Les experts militaires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens ont achevé, dimanche à Alger, une réunion au cours de laquelle ils ont élaboré un plan précis de lutte contre la criminalité et contre les islamistes armées.
« Nous venons juste de boucler les détails d’un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et le criminalité dans le Sahel », a déclaré un responsable militaire à Bamako. Le mois dernier, les chefs d'Etat-major des armées du Mali, du Niger, la Mauritanie, et de l'Algérie s’étaient déjà retrouvés pour évoquer cette question.
Les Etats sahéliens ont été, depuis plusieurs mois, le théâtre d’actions attribuées à des groupes armés qui se réclament du réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Dans cette zone sont également présents des groupes criminels qui y pratiquent du trafic et de la contrebande de toute sorte.
Une opération d'envergure imminente
Secret défense oblige, la date du début de ce que certains appellent déjà « une opération d’envergure » n’a pas été rendue publique. En revanche, on sait que de très gros moyens seront dégagés. Sur le terrain, à côté des troupes, on verra notamment des avions de combat, nécessaires pour gagner toute guerre dans le Sahel.
Le Mali, le Niger et la Mauritanie ont des frontières communes avec l’Algérie – puissance militaire régionale. Mais ces Etats ont tous les mêmes ennemis : les criminels qui écument cette vaste zone sahélo-saharienne et aussi al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Dans le passé, les islamistes armés ont enlevé ou fait enlever des otages européens au Niger. Ils ont, en août dernier, fait des victimes dans les rangs de l’armée malienne et récemment, le 8 août dernier, un jeune Mauritanien s’est fait exploser en actionnant une ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott.
Coopération militaire renforcée
Mêmes ennemis donc même détermination et pour prendre en tenaille les islamistes d’al-Qaïda, les troupes de quatre pays travailleront main dans la main. Il y aura des échanges d’informations et des patrouilles mixtes coordonnées. Ensuite – et pour la première fois - les quatre armées auront un même territoire. Les soldats maliens pourront combattre sur le sol algérien, ou, par exemple, les Mauritaniens pourront se retrouver en plein désert nigérien.
RFI
Article publié le 07/09/2009 Dernière mise à jour le 07/09/2009 à 17:07 TU
« Nous venons juste de boucler les détails d’un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et le criminalité dans le Sahel », a déclaré un responsable militaire à Bamako. Le mois dernier, les chefs d'Etat-major des armées du Mali, du Niger, la Mauritanie, et de l'Algérie s’étaient déjà retrouvés pour évoquer cette question.
Les Etats sahéliens ont été, depuis plusieurs mois, le théâtre d’actions attribuées à des groupes armés qui se réclament du réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Dans cette zone sont également présents des groupes criminels qui y pratiquent du trafic et de la contrebande de toute sorte.
Une opération d'envergure imminente
Secret défense oblige, la date du début de ce que certains appellent déjà « une opération d’envergure » n’a pas été rendue publique. En revanche, on sait que de très gros moyens seront dégagés. Sur le terrain, à côté des troupes, on verra notamment des avions de combat, nécessaires pour gagner toute guerre dans le Sahel.
Le Mali, le Niger et la Mauritanie ont des frontières communes avec l’Algérie – puissance militaire régionale. Mais ces Etats ont tous les mêmes ennemis : les criminels qui écument cette vaste zone sahélo-saharienne et aussi al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Dans le passé, les islamistes armés ont enlevé ou fait enlever des otages européens au Niger. Ils ont, en août dernier, fait des victimes dans les rangs de l’armée malienne et récemment, le 8 août dernier, un jeune Mauritanien s’est fait exploser en actionnant une ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott.
Coopération militaire renforcée
Mêmes ennemis donc même détermination et pour prendre en tenaille les islamistes d’al-Qaïda, les troupes de quatre pays travailleront main dans la main. Il y aura des échanges d’informations et des patrouilles mixtes coordonnées. Ensuite – et pour la première fois - les quatre armées auront un même territoire. Les soldats maliens pourront combattre sur le sol algérien, ou, par exemple, les Mauritaniens pourront se retrouver en plein désert nigérien.
RFI
Article publié le 07/09/2009 Dernière mise à jour le 07/09/2009 à 17:07 TU