
De sources bien informées, le Premier Ministre Zein Ould Zeidane, a déclaré, au cours d’une entrevue, hier, avec les délégués des anciens employés de la compagnie AIR MAURITANIE, que l’Etat n’est pas responsable de la faillite de la compagnie et que, en aucun cas, il ne pourra endosser la responsabilité de leurs problèmes.
A cette même occasion, le Premier Ministre a proposé aux délégués un plan de résolution de cette crise qui consiste à faire bénéficier un certain nombre d’employés des aides dans le cadre du plan d’urgence, actuellement en phase d’exécution, cependant que les autres pourront bénéficier d’autres dispositions qui seraient échelonnées dans le temps et pourraient comprendre une insertion dans le cadre de l’action du plan d’emploi des jeunes.
La même source a affirmé que le premier ministre avait expliqué aux délégués que l’Etat est un actionnaire de la compagnie, au même titre que tous les autres. Il ajoutera, dans ce cadre, que la société de transports aériens faisant l’objet d’un accord bilatérale entre la Mauritanie et le Qatar verra le jour vers la fin de l’année et qu’elle pourra embaucher environ 400anciens employés de la Compagnie AIR MAURITANIE.
A propos de cette dernière question, les délégués avaient émis clairement leur doute et leur manque de confiance , tout en avançant que Mauritania Airways, au moment de sa création n’a pu recruter qu’une vingtaine de mauritaniens, ayant, pour la plupart, usé du trafic d’influence.
Le premier Ministre a renvoyé ce problème en disant que l’accord créant cette société (Mauritania Airways) a été signé hors de la période d’exercice de son gouvernement.
Zeine Ould Zeidane a pris l’engagement de contacter le ministre de la justice Limam Ould Tegueddi et le liquidateur de la compagnie AIR MAURITANIE Mohamed Ould Abdi Ould Horma.
Vers la fin de cette rencontre le chef du gouvernement a recommandé aux représentants des employés de rencontrer son directeur de cabiné Nani Ould Chrougha et son conseiller chargé de l’infrastructure Sidi Ould Tah en apportant les listes des personnels concernés et dont les droits s’élèvent à plus de un milliard d’ouguiyas.
Les délégués ont considéré que les propositions faites par le premier Ministre constituent une façon de perdre le temps et de disperser les efforts de réclamation consentis par les anciens employés de AIR MAURITANIE. Ils ont, en même temps, exprimé leur volonté de rencontrer le directeur de cabinet du premier ministre le mardi prochain, tout en soulignant que cette crise est une question de vie ou de mort et de souffrances quotidiennes.
Par ailleurs, l’ANI a appris que le juge en charge du dossier de liquidation de la compagnie a ordonné de mettre en vente le siège de AIR MAURITANIE, situé en plein centre ville de Nouakchott et qui serait déjà mis en hypothèque à la BMCI pour un montant d’une dette de 600 millions d’ouguiyas.
Source: ANI
(M)
A cette même occasion, le Premier Ministre a proposé aux délégués un plan de résolution de cette crise qui consiste à faire bénéficier un certain nombre d’employés des aides dans le cadre du plan d’urgence, actuellement en phase d’exécution, cependant que les autres pourront bénéficier d’autres dispositions qui seraient échelonnées dans le temps et pourraient comprendre une insertion dans le cadre de l’action du plan d’emploi des jeunes.
La même source a affirmé que le premier ministre avait expliqué aux délégués que l’Etat est un actionnaire de la compagnie, au même titre que tous les autres. Il ajoutera, dans ce cadre, que la société de transports aériens faisant l’objet d’un accord bilatérale entre la Mauritanie et le Qatar verra le jour vers la fin de l’année et qu’elle pourra embaucher environ 400anciens employés de la Compagnie AIR MAURITANIE.
A propos de cette dernière question, les délégués avaient émis clairement leur doute et leur manque de confiance , tout en avançant que Mauritania Airways, au moment de sa création n’a pu recruter qu’une vingtaine de mauritaniens, ayant, pour la plupart, usé du trafic d’influence.
Le premier Ministre a renvoyé ce problème en disant que l’accord créant cette société (Mauritania Airways) a été signé hors de la période d’exercice de son gouvernement.
Zeine Ould Zeidane a pris l’engagement de contacter le ministre de la justice Limam Ould Tegueddi et le liquidateur de la compagnie AIR MAURITANIE Mohamed Ould Abdi Ould Horma.
Vers la fin de cette rencontre le chef du gouvernement a recommandé aux représentants des employés de rencontrer son directeur de cabiné Nani Ould Chrougha et son conseiller chargé de l’infrastructure Sidi Ould Tah en apportant les listes des personnels concernés et dont les droits s’élèvent à plus de un milliard d’ouguiyas.
Les délégués ont considéré que les propositions faites par le premier Ministre constituent une façon de perdre le temps et de disperser les efforts de réclamation consentis par les anciens employés de AIR MAURITANIE. Ils ont, en même temps, exprimé leur volonté de rencontrer le directeur de cabinet du premier ministre le mardi prochain, tout en soulignant que cette crise est une question de vie ou de mort et de souffrances quotidiennes.
Par ailleurs, l’ANI a appris que le juge en charge du dossier de liquidation de la compagnie a ordonné de mettre en vente le siège de AIR MAURITANIE, situé en plein centre ville de Nouakchott et qui serait déjà mis en hypothèque à la BMCI pour un montant d’une dette de 600 millions d’ouguiyas.
Source: ANI
(M)