de crise ou de guerre et les emprisonnements abusifs. Les questions de liberté de la presse seront notamment inscrites à l’ordre du jour du prochain Sommet de la Francophonie, organisé dans la ville de Québec du 17 au 19 octobre 2008.
L’Organisation internationale de la Francophonie développe, en liaison avec les associations professionnelles, des programmes spécifiques d’appui aux médias et aux journalistes du Sud destinés à améliorer les conditions dans lesquelles s’exercent les métiers de l’information. Elle a notamment soutenu à ce jour plus de 100 publications francophones à travers le monde, installé près de 65 radios communautaires, formé des centaines de journalistes, numérisé les archives de nombre de télévisions et de publications du Sud et accompagné les instances de régulation et d’autorégulation en temps de paix comme en temps de guerre.
L’OIF compte 55 Etats et gouvernements membres, et 13 pays observateurs.
Source: presseafricaine
(M)