Dakar, 8 juil (APS) – Un article de presse attribué à l’hebdomadaire Jeune Afrique et intitulé ‘’Sénégal : une économie à genoux, une société sous pression’’ a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux et certains sites d’information sénégalais, mais le directeur de ce média basé à Paris, Marwane Ben Yahmed, a déclaré à l’APS qu’il s’agissait d’un ‘’fake ridicule’’.
Selon lui, Jeune Afrique n’a pas diffusé l’article en question.
‘’Explosion de la pauvreté, effondrement des services publics, montée de l’insécurité, une crise sans précédent’’, lit-on dans l’article consacré au Sénégal.
‘’Effectivement, ce n’est pas chez nous [qu’il a été publié]. Je ne sais pas d’où sort ce type de fake ridicule’’, a dit Ben Yahmed à l’APS.
Certes écrit dans un niveau de langue relativement soigné, le ton alarmant et le style du texte ne citant aucune source laissaient croire qu’il ne pouvait venir d’un média soucieux d’exactitude et de sources d’information identifiées ou identifiables.
Les dernières publications de Jeune Afrique concernant l’État du Sénégal datant du 1er juillet dernier portent essentiellement sur la diplomatie, l’audit des finances publiques, les agences de notation, la dette dite cachée et les relations du pays avec le Fonds monétaire international.
Depuis cette date, aucun texte de l’hebdomadaire ou de son site Internet n’a évoqué une situation sociale majeure conforme à ce que décrit le faux article. Ce dernier dresse un tableau noir du Sénégal en parlant de ‘’tournant dangereux’’, d’‘’explosion de la pauvreté’’, d’‘’administration bloquée’’, de ‘’tissu économique en lambeaux’’.
Le journaliste Adama Gaye, un ex employé de Jeune Afrique, a partagé cette fake news sur sa page Facebook. ‘’C’est dangereux qu’on utilise le label Jeune Afrique contre le pouvoir en place. Je refuse de valider ces pratiques’’, a toutefois affirmé Gaye dans un post, ajoutant : ‘’Quiconque partage ici ou en privé une information fausse pour un gain de points politiques contre le pouvoir en place doit se préparer à ce que je l’expose.’’
Source : Agence de Presse Sénégalaise (APS)
Selon lui, Jeune Afrique n’a pas diffusé l’article en question.
‘’Explosion de la pauvreté, effondrement des services publics, montée de l’insécurité, une crise sans précédent’’, lit-on dans l’article consacré au Sénégal.
‘’Effectivement, ce n’est pas chez nous [qu’il a été publié]. Je ne sais pas d’où sort ce type de fake ridicule’’, a dit Ben Yahmed à l’APS.
Certes écrit dans un niveau de langue relativement soigné, le ton alarmant et le style du texte ne citant aucune source laissaient croire qu’il ne pouvait venir d’un média soucieux d’exactitude et de sources d’information identifiées ou identifiables.
Les dernières publications de Jeune Afrique concernant l’État du Sénégal datant du 1er juillet dernier portent essentiellement sur la diplomatie, l’audit des finances publiques, les agences de notation, la dette dite cachée et les relations du pays avec le Fonds monétaire international.
Depuis cette date, aucun texte de l’hebdomadaire ou de son site Internet n’a évoqué une situation sociale majeure conforme à ce que décrit le faux article. Ce dernier dresse un tableau noir du Sénégal en parlant de ‘’tournant dangereux’’, d’‘’explosion de la pauvreté’’, d’‘’administration bloquée’’, de ‘’tissu économique en lambeaux’’.
Le journaliste Adama Gaye, un ex employé de Jeune Afrique, a partagé cette fake news sur sa page Facebook. ‘’C’est dangereux qu’on utilise le label Jeune Afrique contre le pouvoir en place. Je refuse de valider ces pratiques’’, a toutefois affirmé Gaye dans un post, ajoutant : ‘’Quiconque partage ici ou en privé une information fausse pour un gain de points politiques contre le pouvoir en place doit se préparer à ce que je l’expose.’’
Source : Agence de Presse Sénégalaise (APS)